Ainsi, la remise à voitures est occupée aujourd’hui par une jardinerie, la halle aux marchandises, par un détaillant de bois. Quant à la remise à locomotives de l’annexe traction, elle fut en son temps phagocytée par les installations de la coopérative agricole départementale, avant de disparaître récemment, lors du déménagement de celle-ci.
De tels changements d’affectations sont extrêmement fréquents sur l’ensemble du territoire, illustrant les mutations normales d’une technologie datant du milieu des années 1830.
Il y a bien longtemps en effet que les voitures voyageurs ne sont plus remisées pour passer la nuit dans l’attente de la composition du premier train du matin !
Mais l’abandon de ces bâtiments illustre également le repli du rail face à la route.
Un thème intéressant à reproduire en miniature
Plutôt que de se laisser aller à la nostalgie, en regrettant les temps anciens, il peut être intéressant pour un amateur de chemins de fer contemporains de reproduire un tel environnement sur son réseau.
Alors, pour justifier la construction d’une remise à locomotives, même si vous ne jurez que par les X 73500, transformez-la en coopérative agricole, en jardinerie, en atelier de carrosserie automobile...
La firme Kibri a développé en quelques années une importante collection de maquettes d’inspiration agricole, tracteurs et outillage spécialisés dans les travaux des champs, moissonneuses-batteuses, entrepôts et divers accessoires permettant de reproduire en miniature les scènes évoquées ci-contre, apportant beaucoup de couleur et de vie sur un réseau.