Rodolphe a écrit:J'aime bien les vieux disques, c'est sympa, ça rappelle en plus parfois de bons souvenirs. Mais je ne vois aucun intérêt pour les pressages actuels, qui semblent en plus ne pas toujours être de bonne qualité loin s'en faut. Juste une mode.
scrtch crrrr scrtch crrrr
Rodolphe
Ceci-dit, je me moque mais j'en ai encore près de 800 dont 95% sont des pressages originaux des années 1965-75. Aucun ne tient la comparaison devant sa réédition en CD mais en revanche, les pochettes!
Et pour certains les étiquettes comme le fameux "Swirl" du label Vertigo. Faut voir ça tourner sur la platine.
Pour les éditions récentes, il y a du moyen mais aussi du très bon. Un défaut (récurrent) des CD sortis depuis une vingtaine d'années est leur "surdynamisation". Autrement dit, ils jouent trop fort. La raison en est simple: c'est pour pouvoir sortir un son des minichaînes équipées de baffles dont les hauts-parleurs ont des membranes en papier cul qui constituent le gros des ventes "HiFi"
J'écoute mes vinyles avec une atténuation de volume de mon ampli d'environ -43db. Il en va de même pour les CDs édités jusqu'au milieu des années '90. Avec les CDs contemporains, je dois augmenter l'atténuation à -53db pour garder le même volume. 10 db, c'est énorme.
J'ai ainsi comparé trois disques récents de vieux groupes dans leurs versions CD et vinyle ("Infinite" de Deep Purple, sorti cette année, "IV" de Santana, sorti en 2016 et "13" de Black Sabbath sorti en 2013). Dans les trois cas, je préfère de loin l'équilibre du vinyle pourtant pressé à partir de la même bande numérique. Mais pour des raisons de pure mécanique (l'aiguille sauterait hors du sillon), la dynamique est atténuée et le son est réellement moins agressif.
Pour conclure, on pourrait dire que le nouvel engouement pour les vinyles tient aussi au dévoiement de l'esprit originel qui a vu naître les CDs - pousser au maximum la qualité de reproduction - pour en faire un support low-cost souvent bâclé.