Hello gentlemen.
Basiquement, en Amérique du nord, tout type de loco est couplable en UM avec tout type de loco. Besoin de remorquer un train? On connaît l'effort de traction à fournir pour bouger tel tonnage sur telle ligne, on connaît l'effort de traction de chaque modèle de loco individuellement, et on prend ce qu'on trouve au dépôt en fonction du besoin du jour. C'est comme ça qu'avec une compagnie comme le Canadien National, on pourra trouver en tête de convoi une vieille GP9, suivie par exemple par une GE AC4400 flambant neuve.
Mais j'imagine que votre question ne porte pas sur ce point.
Vous parlez bien du/des groupe(s) de locos de pousse (Helper units) par rapport aux locos de tête (road units), n'est-ce pas?
Alors il y a deux possibilités:
-Les "manned helpers": il y a un équipage dans chaque groupe de locos "helpers", qui gère son action de façon empirique, grâce à son expérience et à sa connaissance de la ligne parcourue. Ce type d'opération est en train de disparaître complètement des réseaux américains.
-Le "Distributed Power Unit" (DPU), qui devient la norme. Les locos, là, sont télécommandées depuis la machine de tête. Mais vous me posez une colle sur ce qui se passe concrètement. Le machiniste dans la loco de tête dispose-t-il d'une commande complète pour le/les helper unit(s)? Ou cela fonctionne-t-il comme le suggère EC64?
Bonne question, dont je découvre que j'ignore la réponse.
Mais vous ne vous languirez pas longtemps, il se trouve que j'ai fait la connaissance il y quelques mois avec un conducteur de chez CSX, un gars charmant qui par ailleurs vient régulièrement en Europe avec sa femme faire des excursions ferroviaires, ce qui m'a permis de les revoir il y a un mois, et je lui poserai la question.
J'aurai appris un truc nouveau.
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."