Cela fait déjà quelques mois que je souhaitais faire une petit voyage en Allemagne pour le plaisir, les petits trains et quelques achats domestiques...
Jusqu'à présent, ma destination favorite était Aachen (Aix la Chapelle) en Thalys, mais les places au tarif FIP (agent des chemins de fer) deviennent de plus en plus difficile à obtenir et quand on a l'aller ou n'a pas le retour. Et depuis il y a les contrôles dit de sécurité, alors là NON !
A défaut d'Aix la Chapelle, j'ai pensé à Sarrebruck, l'occasion d'un tour en ICE, mais le magasin de trains est loin de la gare, ou Khel, mais là pas de Galeria (Kaufhof), les soldes primant sur les petits trains, se sera Sarrebruck.
Comme Thalys, pas simple pour les billets, finalement, sans exigence sur la date et la classe, nous réussissons à avoir des résa en 1ère cl (rien en seconde (*). En principe, il y a des collations, petit déjeuner ou repas léger selon l'heure, incluse dans le billet.
Départ prévu à 9h10 par une rame Euroduplex. Aucun contrôle pour l'accès au quai ni à la rame (vigipirat ?), c'est pas plus mal !
La rame est peu chargée en 1ère (40% ?). Le steward passe distribuer des journaux, au choix le Monde ou Die Welt et il nous laisse la carte du bar, bizarre.... un doute m'envahit à la lecture d'une mention sur la carte.
Il repasse plus tard, avec son chariot de boisson, nous demandons des cafés, qu'il va chercher au bar et il nous précise qu'il passera encaisser plus tard (2€50 le café - prix normal TGV). Je lui demande ce qu'il en est de la restauration "offerte" en 1ère cl, et il nous répond que le service est supprimé depuis le 1er janvier. Je lui dit que le prix des billets n'a pas été réduit pour autant, on lui a déjà fait la remarque. J'ai le sentiment désagréable de m'être fait arnaquer (pour le tarif FIP, ce service représentait au moins 50% du prix du billet (**), mais avec la SNCF actuelle tout est possible, surtout le pire (cf taxe d'échange des billet).
Le voyage se déroule sans problème, la vitesse de croisière se maintient au environ de 300 km/h, la vitesse maxi que j'ai pu observer était de 317 km/h.
Une chose m'a cependant étonné, c'est l'inclinaison ressenti et visible de la rame dans les courbes, comme dans un train pendulaire. Je n'avais pas observé ce phénomène jusqu'à présent. Nous arrivons à l'heure à Sarrebruck (10h55). Quelques policiers allemands sur le quai mais aucun contrôle de police. Je croyais les frontières fermées.
Nous faisons nos achats, un bon repas et regagnons la gare pour le retour, ICE à 15h02.
Quelques photos en gare
Une Traxx CFL de location en attente
Un X 73900 Lorraine en provenance de Forbach
Une belle rame BR 425
Et notre ICE entre en gare avec quelques minutes de retard
(effet bizarre de l'appareil photo sur la face avant)
Nous avons une résa dans la voiture 26, la mixte restaurant. Les places réservées étant indiquées (bon point/TGV), nous nous installons à deux places libres mieux disposées. Première impression, l'espace disponible.
De nombreux policiers français montent à bord, mais pas de contrôle visible. Le train part, mais à l'approche de Forbach, il ralenti et s'arrête en gare le temps que les policiers descendent en escortant de probables clandestins...
La rame repart. J'observe que l'écran indique la vitesse même sur le réseau classique (bon point/TGV). A bord le personnel assure un service permanent de restauration auprès des clients de 1ère cl, et ce sera le cas sur tout le trajet (pas de rares passages comme sur le TGV). Les boissons sont servies dans de vrais verres, les cafés dans des mugs, et les plats dans de vrais assiettes avec de vrais couverts en inox. Pas de gobelets et d’assiette en carton et couverts en plastique comme sur le TGV.
Pour revenir sur la suppression du service à la place dit "offert" mais facturé dans le prix du billet, il était nul par rapport aux prestations ICE, les clients allemands ne devaient pas vraiment apprécier ces dinettes dans une boite en carton !
Quant à la vitesse de l'ICE sur la LGV, beaucoup de mal semble-t-il pour maintenir la vitesse. On lit le profil à la vitesse pratiquée, en rampe la vitesse chute aux environs de 250 km/h, en pente elle dépasse les 300 km/h.
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Malgré le retard au départ et l'arrêt imprévu à Forbach, nous n'aurons que 3 minutes de retard à Paris, donc à priori une belle marche.
(*) J'ai vérifié que l'occupation en seconde était de l'ordre de 60/70% et donc de nombreuses places disponibles. Autant je comprends que l'on nous refuse des places si les rames sont chargées, autant il est détestable de refuser des places dans de telles conditions.
(**) Sur Thalys, lorsque la restauration en 1ère cl a été généralisée tout les jours de la semaine, les billets FIP 1ère cl ont doublé le week-end, prenant ainsi en compte la part restauration.