Deux éléments de réflexion :
extrait du guide Dunod de 1925 sur les chemins de fer
extrait de l'ouvrage "Le matériel roulant" de Maurice Bailleul (édition Eyrolles de1945)
Le premier texte dit que le chef de train est placé dans la vigie, sans précision sur ce qu'est la vigie.
Le principe de numérotation en 1945 évoque pour les fourgons lettres E et D la présence ou pas d'une vigie intérieure, et l'indice q si la vigie est centrale. Avec la numérotation UIC en 66, la lettre q change de signification.
La lettre E est supprimée dans les années 50, il n'y avait plus de distinction avec ou sans vigie intérieure.
L'indice q est plus intéressant, car après métallisation seul les fourgons qui disposaient d'un compartiment central pour le chef de train avait cet indice, et l'appendice en toiture avait disparue ! le q ne visait donc pas, à priori, cet appendice, sauf s'il y a eu un changement de signification.
A noter que Vincenot parle de vigie pour les guérites des serre-frein dans son ouvrage "la vie quotidienne...", mais le principe de la numérotation marchandise dans le Bailleul indique "f" pour le frein à vis (avec guérite) et"f²" pour le frein à vis (avec plateforme) pas de vigie ici.
Il est vrai que pour la plupart des amateurs de chemin de fer, la vigie est le dispositif d'observation en toiture, et sur la rame TGV de mesure de l'infra, on parle aussi de vigie pour le poste d'observation...
Alors vigie c'est le poste d'observation avec ou sans dispositif en toiture ou le dispositif en toiture par lequel on observe ?
Qui trouvera le texte réglementaire définissant le terme Vigie dans le domaine ferroviaire.