La ligne Paris - Liège

[Eugène L]

Bonjour,

Eugène Lefaucheux, armurier parisien de 1854 à 1881, délocalisa sa production d'armes de Paris à Liège en 1865.
Ceci dans un soucis d'amélioration de marge et de savoir faire de la place de Liège.
Au courant du printemps 1865 il transféra tout sa machinerie lourde, par train afin d'équipé sa nouvelle usine.
Ensuite il achemine sa production brute de Liège à Paris pour finition.

Comment faut-il m'imaginé le fonctionnement de cette ligne Paris - Liège - Paris?
Depuis quand cette ligne est elle ouverte?
Quel type de matériel roulant ?
Par qui , comment ?
Etant vraiment néophyte dans ce domaine je voudrais en savoir plus pour mieux comprendre .
Merci à vous

Eugène L
www.lefaucheux.net

[sncb_nmbs]

Bonjour,

Fameuses recherches que voilà, et une page web richement fournie.

En regardant pour te répondre, j'ai croisé ceci littlegun tu connais certainement.

Pour apporter une réponse à une de tes questions : "Depuis quand cette ligne est elle ouverte?"

Si expéditions par le rail, je pense au réseau du Nord-Belge

Au départ de la Cité Ardente :

- La ligne 125 est une ligne de chemin de fer belge reliant Liège à Namur. historique

- La ligne 130 Namur - Tamines - Charleroi Sud, historique

- La ligne 130A, Charleroi - Erquelinnes frontière (vers Jeumont en France), historique

Gare de frontière belge : Erquelinnes et Jeumont pour la France

- La ligne de Creil à Jeumont est une ligne de chemin de fer du Nord de la France, historique

Voilà déjà pour le trajet ferroviaire de l'époque.

[Eugène L]

Bonjour,
Merci sncb_nmbs pour ses premières pistes, je vais les explorer de suite .
Oui Littlegun je connais, j'y participe régulièrement au niveau des recherches, ce site est une vrai mine de renseignements .

Amicalement
Eugène L .

[sncb_nmbs]

Avec plaisir.

Une autre piste à creuser, est le transport fluvial !

Sur la page Wikipedia consacrée à la Meuse (le fleuve) on y lit par deux fois :

L'historien Marc Suttor considère que le fleuve au Moyen Âge, de Sedan à Maastricht, se comparait en importance par le trafic à la Seine et au Rhin (3), fleuves qui permettent encore aujourd'hui l'acheminement des marchandises vers les trois ports fluviaux les plus importants d'Europe, Paris, Duisbourg et Liège.

Elle fut aussi la colonne vertébrale de l'évêché de Liège, devenu principauté épiscopale dans la seconde moitié du Moyen Âge. Ainsi l'autorité du Prince-évêque s'étendait-elle sur des faubourgs (ou des villes entières) reliés entre eux par le fleuve : Dinant, Namur, Andenne, Huy. Dans chacune de ces villes, un pont et une église dédiée à Notre-Dame percevaient un droit de passage, alimentant le trésor épiscopal.

Marc Suttor considère que le trafic sur la Meuse se compare avec celui de la Loire, de la Seine et du Rhin, notamment du vin, la principale marchandise transportée sur les grands fleuves européens au Moyen Âge et à la Renaissance, un trafic égal au xvie siècle à la production bordelaise de vins (26).

conforté par un passage de ce bouquin : Bulletin d'Histoire liégeoise IV (1931-1932) (1re partie) - Persée descendre jusqu'au niveau de la page 384

Mais ce n'est qu'une