Merci à tous pour vos remarques très positives; je vais rougir...
Mais cela me fait très plaisir, surtout venant de la part de personnes beaucoup plus expérimentées et compétentes que moi en modélisme ferroviaire.
Il y a encore 2 ans, je ne connaissais même pas le mot DCC, c'est dire si je dois nécessairement beaucoup à d'autres experts:
- à Rodolphe pour ses conseils en matière de choix de décodeurs et pour son aimable disponibilité,
- à Locoduino. C'est un site formidable. Ceux qui y publient sont non seulement compétents, mais aussi très pédagogues,
- à d'autres sites aussi, mais qui n'avaient pas rapporté d'expériences aussi concrètes et précises, ou pas avec Arduino.
En lien avec le sujet, je vous recommande notamment la série d'articles sur un générateur DCC :
http://locoduino.org/spip.php?article19C'est cette série qui m'a définitivement décidé à tenter l'aventure DCC : ouf, je n'allais pas devoir avancer sur le vide; d'autres validaient cette approche par la pratique. Et que de tâtonnements évités avec la recommandation d'utiliser ce LM18200 (avec les raisons de ce choix).
Il me faut donc aussi remercier chaleureusement son auteur Dominique, qui, de plus, m'a aidé à y voir clair à un moment d'incertitude et de doute. Donc merci Dominique.
Il y avait, parmi vos éloges, quelques questions, auxquelles je vais me faire un plaisir de répondre (s'il n'est pas déjà trop tard).
à YanShe :
Je pense que la voie métallique, pour les trains mécaniques, a été supplantée par celle-ci, qui, d'ailleurs, lui ressemble étrangement par la forme, dès l'apparition des premières motrices à moteur électrique (BB9004 bleue et l'atypique 020T). Elle a très vite été remplacée (peu après 1960) par l'offre 'New Rail'. Malheureusement cette nouvelle version (ou peut-être les suivantes qu'on trouve aujourd'hui couramment en occasion) n'est pas compatible avec les roues des locos et wagons de cette époque : leur bandage est trop profond et le bord des roues touche les traverses! Ca fait désordre.
Je viens d'apprendre que la voie Peko 75 (me semble-t-il) serait compatible avec ce matériel roulant, mais j'ai pu trouvé, en occasion, ces bon vieux rails à ballast dont j'avais besoin.
à Morvan :
Il y avait déjà en 60, des maquettes de bâtiments :
- la 'grande' gare (dite de Maintenon, je crois) avec ses quais, visible au centre du réseau;
- un hangar à marchandise, en plastique rouge pétant (il fallait oser!), visible au fond à droite;
- divers tunnels (avec la densité des voies, je ne sais plus où mettre celui que j'ai !).
Je confirme ce que dit Burlington : pas de colle, pratiquement pas d'outil pour le montage. Et déclinables en plusieurs sous-ensembles. Bref bien conçu.
La petite gare (dite de Villeneuve) est plus tardive (et plus délicate à monter); c'est d'ailleurs un cadeau récent.
à Rockandrail :
Le plastique existait bien, oui !
Je ne connais pas le nom chimique de celui utilisé pour les supports de rails; à l'époque, il y avait aussi des pièces industrielles fabriquées avec ce matériau. Quand on le chauffe (pour refaire une soudure sur les aiguillages, par exemple), il émet une odeur caractéristique, qui pour moi est une sorte de 'Madeleine de Proust'; l'enfance renaît...
Il n'est pas extrêmement solide.
Le plastique des locos est beaucoup plus résistant. Combien de chûtes de la table, jadis, sans aucune casse; juste une fois, un point de colle qui a lâché. En démontant la 231 Pacific pour monter le décodeur, je me suis rendu-compte, pourtant, de la minceur de cette coque; c'est la structure interne qui fait la rigidité du tout. C'est très bien conçu. On voit qu'il y avait eu une réflexion approfondie pour faciliter les démontages et réparations, avec des moyens très simples et très standardisés.
En rédigeant, une autre idée aussi m'est venue : à cette époque pas de diode silicium, pas de transistor (datant de 1955, de mémoire)... Le redressement des alimentations Jouef de traction était effectué par un composant en métal (un carré de 1,5x1,5 cm) revêtu d'un oxyde (?) et qui jouait sans doute le rôle d'un cristal de galène en radio. En conséquence, on ne redressait qu'une alternance. Que de chemin parcouru...
Bref, Jouef, c'était une marque intéressante. On trouvait mieux en terme de réalisme, certes, mais c'était du matériel robuste et n'était-ce pas important ? En cas de casse, comment aurais-je réagi, à cette époque? Un désespoir, sûrement.
Je souscris aussi tout-à-fait à votre rappel sur les "jouets scientifiques". C'était assez vrai. Manipuler ces objets, voir les effets d'une tension à l’œuvre, du sens du courant, de l'inertie mécanique, ... donnait une connaissance intuitive de certains phénomènes physiques, autrement très abstraits (fem, fcem...) . Et parvenu au Lycée, cela permettait d'aborder l'enseignement de la physique avec déjà une certaine expérience pratique accumulée, une certaine familiarité. C'est sans doute toujours vrai.
à Dominique:
Je t'ai reconnu. Encore merci.
Le bus CAN; sûrement, mais j'ai découvert les articles de l'équipe Locoduino trop tard. Mon TCO était fini...
Et puis, dans mon cas, ce n'était pas forcément optimal : comme je dois tout laisser sur la table, cela aurait été trop encombrant. Mais dans le cas de maquettes ferroviaires classiquement construites, non démontables, je ne doute pas que ce moyen soit très approprié.
D'ailleurs, je pense que je vais tester en vrai, dans le cadre d'une centrale de mesures répartie. Je compte sur Locoduino en cas de besoin.
Que de souvenirs remués ...
Encore merci à tous