Après avoir peiné sur mon index des locomotives,Je reprend mon étude (à petite vitesse, pour cause de fabrication de réseau), en abordant le chapitre des machines à voie métrique incorporées à la DR aprés 1949. La première de ces machines n’est pas inconnue des amateurs français, bien qu’elle joue l’Arlésienne depuis son arrivée en France. C’est aussi une vieille connaissance des „gens à G“.2-3 Locomotives à voie métrique2-3-1 "Série" 99500 - 99 5001
Cette machine, comme celle qui suit dans l’exposé, provenait du „Spremberger Stadtbahn“, un réseau à vocation principalement industrielle, destiné à desservir les nombreuses industries de la ville de Spremberg (par wagons montés sur trucks porteurs) et les mines de charbon des environs.
La ville de Spremberg est située à la frontière sud de l'ancien Brandebourg (au sud-est de l’ex RDA), à proximité des Muskauer Waldbahnen, que nous avons décrits plus haut.
Comme ce réseau ne fut jamais incorporé à la DR, il ne sera pas décrit plus précisément. Toutefois, à sa fermeture en 1956, les deux locomotives les plus récentes du réseau (n° 11 et 12) furent incorporées au parc de la DR sous les numéros 99 5001 et 5201.
La 99 5001, ex n°11, avait été construite en 1925 par Borsig. C’était la première et la seule machine à vapeur surchauffée du Spremberger Stadtbahn. Du type 020T, comme presque toutes les machines de ce réseau, c’était une machine moderne, d’une masse respectable, affectée à la traction des trains de charbon.
En 1956, les ateliers de Görlitz la munirent du frein à air comprimé, de l’éclairage électrique et de tampons et attelages appropriés avant de l’expédier dans le Harz.
N.B. Les lignes du Harz seront décrites ultérieurement, avec les locomotives d'origine de ces réseaux.Compte tenu de ses caractéristiques peu appropriées à ce réseau, elle fut cantonnée au service de manœuvres à Nordhausen, puis à la desserte d’embranchements industriels par trucks porteurs à Wernigerode.
Mise en réserve en 1964, puis réformée en 1967, elle fut vendue en 1973 à M. Prévot, qui voulait l’utiliser sur la ligne Dunières-St.Agréve, après une révision générale. Mais sa charge à l’essieu de plus de 10T et sa configuration d’essieux firent qu’elle ne put jamais y être mise en service.
La „Kleine Dicke“ (comme l’appellent affectueusement les amateurs allemands qui rêvent de la récupérer) dort toujours dans sa remise de Portes-lès-Valence, où de rares visiteurs peuvent l’entrevoir, à côté de la 99 5611 (dont nous parlerons plus loin).
Photo tirée du "Bimmelbahn Forum", avec d'autres montrant aussi la 99 5611 dans sa remise:
http://www.boards-4you.de/wbb13/60/thre ... 106&page=1 Côté modélisme, cette machine n’a pas fait l’objet de reproduction dans les petites échelles, du moins à ma connaissance. Elle est par contre bien connue des anciens LGB-istes, bien que sa reproduction soit assez médiocre. Elle est en effet perchée sur un châssis de trop grand empattement et aux trop grandes roues, issu de la "Stainz". LGB a fait bien mieux depuis.
Photo tirée de LGB-fan.de :
http://www.lgb-fan.de/forum/verkaufe-lg ... t1057.html
! La 040T n° 99 4402 fut très vite réformée, mais il semble que notre 020T n° 22 resta sans numéro DR sur les flancs pendant plusieurs années. (Je sais, tout cela n’a aucune importance, mais je ne m’en lasse pas!
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