un métier: cheminot

Les photographies, les récits, tout ce qui concerne le chemin de fer ancien.

Re: un métier: cheminot

Messagepar Cisalpin
04 Avr 2018, 15:42

Bernard Bayle a écrit:
Bernard dit Papy a écrit:La déformation professionnelle ça te suit toujours :siffle:
Cordialement
Bernard dit Papy :vieux:

Ajoute à ça l'émotion ! :mdr: :mdr: :mdr:


C'est exactement à ça que j'ai pensé quand j'ai vu ta coquille :mdr:
Amicalement

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Re: un métier: cheminot

Messagepar domi
04 Avr 2018, 21:42

Merci pour ton intervention Bernard. L'avis d'un insider chevronné est toujours essentiel. Ceci étant, il sera difficile de me faire me départir de mon idée sur la question... :roll:

Bernard Bayle a écrit:Tiens, l'autre jour l'économicomédiaticojournaliste François Lenglet disait : " la reprise est là, la production des marchandises reprend et pour les transporter, il faudra plus de camions" ! Alors le fret ferroviaire : "circulez, y a rien à voir"….


C'est bien le malheur. Dans l'inconscient collectif français, train = passagers, et marchandises = camion. :evil: On n'en sort pas. Mais à la décharge de ce "pauvre" journaleux, la SNCF n'aide pas à changer de paradigme... :roll:

Bernard Bayle a écrit:Maintenant, regarder le transport de marchandises à quelques milliers de km vers l'ouest et le trouver intéressant : oui, c'est grand, tout simplement adapté à la taille du continent. Attendu que tu t'intéresses comme moi à ce chemin de fer grandiose, tu as certainement déjà vu :
- des photos de Big Boy ou d'Allegheny en tête d'interminables trains de marchandises.
- une vidéo de la Challenger 3985 UP, seule en tête de 130 wagons "double-stack" croisant un train équivalent avec 4 locomotives Diesel en tête. On ne peut pas comparer nos deux continents, et on ne peut pas se limiter à ce qu'on voit de nos jours. Il faut aussi prendre en compte l'histoire. Chez Hispano-Suiza on disait : "le furur a besoin de sa légende".


J'ai en effet visionné les vidéos que tu évoques. ;) Mais l'Europe elle-même est un continent. Quand on voit le puits sans fond des camions qui transitent par la France allant par exemple de la Hollande vers l'Espagne, on ne peut que se dire qu'il y a du business à établir au profit du rail. Inversement, aux Tazunis, une compagnie comme le Florida East Coast réussit à rentabiliser le transport de conteneurs entre Miami et Jacksonville (350 miles, soit ~600 km). Et chez nous, il y a encore pas si longtemps, l'Agrivap réussissait à faire du business rentable en convoyant des rouleaux de carton et de papiers sur ... 16 km. Et aurait pu continuer à le faire longtemps, s'il n'y avait eu l'application d'un règlement à la c.. lui valant de devoir rétrofiter ses wagons avec je ne sais plus quel équipement du type "ouverture du parapluie administratif".

Bref, plus ça va et plus je suis révolté de cette "fatalité" qui n'en est pas une, mais qui est le résultat d'un je-m'en-foutisme généralisé de la part des pouvoirs publics, et de la SNCF dont la hiérarchie, constituée de hauts-fonctionnaires sans vision, n'a aucune volonté d'inverser la tendance (la lecture du rapport Spinetta, lui-même de profil énarque/polytechnicien, je ne sais plus, et haut-fonctionnaire, l'accrédite)... Et de ce fait, je n'en veux même pas aux impétrants de cette nouvelle grève. Je suis un libéral convaincu, je suis plus que jamais attaché à la liberté d'entreprendre. Mais je suis simplement désespéré de ce capitalisme oligarchique, qui fricote avec le pouvoir politique et médiatique, qui ne promeut pas l'initiative individuelle, mais qui préfère rester dans l'illusoire confort de l'entre-soi.

Voilà, je vide mon sac une fois de plus, et ça fait du bien. :roll:

Je pense que ce n'est pas toi qui me contrediras.. ;)

Domi
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Re: un métier: cheminot

Messagepar Bernard Bayle
06 Avr 2018, 08:44

Salut Domi,
Je partage globalement ton sentiment avec toutefois un commentaire personnel. Je ne suis ni un manager, ni un entrepreneur ou exploitant, mais un simple cheminot qui a fait sa carrière aux études du matériel roulant (du moins certains matériels, tout est à peu près dit dans le récit).
Tu écris :
Quand on voit le puits sans fond des camions qui transitent par la France allant par exemple de la Hollande vers l'Espagne, on ne peut que se dire qu'il y a du business à établir au profit du rail.

Tu penses à une autoroute ferroviaire Nord-Sud qui verrait circuler 300 trains/jour montants et descendants. Ceci pourrait générer 2000 à 3000 emplois pour en détruire 50 fois plus, sans compter les taxes sur les carburants qui ne rentreraient plus. A ton avis, aurais-tu tant d'écoute que ça ? Tant qu'il y aura du pétrole, l'écologie restera un objet de distraction.

Bref, plus ça va et plus je suis révolté de cette "fatalité" qui n'en est pas une, mais qui est le résultat d'un je-m'en-foutisme généralisé de la part des pouvoirs publics, et de la SNCF dont la hiérarchie, constituée de hauts-fonctionnaires sans vision, n'a aucune volonté d'inverser la tendance (la lecture du rapport Spinetta, lui-même de profil énarque/polytechnicien, je ne sais plus, et haut-fonctionnaire, l'accrédite)... ...Mais je suis simplement désespéré de ce capitalisme oligarchique, qui fricote avec le pouvoir politique et médiatique, qui ne promeut pas l'initiative individuelle, mais qui préfère rester dans l'illusoire confort de l'entre-soi.

Oui, mais alors : tu ne serais pas satisfait de ces dirigeants d'une Entreprise Publique qui changent de logo tous les 15 ans, qui changent d'appellation de leur branche "voyageurs" tous les 5 ans, qui entament la 4ème livrée des matériels Ile-de-France etc…et pour couronner le tout, qui ont osé renommer notre TGV INOUI !

Ne serais-tu pas du genre "anti-caste" dirigeante ?

N'oublions pas la parole de Louis Gallois durant sa présidence : " la SNCF sera l'Entreprise Publique de référence en Europe". He had a dream….

Allez, un peu d'ironie ne fait pas de mal :siffle:

PS: suite aux cacas de la gare Montparnasse, j'avais entendu que SNCF investirait 150 M€ pour améliorer sa communication en cas de crise. Hé bien vois-tu, je serais plutôt du genre à investir 150 M€ pour que ça aille mieux plutôt que de mieux expliquer pourquoi ça va mal.....
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Re: un métier: cheminot

Messagepar domi
06 Avr 2018, 11:53

Totalement d'accord avec ce que tu écris, Bernard. Et en effet sur la question de la TIPP, ainsi que celle de l'emploi qui ne serait pas simple à régler avec un renouveau du rail, depuis 50 ans que les pouvoirs publics ont délibérément favorisé la route (Ce qui me fait d'ailleurs ne pas éprouver le moindre remord de rouler en Passat diesel, malgré les remontrances continues de la part des médias et des politocards, mais c'est un autre débat ;) ).

Et c'est pour cela que si inversion de tendance il devait y avoir un jour pour le fret, cela viendrait à mon avis uniquement de l'investissement privé. Seul problème, la France a toujours été culturellement et historiquement un pays de rond-de-cuir, et pas d'entrepreneurs. Ceux-ci sont de toute façon découragés de créer des affaires s'ils ne sont pas "introduits" dans les cercles du pouvoir.

Peut-être un jour Warren Buffet, l'actionnaire principal de BNSF, la plus importante et la plus rentable compagnie ferroviaire mondiale, sera-t-il intérressé par l'idée ? :siffle: :diable:

Domi
Modifié en dernier par domi le 06 Avr 2018, 15:57, modifié 1 fois.
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Re: un métier: cheminot

Messagepar hmc
06 Avr 2018, 12:49

domi a écrit: Seul problème, la France a toujours été culturellement et historiquement un pays de rond-de-cuir, et pas d'entrepreneurs. Ceux-ci sont de toute façon découragés de créer des affaires s'ils ne sont pas "introduits" dans les cercles du pouvoir.
Domi

Bonjour,
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Re: un métier: cheminot

Messagepar Pierre bis
10 Avr 2018, 08:55

Bernard Bayle a écrit:Tant qu'il y aura du pétrole pas cher (NDLR), l'écologie restera un objet de distraction.


En parcourant l’histoire des chemins de fer ces 60 dernières années, je constate que la vision de l’opinion et des pouvoirs publics (les deux s’influençant mutuellement) sur le chemin de fer est directement liée aux prix du pétrole.

J’ai un livre de « géographie des chemins de fer français » datant de 1959 dans lequel il y a une carte qu’il faudra que je publie ici, qui montre les électrifications prévues à court terme. Parmi elles Le Mans-Nantes et Bordeaux-Montauban qui devront attendre encore plus de vingt ans. C’est qu’en 1959 la crise de Suez était toute fraîche dans les mémoires alors que, dans les années 60, le prix très bas du pétrole a conduit à une politique du « tout Diesel » (avec la variante Turbotrain) pour les grandes lignes pendant qu’on fermait les petites. Puis vinrent les chocs pétroliers et le train rentra plutôt en grâce. Dans les années 2000, le prix élevé du pétrole conduisit à un bref « âge d’or » du chemin de fer dans les esprits, mis en avant aussi dans le cadre du « Grenelle de l’environnement ».

Ces dernières années, la chute des prix du pétrole correspond comme par hasard à une nouvelle mise en cause du chemin de fer, qui n’aurait plus de sens que comme « transport de masse » aux abords des grandes villes. A cela il faut ajouter la paupérisation lente mais continue des classes moyennes, renvoyées pour leurs déplacements à ces moyens du tiers-monde que sont l’autocar et l’auto-stop, ce dernier assisté par les réseaux sociaux pour lui donner une allure de modernité. Le train reprendra des couleurs à la prochaine crise pétrolière … si on n’a pas tout démantelé d’ici là. Car dans une société impulsive, le ferroviaire qui a besoin d’infrastructures lourdes ne peut s’adapter aux modes qui changent au gré des saisons, ce qui m’amène à la suite …

Bernard Bayle a écrit:PS: suite aux cacas de la gare Montparnasse, j'avais entendu que SNCF investirait 150 M€ pour améliorer sa communication en cas de crise. Hé bien vois-tu, je serais plutôt du genre à investir 150 M€ pour que ça aille mieux plutôt que de mieux expliquer pourquoi ça va mal.....


C’est un problème de fond de notre société, qui ne touche pas que la SNCF, loin de là. C’est un effet pervers de la domination de la sphère publique par les communicants et publicitaires de tout poil.

J’ai une théorie là-dessus qui vaut ce qu’elle vaut. Dans un monde où les besoins de base sont dans l’ensemble satisfaits, une bonne partie de l’économie se construit sur du « dispensable », que je ne veux pas appeler inutile car je pense que la vie strictement limitée à la satisfaction des besoins de base serait triste à mourir, et ce n’est pas des amateurs de petits trains dépensant entre plusieurs centaines et plusieurs milliers d’Euros par an pour des objets parfaitement inutiles qui devraient me contredire. Le problème est qu’il y a une concurrence féroce entre les différents « dispensables » pour conquérir un public sursollicité, d’où l’importance prise par les communicants, commerçants et publicitaires. Et ce pouvoir, une fois pris, tend à s’étendre au-delà de la stricte limite du dispensable.

Dans une bonne partie de la vie économique et politique, on dépense aujourd’hui énormément d’énergie non pas à satisfaire les demandes d’une population donnée, mais à convaincre la dite population qu’elle est heureuse avec ce qu’elle a et que sa demande n’est pas légitime. Qu’elle le soit, légitime, est une question qui peut parfois se poser mais le réflexe est de ne pas la poser et de convaincre « les gens » que tout va bien et qu’ils ont tort de se plaindre. Dans les cas extrêmes comme quand des milliers de voyageurs sont privés de plusieurs jours de vacances pour cause de défaillance technique, le système devient un peu ridicule, mais il est tellement dans les esprits que personne ne le remet en cause. Si la SNCF dépense 150 M€ pour améliorer sa communication c’est aussi parce que le pouvoir médiatique, exprimant ou façonnant l’opinion (autre débat) lui en a intimé l’ordre.

Ces communicants étant là, je regrette quand-même qu’en plus ils soient mauvais. Je ne cesse d’entendre sur les radios et dans les journaux une opposition entre TGV et « trains de quotidien ». Pourquoi n’y a-t-il personne à la SNCF pour rappeler qu’il y a des voyageurs qui prennent le TGV tous les jours. Il doit pourtant bien exister des chiffres de vente des abonnements. J’ai connu quelqu’un qui a pu, grâce au TGV, accepter une mission informatique de deux ans aux mutuelles du mans alors qu’il habitait Paris. Sans le TGV et la localisation du travail en face de la gare du Mans, il aurait peut-être été au chômage pendant deux ans. Pourquoi ne se trouve-t-il personne pour donner ce genre d’exemple ? Sans doute hélas parce que les communicants mandatés par la SNCF ne connaissent vraiment rien au sujet qu’ils traitent.
Modifié en dernier par Pierre bis le 10 Avr 2018, 15:11, modifié 2 fois.
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Re: un métier: cheminot

Messagepar Cisalpin
10 Avr 2018, 12:06

@Pierre bis

Petit conseil : aère ton texte en créant des paragraphes :idea: :arrow:
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Re: un métier: cheminot

Messagepar Bernard Bayle
10 Avr 2018, 13:35

Pierre bis a écrit:Sans doute hélas parce que les communicants mandatés par la SNCF ne connaissent vraiment rien au sujet qu’ils traitent.

Pire encore ! J'ai la conviction que les mandataires eux-mêmes ne connaissent rien au sujet qui pourtant les nourrit plus que correctement. J'ai officié suffisamment d'années dans les services de communication - moi au Matériel, mes interlocuteurs (trices) au sommet de leur tour d'ivoire - que j'en ai forgé mon propre sentiment.

Dans le style des gens qui ne connaissent pas bien leur sujet, je t'invite à surfer sur le site "Transilien" pour se convaincre que les types qui l'ont conçu ne doivent pas l'utiliser souvent. J'habite à Viry-Châtillon commune desservie par le RER D.
Exemple, quand je veux connaitre l'horaire du prochain train pour me rendre à Paris :
A partir de Google, on te propose "transilien horaires" ou "transilien itinéraires". Hé bien si tu vas dans "horaires" ce n'est pas bon, il faut sélectionner "itinéraire". Là tu tapes ta gare de départ, en l'occurrence pour moi "VIRY-CHATILLON". Puis, tu tapes "PARIS" pour ta destination. Immédiatement, le moteur de recherche te propose "avenue du président Kennedy", "avenue Foch", "avenue Henri Martin", "Auber" etc…. Bref, tu es plus dans le Monopoly que dans les gares desservies par le RER D. Pour obtenir un itinéraire desservant la gare de Lyon, première destination parisienne intramuros, il te faudra entièrement taper le nom de cette halte, pourtant réputée…

Mais le plus marrant a été cette bourde sur la signalétique de ma pauvre gare de banlieue. Ils avaient affiché un mauvais nom. J'avais signalé l'erreur à Transilien. Tellement qu'ils pensaient que c'était impossible, voire m'avoir soupçonné d'un photomontage, qu'ils avaient dépêché un gars de confiance pour aller vérifier.


Bref, il n'y a plus de cheminots à la barre. Cette volonté de management ne date pas d'hier, elle s'est lentement et durablement installée. A mon avis, incurable quelle que soit l'option réformatrice que l'on tente de nous faire valoir comme curative, voire salvatrice…

Enfin que l'on ne s'y trompe pas : il n'est pas question que chacun sache ce qu'est le contact roue/rail, ce qu'est la pose de la voie, la gestion d'une gare, la conduite d'un train ou le fonctionnement d'un PN. Il s'agit que chacun sache qu'il est au service d'une Entreprise complexe aux 1000 facettes et aux 100 métiers. Que chacun se dise qu'il a besoin des uns et des autres, en quelque sorte que "l'esprit cheminot" n'est pas un vain mot. Du moins, c'est mon point de vue.
Modifié en dernier par Bernard Bayle le 10 Avr 2018, 14:42, modifié 1 fois.
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Re: un métier: cheminot

Messagepar sncb_nmbs
10 Avr 2018, 14:41

Bernard Bayle a écrit:
Pierre bis a écrit:Sans doute hélas parce que les communicants mandatés par la SNCF ne connaissent vraiment rien au sujet qu’ils traitent.

(...)
Bref, il n'y a plus de cheminots à la barre. Cette volonté de management ne date pas d'hier, elle s'est lentement et durablement installée. A mon avis, incurable quelle que soit l'option réformatrice que l'on tente de nous faire valoir comme curative, voire salvatrice…


Nous étions fin des années 90', dans "le plat pays qui est le mien" et un des ingénieurs de la grande maison venu pour un "re-engineering" de notre atelier mentionnait à tout va : "il faudra VOUS y faire, c'est une nouvelle culture d'entreprise". :ange:
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Re: un métier: cheminot

Messagepar EC64
10 Avr 2018, 14:56

Avis conforme. Pendant un certain temps, j'ai suivi les bourdes de "Infoligne", du grand n'importe quoi, j'ai toujours eu l'impression que le site était tenu par un stagiaire de classe de 3ème à qui les collègues faisaient des blagues !
Bien triste tout cela, mais comme le dit Bernard, c'est le résultat d'une politique délibérée qui a consisté à mettre sur la touche tout les connaisseurs, ceux qui avaient l'expérience et savaient pourquoi il ne fallait pas faire telle ou telle chose, bref ceux qui s'opposaient à certaines orientations de l'Entreprise.... La plupart des dysfonctionnements viennent de là, avoir fait ce qu'il ne fallait pas faire !
Et comme me l'avait dit un dirigeant à propos de réorganisation : " ... même si c'est une erreur, on ne reviendra pas en arrière car les moyens n'existent plus !"
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