Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Vos réseaux et ceux que vous voulez faire découvrir aux autres membres du forum mais aussi les différentes techniques de construction, les trucs et astuces, etc.

Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar Rockandrail
01 Nov 2008, 18:47

Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots


Il est temps maintenant d’ouvrir le fil qui sera consacré à la construction de mon nouveau réseau. Comme le titre l’indique, il s’agira d’un réseau modulaire, dans un environnement urbain et utilisant comme système de voie et d’alimentation la technique à conducteur central. Pour dire simple, ce sera du Märklin. Le lecteur en aura déduit l’échelle : le 1/87ème ou H0.

Pourquoi ce choix, pourquoi maintenant?

Il convient de se rappeler (ou d’apprendre) qu’avant d’être saisi par les FDEM en novembre 2005, lors de la découverte – en simple visiteur – de leur premier réseau modulaire à l’échelle H0m, et de rapidement me retrouver enrôlé de force (bon. J’ai pas beaucoup résisté) par la branche vicinale du groupe, plus connue internationalement sous la désinence de « Saroulmapoul », collectif de modélistes aussi déjantés que doués qu’on ne présente plus, je pratiquais l’échelle N.

J’avais même atteint la phase finale de construction de mon dernier réseau à cette échelle. J’avais choisi l’échelle N longtemps auparavant car, disposant en tout et pour tout de 1m80 sur 80 cm pour installer un réseau et souhaitant pouvoir monter un réseau « bouclé », le N était ce que je pouvais me permettre de plus grand.

Rat des villes dans l’âme et dans les faits, j’avais même renoncé à construire une grande gare pour me rabattre sur une vallée raccordée à une ample coulisse souterraine partagée en 10 cantons, entièrement câblés en analogique avec des cascades de relais.

De retour d’Expométrique 2005, je me lançais dans le projet place Rouppe en H0m afin de pouvoir me joindre à l’aventure FDEM/Saroulmapoul en 2006. (Aventure mémorable dont le souvenir est à jamais gravé…mais c’est une autre histoire). De ce fait, mon réseau N est resté en l’état durant toute l’année 2006. En janvier 2007, je m’étais promis d’en reprendre la finition lorsque, étrange impression, je me suis rendu compte que cela ne m’intéressait plus du tout. Ni l’échelle, ni le thème, ni l’époque. (Enfin si, l’époque encore mais elle impliquait des sacrifices que je ne voulais plus faire).

Ni l’échelle, dis-je ! En effet, après un an de travail à l’échelle H0 sur la place Rouppe, je ne me retrouvais plus dans mon petit matériel N, malgré son indéniable qualité (la tampographie laser a permis de faire des miracles à cette échelle et la motorisation a beaucoup progressé).

Ni le thème, ajouté-je ! Plus encore que l’échelle, le thème que j’avais choisi afin d’être le plus réaliste possible compte tenu de la place disponible, une ligne traversant une vallée et longeant une rivière, était pour moi un pis-aller. Je rêvais de grande ville.

L’époque enfin! Je m’étais spécialisé dans l’époque 2 allemande. Celle de la DRG. A ce titre, j’avais accumulé une assez belle collection de modèles, très homogène et réaliste. Mais j’y étais enfermé.
Je ne pouvais pas faire rouler les grosses machines diesel que j’aime bien, comme la V200 ou les Gros Nez NOHAB ; ni les TEE (VT11.5, RAM, RGP, Rheingold 62 et tous les autres). Un glissement vers le début de l’époque 3 (en gros, de l’après guerre à 1962), me permettait de faire rouler la quasi-totalité du matériel d’époque 2 dans la livrée DB et de lui adjoindre le matériel nouveau des années 50.

Les jalons étaient donc posés : pour vraiment me faire plaisir avec des petits trains, il me fallait passer à l’échelle H0, en ville et à l’époque 3.

Dans les deux semaines qui suivaient, tout mon réseau N était entièrement démonté et le matériel commençait à être mis en vente.

L’année 2007 allait pourtant se passer à construire un autre module à l’échelle H0m (la forêt de Soignes) : j’avais lâchement cédé à l’addiction. :apero: Certains me feront remarquer - à juste titre - qu’alors que je démontais un réseau « campagnard » pour me recentrer sur l’urbain, j’entamais la construction d’un module forestier. :mur: C’était à la fois un challenge personnel (serais-je capable de le faire) et une continuité sur le thème des tramways vicinaux de Bruxelles.

Pendant ce temps, je commençais les premières ébauches de ce qui allait devenir le projet Bruxelbourg. Une chose était sûre : le réseau serait modulaire. J’envisageais même un moment de pouvoir en intégrer les modules dans un ensemble FDEM. Rapidement, une autre chose s’imposait : le réseau ne serait pas bouclé. J’avais gagné de la place en longueur mais pas en profondeur. Il me faudrait donc me contenter, au moins dans un premier temps, d’une exploitation point à point.

Enfin, vers la même époque, je découvrais l’existence d’un kit de grande gare qui répondait à mes attentes et me permettrait de réaliser ce qu’en réalité j’avais toujours voulu faire : une grande gare terminus au centre-ville et ses abords immédiats. Trop court pour faire un point à point réaliste, le projet se transformait en point à coulisse. En l’occurrence, une grande gare terminus occuperait un module, les entrées et sorties de gare avec les aiguilles, un deuxième module, et une coulisse permettrait de mettre en voie et aiguiller les trains.

Le choix du système d’exploitation

Depuis longtemps, je lisais sur les forums (ce qui me semblaient être) les déboires des adeptes du numérique. Il me semblait en effet, au fil de mes lectures, que les dits adeptes passaient le plus clair de leur temps à souder et à programmer (avec difficulté) des décodeurs, et à charcuter leurs locomotives pour tenter de les y installer.

En soi, le numérique m’intéressait en ce qu’il permettait de commander la marche des locomotives indépendamment de tout canton, de les manœuvrer à petite vitesse sans caler et d’en individualiser la commande. Mais je me refusais à programmer, charcuter, souder. J’attendais du numérique ferroviaire qu’il fonctionnât comme un bus USB : je branche et le système se débrouille tout seul.

J’ai donc commencé à me renseigner plus avant au sujet des centrales et des normes et j’ai découvert qu’il existait un système répondant à mon cahier des charges : le combiné décodeur mfx/Central Station de la vieille maison promotrice du courant alternatif. Convaincu par une démonstration, je prenais alors la décision fatidique : mon réseau serait un réseau à picots, numérique en système Motorola, piloté par la Central Station. :diable:

Comme dans le même temps, j’étais séduit par la voie C, par le challenge que pouvait représenter son intégration dans un décor soigné et que, souvenir mal refoulé malgré les usages en vigueur du côté hexagonal de Quiévrain, :siffle: j’avais gardé une image émerveillée du « système 3 rails » tournant des heures durant dans les vitrines des galeries Anspach (Les galeries Lafayette bruxelloises, aujourd’hui disparues), je n’hésitais plus et, à l’automne 2007 je devenais l’heureux possesseur d’une Central Station et revendant mon matériel N, je réinvestissais le produits de mes ventes dans des locomotives « 3 rails » et les voitures et wagons qui allaient avec. Au moment où j’écris, je me suis déjà (re)constitué une cavalerie d’une quinzaine de trains, très largement suffisante pour débuter.

Tout était donc prêt pour enfin démarrer lorsque, apprenant que le collectif BorgSaroulmapoul s’inscrivait à l’exposition de Malines, l’addiction jouant toujours son rôle, :apero: :apero: j’entamais la construction de mon troisième module H0m : la Bascule.
Entre-temps, il restait à trouver un thème au réseau.

Le thème du réseau

Trouver un thème au réseau : la ville bien entendu, la gare centrale et ses abords. Les voies et caténaires, les signaux seraient allemands, mais le matériel devait pouvoir être plus éclectique. Je souhaitais voir aussi circuler dans ma gare des trains belges, français, voire hollandais et luxembourgeois. La seule contrainte serait que le choix de la caténaire limiterait les machines non allemandes à la traction diesel ou vapeur. Et cette gare équipée techniquement aux normes allemandes aurait à se trouver dans une ville francophone !

:!: C’est alors qu’au hasard de mes lectures je suis tombé sur une vieille brochure ventant les mérites du Bruxelbourg, petit pays tellement sans histoire qu’on en venait à en oublier jusqu’à l’existence. Il y avait là tout ce que je recherchais pour mon réseau.

Je vous en livre ici quelques extraits :

Présentation des CFBB (Chemins de Fer Bruxel-Bourgeois)


Le Pays

Située aux confins de l’Allemagne, de la France, des Pays-Bas et de la Belgique, la principauté du Bruxelbourg jouit, sous l’autorité bienveillante de son prince éclairé, d’une quiétude confortable où le bien-être le dispute à l’harmonie.
Industrieux, inventif et progressiste, le peuple bruxelbourgeois a toujours été à la pointe du développement économique, social, industriel et technique.

Le Bruxelbourg est un pays francophone. Un accent typique permet au francophone étranger d’en identifier immédiatement les ressortissants. A Bruxelbourg ville, la seule langue écrite et parlée administrativement est le français. Toutefois, il subsiste dans le nord, autour et dans Linkebourg, deuxième ville du pays, une petite communauté aux origines mal connues, ayant échappé à la latinisation : les Schieve-Lavabos.
Plutôt hargneux, volontairement en dehors du consensus national bruxelbourgeois, revendicatifs et peu amènes, les Schieve-Lavabos ont obtenu des avantages sans rapport avec la représentativité de leur communauté au sein de la nation bruxelbourgeoise. C’est ainsi qu’à linkebourg, un bilinguisme officiel a cours dans toutes les institutions. Il se retrouve aussi dans l’administration locale des CFBB. Les inscriptions en gare de Linkebourg sont ainsi bilingues (Linkebourg, en Schieve-Lavabien, s’écrit Schieveburg).

Rapidement, la nécessité pour le Bruxelbourg de développer un réseau de chemins de fers modernes et interconnecté avec ceux de ses grands voisins s’est affirmée à l’esprit de tous.

Le réseau des CFBB

Bruxelbourg, capitale de la principauté, se situe à peu près au centre d’un territoire d’environ 3000 km². Le sud du pays est industriel alors que le nord, plus rural, abrite la deuxième ville du pays, la susnommée Linkebourg.
L’idée première sous-jacente à la construction du réseau des CFBB était de relier Bruxelbourg à Linkebourg et, au-delà, par une patte d’oie à quatre branches, de se connecter aux quatre réseaux voisins (DB, SNCF, NS, SNCB).

Très vite, une question essentielle s’est posée : le Bruxelbourg allait-il développer sa propre compagnie de chemins de fers ou concéder la desserte de son territoire à l’une des compagnies voisines ? Avec le bon sens qui les caractérise, les Bruxelbourgeois unis derrière leur prince optèrent pour la deuxième solution : concéder à une compagnie voisine tout en créant une filiale locale adaptée au pays : la CFBB.

Comme l’entrée de la ligne de chemins de fers sur le territoire se ferait par le nord, par Linkebourg, il fut d’un commun accord décidé de proposer la concession à la DB qui l’accepta. C’est pourquoi les chemins de fer Bruxelbourgeois utilisent les normes, la signalisation, et le type d’installations des chemins de fer allemands. La grande majorité du matériel qui y circule est également immatriculé à la DB, mais, pour peu qu’elles s’adaptent aux normes de circulation allemandes, les autres compagnies voisines sont reçues en gare de Bruxelbourg Central.

Les infrastructures

Deux options se présentaient pour Bruxelbourg ville : une gare terminus au plus près du centre ville, ou une gare de passage plus éloignée permettant de relier directement le nord au sud du pays. La majorité de la circulation se concentrant sur Bruxelbourg-ville et le raccordement aux réseaux voisins pouvant se faire par le nord, il fut décidé d’opter pour une gare terminus en centre ville. L’option nord avait en plus le mérite de calmer les immanquables revendications territoriales auxquelles se seraient livrés les Schieve-Lavabos.

Un concours d’architectes fut ouvert pour la construction de la gare de Bruxelbourg Central. Techniquement, le choix avait été fait d’une gare à 4 voies sous halle entrant en ville en surplomb, prévue pour recevoir des rames plutôt courtes. En effet, la fréquence, le confort et la régularité de la desserte primaient largement sur la capacité, le Bruxelbourg étant relativement peu peuplé en dehors de sa capitale.

Le projet présenté, inspiré de la gare de Dammtor à Hambourg dans des dimensions réduites, fut adopté à l’unanimité moins la voix du délégué Schieve-Lavabo.

Avec la construction de la gare, tout un quartier neuf vit le jour, abritant des hôtels de grand luxe et des commerces. La nouvelle rue longeant les bâtiments de la gare fut baptisée « rue de Linkebourg ». Applaudie par tous sauf par le délégué des Schieve-Lavabos, cette initiative tendait à marquer le caractère d’intégration du nord du pays au destin du Bruxelbourg tout entier.
(On a su plus tard que les Schieve-Lavabos auraient voulu que la rue fût appelée « Schieveburg Stroet », en langue Schieve-Lavabienne).

L’inauguration

Le 6 décembre 1898, avec l’aide de Saint-Nicolas, patron du Bruxelbourg, la ligne était inaugurée en grande pompe et dans la liesse générale (à l’exception de la région Schieve-lavabienne) par le Prince Pierre XXII.

L’électrification

En 1954, devant le déclin prévisible de l’exploitation du charbon, et toujours soucieux de modernité, les CFBB étudièrent la possibilité d’électrifier le réseau. Deux options se présentaient à nouveau : développer son propre système ou utiliser celui de l’un des pays voisin. La logique voulait que l’on optât pour le système allemand, en 15KV 16Hz 2/3 alternatif. En même temps, le choix d’un système en courant continu semblait un peu dépassé techniquement.

Toutefois, par souci d’équité et afin d’entretenir la bonne entente avec ses deux principaux voisins, le prince Pierre XXV fit appel conjointement à l’Allemagne et à la France pour qu’elles proposent toutes deux une offre de mise en service.

Dans les 8 jours qui suivirent, la DB fit offre pour une électrification à ses normes en 3 mois, dans la ligne budgétaire qu’avait fixée la CFBB.
La France de son côté fit savoir qu’elle nommait une commission composée de deux Enarques, un polytechnicien et trois syndicalistes chargés d’étudier le dossier. Par égard pour l’amitié Franco-Bruxelbourgeoise, la CFBB attendit le rapport de la commission.

Celui-ci fut remis deux ans plus tard. Ayant analysé l’oro-hydrogaphie du sud Bruxelbourg, le rapport concluait à la possibilité de construire une centrale nucléaire à fusion, dont les projets d’étude étaient à l’ordre du jour, en même temps qu’un barrage sur le Schievebeek, petite rivière paisible coulant au sud au nord du pays. L’énergie produite par la centrale servirait à alimenter des pompes qui rempliraient le barrage. Une fois rempli, celui-ci, par conduite forcée, activerait des alternateurs produisant un courant alternatif triphasé de 50KV. Transformé en 1500V et redressé, ce courant à son tour ferait tourner des dynamos avec lesquelles on alimenterait un alternateur situé sous la gare centrale de Bruxelbourg, qu’il faudrait démolir et reconstruire à cet effet. Ce dernier alternateur produirait à son tour du 25 KV monophasé 50 Hz permettant d’alimenter les nouvelles locomotives mises en service à la SNCF.

Tout devait être, en principe, mis en place dans un délai de 20 ans. Le coût, environ 50 fois supérieur à la proposition de la DB, était justifié par l’innovation du projet.

Malheureusement, une grève préventive appelée à l’initiative des 3 syndicalistes de la commission, afin d’obtenir une augmentation des salaires des personnels exploitant le barrage, bloqua immédiatement la mise en place des études préliminaires. Des voix tentèrent bien de faire remarquer que, le barrage n’existant pas encore, le statut et la grille de salaires des exploitants n’avaient pas encore été fixés. Mais la réponse syndicale fut que la lutte concernait la défense de l’ensemble des salariés passés, présents et à venir.

A l’unanimité moins la voix Schieve-Lavabienne, et malgré l’indéniable audace du projet français, le projet de la DB fut retenu et le réseau fut électrifié en 15KV 16Hz 2/3. Et c’est ainsi que le 31 mars 1957, la première locomotive électrique, une E52, ancienne bavaroise, faisait son entrée triomphale à Bruxelbourg Central après avoir marqué l’arrêt à Linkebourg, sous les quolibets Shieve-Lavabiens.

Depuis, le pays et la CFBB coulent des jours paisibles. Il est seulement régulièrement question de céder le pays Schieve-Lavabien aux Néerlandais, mais ceux-ci, en sages pragmatiques, le refusent obstinément. Comme on dit en néerlandais : iedereen zijn poep !
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar bakalinge
01 Nov 2008, 18:58

Ca c'est de la présentation !! :rhaaa: :rhaaa: :rhaaa:

Deja BRAVO pour ca.

Et puis HO je connais . Epoque 3 un peu moins, donc de la découverte deja pour moi.

Ensuite ..... ben j'ai hâte de lire la suite :applause: :applause: :applause:
En plus c'est un systeme de pilotage que je ne connais pas donc j'attends de découvrir là aussi :cool:

PS : j'ai déjà préparé les mouchoirs pour les larmes quand je verrai le résultat qui sera, à ne pas en douter, encore fabuleux :idea: :mrgreen:
Modifié en dernier par bakalinge le 01 Nov 2008, 19:00, modifié 1 fois.
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar Rodolphe
01 Nov 2008, 19:00

Rien que la présentation du projet est déjà du grand art en effet :cool:

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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar POMidi
01 Nov 2008, 19:01

:cool: :cool: :cool:

J'adore les réseaux qui raconte les histoires. :applause: :applause: :applause: Et celle là elle est corsée (n'est-ce pas Pascal ! :D )

Bien sur tout le monde me sera pas de cet avis mais j'ai trouvé succulent le passage sur l'étude de l'électrification. La comparaison entre les mentalités Germanique et Française est vraiment très bien vu.

Amicalement.

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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar Rockandrail
01 Nov 2008, 19:06

Vous lisez vite! :applause: C'est un projet de longue haleine. J'estime qu'il me faudra au moins trois ans pour y poser le dernier bonhomme Preiser. :mur:

J'ai oublié de mentionner qu'à l'avant du réseau, devant la gare et virant sous le pont qui la prolongera, il y aura une voie tram en H0m. Alimentée en analogique, celle-ci sera équipée d'un va et vient électronique généreusement offert par un ami bougon au grand coeur (Un gars qui aime les chats, qui pêche et qui se désinscrit souvent du forum ;) :mdr2: )

Mais laissons du temps au temps comme disait l'héritier spirituel du maréchal Pétain. :diable: Si tout est clair dans mes petits neurones vieillissants, il y a du travail avant d'arriver à quelque chose de montrable. 8-)
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar POMidi
01 Nov 2008, 19:16

Cela ne m'étonne pas: 3 ans c'est peu pour un projet pareil.

Comme base de la gare je suppose que c'est les excellents éléments de gare surélevée de Marklin que tu va utiliser ? Très chouette projet; ces éléments en viaduc sont un bon moyen d'arriver à faire quelque chose de cohérent dans un ensemble sur une surface serrée et un maintenant le train en élément central puisque il est positionné au dessus du décor.

Bon courage pour ce nouveau projet.

Pierre
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar La Mouette
01 Nov 2008, 19:17

Je t'admire pour la clarté de ton projet de reseau fixe Pierre. Moi j'ai decidé de mettre le mien, sur lequel je planche pourtant depuis deux ans, en sommeil. Il n'est pas mûr.
Voilà pourquoi je tente une autre approche avec un projet uniquement -ou presque- de nature cosmetique : Trappes.
Cosmetique tendance historique ajouterais-je même.

Bonne continuation et bon courrage. Et au plaisir de lire la suite tres bientôt. :cool:
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar Rockandrail
01 Nov 2008, 19:25

La Mouette a écrit:Je t'admire pour la clarté de ton projet de reseau fixe Pierre. Moi j'ai decidé de mettre le mien, sur lequel je planche pourtant depuis deux ans, en sommeil. Il n'est pas mûr.
Voilà pourquoi je tente une autre approche avec un projet uniquement -ou presque- de nature cosmetique : Trappes.
Cosmetique tendance historique ajouterais-je même.

Bonne continuation et bon courrage. Et au plaisir de lire la suite tres bientôt. :cool:


Trappes est un projet grandiose car il a pour ambition de coller étroitement à la réalité. :cool: Bruxelbourg est une sorte de pirouette afin d'y échapper, justement. :D
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar La Mouette
01 Nov 2008, 19:29

Oui coller etroitement à la realité c'est ce que je fais -ou essaye de faire- toujours. C'est tellement plus simple que de trouver un scenario et de se casser la nenette pour inventer quelque chose. :cool:
C'est une des raison qui font que mon projet de reseau fixe pietine : il faut que je trouve le savant melange entre realité et fiction et je suis bien trop integriste de la chose ferroviaire et bien trop terre à terre pour y parvenir. Enfin pour le moment seulement j'espere.
En tous cas je te le redis je suis seduit par ton projet. :yin
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Re: Bruxelbourg Central – Un réseau modulaire urbain à picots

Messagepar Rockandrail
01 Nov 2008, 19:30

POMidi a écrit:Cela ne m'étonne pas: 3 ans c'est peu pour un projet pareil.

Comme base de la gare je suppose que c'est les excellents éléments de gare surélevée de Marklin que tu va utiliser ? Très chouette projet; ces éléments en viaduc sont un bon moyen d'arriver à faire quelque chose de cohérent dans un ensemble sur une surface serrée et un maintenant le train en élément central puisque il est positionné au dessus du décor.

Bon courage pour ce nouveau projet.

Pierre


La base de la gare se fera sur deux kits complémentaires commercialisés par TRIX il y a quelques années et reproduisant la gare "Dammtor" à Hambourg. C'est une gare de passage que je vais transformer en gare terminus tout en la raccourcissant un peu. Le bâtiment sur mon réseau fera tout de même 1125 x 400 mm. Cela va me changer de la halte de Groenendael.

Dammtor-photo05.jpg
Gare Dammtor - Hambourg
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