Oublier l'insupportable sotte qui interroge...
Strauss n'est pas habituellement son compositeur de prédilection, c'est bien plus Bruckner, par exemple. Mais dans certaines œuvres, ou Strauss oublie sa virtuosité et fait preuve d'une profondeur et d'un lyrisme de très grande venue, alors Celibidache oeuvre lui aussi, admirablement. Donc dans Tod und Verklärung (opus de jeunesse !), et à l'autre bout, l'ultime floraison, les 4 derniers lieders :
O weiter, stiller Friede!
So tief im Abendrot,
wie sind wir wandermüde -
Ist dies etwa der Tod?
Pour ce chant ultime, je recommande Karajan / Janowitz. Gundula Janowitz y est définitive (chose normalement impossible, mais là, vraiment, c'est à tomber à genoux...).
Bon, je file très vite...