Bonjour,
Ca faisait un bail que je n'étais plus venu sur le blog !
Bah, vous savez, il est des périodes de petit passage à vide qui, heureusement, ne font pas long feu.
J'en profite pour vous livrer ma petite contribution à ce fil sur la construction des aiguillages. Personnellement, je me suis lancé là-dedans il y a bien une trentaine d'années. Ca n'a pas été évident dès le départ, mais avec de la patience et de la persévérance, on y arrive.
Un conseil : établir un plan au préalable (il suffit de figurer l'axe des rails par un fin trait de crayon).
Un autre : disposer d'un outillage adéquat (meule lapidaire, mini-disqueuse, pinces diverses, fer à souder, fines limes, ...).
Ma méthode a ceci de particulier que j'utilise, à l'instar des modélistes anglais, des traverses en époxy cuivré que je découpe moi-même dans des chutes de plaques pour photogravure. Un squelette en époxy cuivré suffit, les traverses manquantes pouvant être réalisées en bois (peuplier notamment).
Mais j'ai aussi utilisé la méthode de Bruno faisant appel aux "spikes" chers aux modélistes américains.
Je vous livre quelques photos en vous invitant, si vous désirez quelques explications sur ma méthode, à rendre une petite visite à mon blog
http://astrain.skynetblogs.be/post/6153839/082008--la-voie--partie-3--la-construction-du. Cliquez sur les tags relatifs à "Voie" pour disposer d'une vue d'ensembles des posts afférents à ce sujet.
Une vue du gril terminal de la gare de Coksdorf sur mon réseau en cours de construction.
Une TJD en cours de construction et une autre terminée.
Un triple sur mesure pour mon petit dépôt en gare de Coksdorf.
Comme l'a dit Bruno, ce genre d'exercice, une fois mené à son terme, procure de grandes satisfactions, d'autant que l'on peut créer des appareils de voie sur mesure s'intégrant parfaitement dans le schéma des voies.
Ceci dit, j'utilise aussi des aiguillages Peco (code 75) et Tillig (code 83) que je ne peux cependant pas m'empêcher de modifier malgré leurs qualités.
Bon courage.