par POMidi
12 Sep 2014, 10:23
Bien d'accord.
Encore un exemple, lamentable, du fait que les frontières ferroviaires semblent imperméables. bien évidement cela n'est pas facilité par l’antagonisme historique entre la SNCF et la Bahn.
C'est aussi là que l'on voient la nullité des politiciens franchouillards tous bords confondus: ils payent pour des services hors de prix, qu'ils préfèrent arrêter quand cela devient financièrement intenable. Comme il n'y connaissent rien ils ne savent pas imposer, voir profiter de l'occasion pour installer un opérateur alternatif. Quand l'on voit l'organisation des transports, entre trois pays, autour du lac de Constance, l'on sait que cela marche ailleurs. D'accord, cela est facilité par l'unification technique historique autour du 15 KV 16 2/3 Hz, mais ce n'est plus vraiment un obstacle convainquant. Depuis la généralisation des chaines de tractions à semi-conducteurs et moteurs asynchrones, le matériel bi-fréquence ne pose plus de problèmes insurmontables; d'ailleurs les nouveaux matériels TER, Régiolis et Régio 2N, ont été prévus avec des versions bi-fréquence, que personne n'a encore commandé à ma connaissance. La frontière technique est donc devenue un prétexte, comme bien d'autres arguments.
En attendant les dizaines de milliers de frontaliers se rabattrons, effectivement, sur l'autocar où le covoiturage, qui lui est en plein boom.
Salutations amicales.
Pierre
Grand commandeur de la banane jaune