SAVAJOL a écrit:Pour ajouter au tableau de cette histoire, il faudrait regarder aussi l'emmarchement des nouveaux matériels comme le Regiolis (apparement sur la photo du journal ?) et les anciens matériels assurant la desserte. Même les Z2 et Corails doivent être plus accessibles. Qui a décidé de mettre ce matos en circulation sur cette ligne ?
Mine de rien, cette remarque met le doigt sur la question qu'il faudrait, peut-être, se poser avant tout...tant elle semble frappée au coin du bon sens
Avec l'avantage, au passage, d'élargir le champ des responsabilités éventuelles, ...au delà de dame SNCF.
Parce que, d'après ce qu'on peut comprendre de l'extérieur, la gare en question se situe au bout du bout de la "ligne de la Bresse", dont le début est à Dijon...
En région administrative de la Bourgogne Franche Comté, par conséquent.
Et donc dans la région qui a passé commande de 40 rames Z 51500
(les fameuses "Régiolis" dont on parle), partagées par moitié grosso-modo, entre le type "régional" et "intervilles"
(ce qui fait, si j'ai bien lu, qu'ils sont à plancher bas intégral et qu'ils disposent de "combe-lacune" automatique sur la porte d'accès prévue pour les voyageurs en fauteuil roulant, mais sans "double-portes pour faciliter la montée et la descente des voyageurs).
Des engins, de ce fait, dont on peut penser qu'ils doivent le plus possible être mis en ligne, ne serait-ce que pour bien rendre "visible" la politique des transports menée par une région qui s'est quand même offerte, à elle toute seule, le quart des rames du genre qui ont été mises en service, au départ, sur toute l'étendue du pays.
Partant de là, on pourrait presque dire, si on était malicieux, que le fautif n'est pas forcément, ni uniquement, celui (celle) à qui l'on pense.
Du reste, on voit bien dans l'article que les voyageurs se plaignent à la SNCF, mais que c'est le vice-président de la Région qui se sent obligé de répondre.
Mais, bien sur, il y a peut-être d'autres explications au problème. Néanmoins, c'est une dimension de notre monde (ferroviaire) d'aujourd'hui qu'il faut sans doute avoir en tête.
En se souvenant que lorsqu'il a présenté, en 2013, au Ministre des transports de l'époque, sa "méthode d'analyse et les critères qui serviront à arbitrer entre les projets d'infrastructures", le président de l’AFITF [i](pour "agence de Financement des infrastructures de Transport), a dit que la mise en circulation des trains doit respecter, en gros, 5 règles :
1) compétitivité économique;
2) réduction des inégalités territoriales;
3) bonne empreinte écologique des projets;
4) absence de nuisances pour la santé (et un peu aussi, à la sécurité);
5) et surtout, une bonne valeur nette de chaque euro investi.
Mais, j'ai eu beau chercher partout dans son rapport, il n'a rien dit sur les vieilles dames qui veulent simplement monter dans un train arrêté dans "leur" gare... [/i] SAVAJOL a écrit:
Ben finalement on ne fera rien, surtout quand les gars de la voie se retrouvent avec des Gendarmes chez eux à 6 heures car accusés par des assoc de sauvegarde de la nature d'avoir coupé un de NOS arbres (sur nos emprises) où nichait une espèce d'oiseau rare .
Quand même un petit peu curieuse,
pour ne pas dire limite, cette démarche de la maréchaussée...
Qui semble bien, en effet, avoir un peu mis de côté le fait qu'un salarié n'est, en principe, pas responsable, civilement comme pénalement, à raison des actes ou des faits qu'il accompli dans le cadre de son travail, sur instruction de son employeur.
C'est pourtant acquis depuis les années 2000, avec la modification en ce sens de l'article L 121-3 du code pénal
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417208/, visant tous ceux qui n'agissent pas dans le cadre d'une "délégation de pouvoirs de leur employeur"
(en clair, tous ceux qui ne font que faire ce qu'on leur dit de faire, sans pouvoir prendre d'initiatives). Bien sur, cela peut parfois être un peu plus compliqué... et je n'aurai garde d'en dire plus, sans savoir vraiment ce qui s'est passé, qui en a décidé, etc...
Mais quand même, 6 heures du matin, cela paraît un peu exagéré