EC64 a écrit:
L'avion est en préparation, même modèle qu'à l'aller, mais rien ne me permet d’identifier que c'est le même appareil.
Le seul moyen de le voir: noter l'immatriculation et comparer. Tous les avions de ligne du monde sont caractérisés par les deux ou trois derniers caractères de celle-ci inscrits sur les trappes de roulette de nez (tiens, au fait je n'ai jamais su pourquoi..). Mais à Montréal, comme souvent sur les aérodromes américains, les passerelles d'embarquement ne laissent pas voir vers l'extérieur...
Tiens, au fait, EC64, quand avez-vous été à Montréal ton épouse et toi-même? Je te pose la question car je vois sur le côté gauche de ton appareil (à droite sur la photo) la dérive d'un MD11 de KLM, ultime opérateur de ce type d'avion en transport de pax, or je croyais que leur retrait effectif du service avait eu lieu en janvier dernier..
EC64 a écrit:Le bruit de fond permanent nous a surpris, bien plus bruyant que dans un train. Autre surprise, ça secoue pas mal, même hors zone de turbulence...
Le bruit de fond est tout simplement dû à l'écoulement aérodynamique autour du fuselage. Impossible à faire disparaître complètement, même si sur les dernières générations d'avions commerciaux (A380) de réels progrès ont été effectués. C'est la même chose dans le cockpit, le pire en la matière étant ma précédente monture, le B747, qui d'une part vole assez vite (85% de la vitesse du son), et qui d'autre part, avec sa bosse à l'avant du fuselage, là où se trouve le cockpit, est caractérisé par une accélération locale de l'écoulement. Ca fait un raffut infernal...
La turbulence, quant à elle, peut être causée par des nuages convectifs (que l'on évite au radar Météo), mais aussi par un cisaillement de vent (à basse ou haute altitude) provoqué par le mouvement de deux masses d'air différentes. C'est ce qu'on appelle de la "turbulence de ciel clair". Le cas typique: celui des "Jetstreams", littéralement des "tubes" très aplatis (quelques km d'épaisseur, ~ 400 km de large et quelques milliers de km de long) contenant une masse d'air se déplaçant extrêmement rapidement (jusqu'à 250 noeuds - 450 km/h), à haute altitude, généralement d'ouest en est. Le principe: on évite ces Jetstreams quand on les a de face (cas des vols vers l'Amérique), et au contraire on se met dedans autant que possible en sens contraire (retours vers l'Europe). C'est sans doute grâce à cela que tu es arrivé avec 25' d'avance. Mais en effet, l'inconvénient avec ces Jetstreams est que l'on s'y fait souvent masser avec les turbulences.. Le truc, c'est que si les cartes météo que l'on nous donne à la préparation du vol nous indiquent les zones où l'on est susceptible de les rencontrer, ce n'est pas une science exacte et quand on déclenche les consignes pax, c'est plus souvent du curatif que du préventif...
2 axiomes toutefois (rappel: un axiome est une loi que l'on vérifie à chaque fois mais que l'on ne peut pas démontrer):
-La turbulence a le plus souvent lieu à l'heure du repas et du café,
-L'action d'éteindre la consigne une fois la turbulence calmée provoque un regain de celle-ci, généralement dans les 2 à 3 minutes.
EC64 a écrit:Nous n'imaginions pas le travail du personnel de bord (hôtesses et steward), qui ne chôme pas.... Il est bien compréhensible qu'après un AR, il bénéficie de quelques jours de repos, d'autant plus que le décalage horaire fatigue. Même si on ne les voie pas, il doit en être de même pour les pilotes.
Je confirme, après une nuit passée à faire le hibou on est bien content de buller deux ou trois jours.
Mais je pense que je n'apprends rien à ceux qui bossent dans les trains...
EC64 a écrit:Mais ce qui nous a le plus frappé, c'est le comportement des voyageurs qui prennent stewards et hôtesses pour des domestiques, qui laissent leur place comme une porcherie... Les beauf ça existent, jeunes et vieux !!!
Oui, je confirme, la beaufitude n'a pas de limite, et une caractéristique souvent partagée par nos contemporains est que moins on paie cher, plus on est exigeant. Pour ma part je n'aurais sans doute pas eu la patience d'être Personnel Navigant Commercial (PNC = Hôtesses et Stewards), tant sont nombreux les clients qui ne connaissent pas le vocabulaire de base: bonjour, s'il vous plaît, merci, au revoir.
EC64 a écrit:Pour l'aspect "trains" vous allez être déçu, rien ou presque : un peu de métro, un tour dans la gare centrale dont les quai ne sont pas accessibles, quelques trains de fret vus depuis sur la route de l'aéroport.
T'inquiète, comme dit plus haut je m'en charge le mois prochain.
Mais d'avance désolé, les gars, y'aura que du fret. Pas de pax, pas de Via-Rail, pas de fuckin' commuter trains...
Au fait, petite remarque à l'attention des administrateurs du fofo: pourquoi ne pas joindre ce fil à celui pré-existant, "Y a-t-il des anciens de l'aéro dans le forum"? Du moins si son initiateur, EC64, est d'accord? Inutile de faire double emploi...
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."
) Mais c'était assez bruyant et secouant. Mais le mieux, bien sûr, c'était qu'on allait prendre l'avion comme une fête de voyage et de liberté, et pas comme une fournée de prévenus en rang d'oignon pour la fouille au corps à Rikers Island. Et les queues étaient moins longues à l'enregistrement. Les voyages scolaires n'allaient encore que visiter les châteaux de la Loire...
L'équipage non pas à 3, mais à 4, avec un radio-navigateur...
Dans mon esprit, aucune pollution dès lors qu'il s'agit d'avions. 
)
