J'ai dans les cartons un projet de micro réseau, sur lequel on trouvera en termes de bâtiments une halle marchandise, un BV et une remise simple.
Je me connais, si je commence par la menuiserie et la pose des voies, il est plus que probable que j'inaugurerai le premier bâtiment lorsque mes filles feront leur service militaire...Je commence donc par là. Qui plus est, ça me permettra, lorsque je disposerai des volumes à disposer sur le réseau, de valider le tracé et l'implantation générale plus facilement je pense.
Bref, assez de blabla, les résultats.
J'ai commencé par scotcher sauvagement les dessins des murs agrémentés des parements sur le carton plume.
J'ai, découpé les murs, mais également légèrement marqué au cutter les emplacements des parements. J'ai lu, et cela confirmait ce que je pensais, qu'ajuster les parements une fois les ouvertures découpées pouvait s'avérer être un vrai chemin de croix. J'ai donc pris le parti de coller les parements (en papier Canson tout bête) dès les murs découpés. Le collage s'est fait à la colle blanche légèrement diluée à l'eau. J'ai badigeonné les parements au pinceau, puis les ai appliqué sur le mur, en tamponnant avec un kleenex pour absorber les éventuelles coulures. Sur ces matériaux, cette colle est étonnante, le collage est quasiment instantané, et manifestement solide. J'étais sceptique au départ, mais je suis maintenant convaincu.
J'ai pu ensuite découper les ouvertures en prenant tranquillement appui avec la lame du cutter sur l'épaisseur des parements, et l'opération s'est avérée d'une facilité déconcertante. Avec un bref fignolage à la lime à ongles (décidément la meilleure amie du modéliste après la carte bleue), les ouvertures sont ajustées au micro poil avec les parements. Pas de photo hélas pour cette étape, je n'ai pas été fichu de faire ressortir suffisamment les marques de cutter sur les photos.
Le montage des murs s'est fait sans souci, j'ai juste pris la précaution de positionner des renforts d'angle, toujours en carton plume, histoire d'assurer l'équerrage. Trois points de cyano sur les contacts entre murs, deux sur chaque renforts d'angle et c'est fini. J'ai fait ensuite un micro congé du mélange magique colle à bois/eau à l'intérieur des jonctions.
J'ai quand même failli perdre mon sang froid lors de la découpe et de la pose des petits bitonios supposés servir de supports aux machins qui soutiennent l'avancée du toit. Faire six pièces identiques et les coller pile poil dans le même alignement, sans trembler ni baver... grumpf... Je tremble d'avance en pensant au moment où il faudra coller les machins en question (cf supra
).
Comme je suis bête et discipliné, j'ai également passé deux couches de Gesso sur l'intégralité des murs et parements, après avoir collé les bidules d'angle. Collage d'une facilité d'ailleurs déconcertante, grâce au mélange magique. Ca rend pas mal, mais après un ponçage fin au 600. Ce truc est affreux à étaler, surtout pour un mec comme moi, pris de tremblements dès qu'il a un pinceau en main. Cela dit, ça rend bien, notamment sur les encadrements des portes et fenêtres. J'avais une angoisse à ce niveau, puisque vu que j'avais fait les découpes après avoir collé les parements, je ne pouvais pas utiliser de "retour de parements" pour masquer la tranche du carton plume. Mais finalement, je ne trouve pas ça si moche.
Derniers travaux du jour, les portes, et le gravage des pierres d'angle.
Les portes sont faites en balsa, que j'ai soigneusement entaillé au cutter et à la règle, avant de les peindre en gris (parce que je n'avais que du noir et du blanc disponibles en acrylique, voilà pourquoi en gris...). Super génial, l'humidité de la peinture a fait gonfler le balsa, et a comblé toutes mes petites entailles...J'ai attendu que ça sèche, et j'ai ressorti le cutter et la règle...
Voilà une mise en place très provisoire, avec un bout de scotch.
En ce qui concerne les pierres d'angle, j'ai tracé les délimitations avec un cutter, sur une seule façade pour l'instant, histoire de voir.
, pour un super ouvrage 
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