En attendant, les liens donnés par sncb_nmbs renvoient à des articles complets qu'on peut lire librement si le sujet intéresse, et qui peuvent servir de base à un débat. Mais on n'est pas obligé, donc ça ne me dérange pas.. Pour ma part je ne les lis forcément pas tous mais celui-ci, bien évidemment je l'ai lu. J'en connaissais d'ailleurs déjà les conclusions.
Lesquelles sont le fait que nous autres qui volons à haute altitude, sommes en effet soumis à un rayonnement cosmique moins "filtré" que celui qui frappe la surface de la planète (ainsi que ses habitants, animaux et végétaux), du fait de la raréfaction des molécules d'air.
Plus on monte en altitude et plus les effets de ce rayonnement sont importants. Pour mémoire, les avions de transport public certifiés pour voler à des altitudes supérieures à 51000 pieds (~16 km) doivent être équipés d'un détecteur de rayonnement cosmique. En pratique ça ne concerne que feu les Pointus (purée, déjà 11 ans qu'ils sont au hangar et au musée
), et certains bizjets. Et en cas d'alarme (exemple, lors d'éruptions solaires), on ramène les manettes au ralenti, on sort les speedbrakes (aérofreins) et on dégringole.
Et pourquoi toutes ces précautions?
Car il est démontré que les personnes qui passent plusieurs centaines d'heures par an à haute altitude (équipages, mais également les grands voyageurs professionnels - businessmen, conférenciers, sportifs, etc) sont plus sujets que les autres à des affections cutanées allant jusqu'à certains cancers. Notamment les gens qui volent dans les zones polaires, compte-tenu de l'orientation du champ magnétique de notre planète.
That's all folks..
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."