Voici ce que Raoul DAUTRY disait en 1929 face à une épidémie de tuberculose :
…"
Face à l’ampleur de la contamination, les compagnies ont différentes motivations pour agir. Raoul Dautry, directeur en 1929, annonce aux médecins du réseau de l’état, « pour améliorer la vie et le rendement du réseau, il faut pour cela améliorer la vie et le rendement du personnel et cela nécessite votre intervention. Le chemin de fer n’est pas une usine genre Ford où la valeur de l’outillage l’emporte sur celle de l’homme qui est encadré, dirigé, contrôlé. C’est un ensemble de petites usines dispersées au long de plus de 9 000 kilomètres de voies où l’homme et le personnel de maîtrise sont livrés à eux-mêmes, et produisent d’autant plus que leur santé physique et morale est plus parfaite » [20]
[20]
Dautry Raoul, Métier d’homme, Paris, Plon, 1937, p. 253.. Il les exhorte donc à faire leur travail avec sérieux et diligence pour le bien de tous et du service"...
Bribe de texte issu de :
https://www.cairn.info/revue-d-histoire ... ge-59.htm#Où il est décrit la montée en puissance de la médecine du travail et de l'effort social envers les cheminots.
Etude qui fait furieusement écho à la baisse de la protection sociale dans notre pays où, tout coûte … tant que les puissants/actionnaires n'y perdent pas trop ?
Ont pourrait aussi dire : alors, et les routiers ? Les routiers, pourtant souples en conditions de travail), sont sinistrés en terme de conditions et protection sociale au travail.
Si ils font défaut suite à une épidémie, il est a considérer que l'état actuel du chemin de fer en France ne permettra pas d'assurer la relève en terme de transport de marchandise (échanges de biens sur laquelle notre économie tertiaire est basée).
Passons sur l'impéritie du pouvoir à prévoir ce type de scénario et à le gérer, tellement ce secteur a été dérégularisé pour le bien de tous … ou alors, ce serait un sacré virage.