L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Les photographies, les récits, tout ce qui concerne le chemin de fer ancien.

Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
26 Jan 2010, 23:34

1ere Livre : le chemin de fer Hippomoblie Linz - Budweis
4ieme Chapitre : Le commencement de la construction du Chemin de Fer Budweis – Linz

Après le discours de Franz Josef Gerstner les guerres de l’époque de Napoléon et la pauvreté bloquait le projet pour long temps.

Temps passait jusqu'à 1820 quand le ministère impérial pour le commerce recommençait de penser d’une solution. La raison était une pétition des 10 états riverains d’Elbe : ils ont constitué une union pour garantir la circulation libre dans les fleuves et demandaient une fois plus pour un canal connectent l’Elbe avec la Danube.

On demandait encore Franz Josef Gerstner, mais il se trouvait déjà trop vieux et proposait son fils Franz Anton Gerstner, déjà professeur a l’école polytechnique a Vienne, pour développer le projet.

Franz Anton Gerstner démissionnait à Vienne et commençait les études. Au contraire à son père il se n’occupait pas seulement de la littérature anglaise mais voyageait en Angleterre pour faire ses expériences sur place. Mais comme son père il proposait toute suite de ne pas construire un canal mais un chemin de fer. En plus il réussirait 1824 de gagner le permis pour construire et exploiter la ligne. Pour le public il construisait une ligne d’essaye de 225m dans le Prater a Vienne et publiait un carnet d’avertissement. Avec ça il réussirait d’intéresser trois banques autrichiens et on fondait le >k.k. priviligierte erste Eisenbahn-Gesellschaft< qui achetait la Concession de Gerstner. Le capital de démarrage était 850.000. —Florins, un peu moins que les 900.000. — Florins on pensait d’être nécessaire à investir.

A 1825 le premier chantier ferroviaire sur le continent européen était ouvert et les travaux commençaient avec Gerstner comme conducteur des travaux. Après 16 semaines la première étape de 11,5km était finit et inaugurée. Mais la commission de contrôle de l’état critiquait la faiblesse des constructions. Notamment ils demandaient pour un noyau en maçonnerie sous les rails dans toutes les parties de la ligne qui sont sur une digue artificiel. Cela et les couts en plus pour la main d’œuvre augmentaient le budget de 900.000. -- Florins à 1.200.000. – Florins. La première crise de confiance entre Gerstner et les actionnaires arrivait. Pour regagner la confiance, Gerstner proposait de dédommager les actionnaires avec son part, si les coutes augmentent une autre fois.
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Hiver 1826/27 Gerstner voyageait une deuxième fois en Angleterre pour étudier la première ligne en traction à vapeur, la fameuse ligne Stockton – Darlington mais il n’était pas encore convaincue que une traction a vapeur fonctionne sur sa ligne.

L’année 1827 est l’année de la grande crise. La partie de 50km Budweis – Zartlesdorf (aujourd’hui Ryblik, Rep. tchèque) est ouverte. Mais après peu de temps on le ferme encore : pas de fret. Notamment les transporteurs de sel n’utilisent pas le chemin de fer.

En plus une étude, fait sans demander Gerstner, dit, que la rampe au nord (de Linz vers le Kreschbaumer Sattel) coute 100.000. —Florins en plus, tout le projet 300.000. --. Les actionnaires arrêtent à payer. Gerstner utilise, comme promis, son part pour dédommager les autres actionnaires, il utilise son influence dans la politique pour arriver une réduction des impôts et un monopole de transport pour le sel.

Gerstner insistait de réaliser un tracement pour le nord avec les rampes légèrement inclinées, les rayons de virages minimum 180m, comme dans le nord. Il argumentait avec la praticabilité du tracement même pour une traction à vapeur, a son avis la future des chemins de fer. Mais les actionnaires refusent.

Une absence de Gerstner à 1828 est utilisée pour installer provisoirement son adjoint, Matthias Schönerer, comme conducteur de travaux. Schönerer, beaucoup moins visionnaire (ou plus pragmatique, ça dépend de la perspective) que Gerstner, finalisait l’œuvre.
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Gerstner quittait l’Autriche pour aller en Russie.

A suivre…
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
29 Jan 2010, 22:55

1ere Livre : le chemin de fer Hippomoblie Linz - Budweis
5ieme Chapitre : Finalisation par Mathias Schönerer

Mathias Schönerer avait 21 ans, quand il devenait conducteur de travaux. Dans cette moment la ligne était finie jusqu'à Kerschbaum, le matériel était sur place jusqu’a Lest.


Après l’ouverture de l’étape jusqu'à Lest à 1830 on recommençait la discussion, si on construisait la ligne a Mauthausen (port fluvial comme Linz, mais plus proche à Lest) ou comme prévue a Linz.

Aout 1830 la décision tombait pour Linz comme terminus. Les 450.000. —Florins pour les travaux étaient trouvés par émettre des Actions en plus. A l’autre coté on devait changer le projet entièrement pour passer avec les 450.000. -- .

Schönerer traçait à nouveau toute la rampe de Linz à Lest. Généralement il réduisait les rayons prévus par Gerstner (180.00m) à 38.00m, des fois à 20.00m. La pente dans la Rampe du sud augmentait de 1.0% à 2.1%. On réduisait les coutes et arrivait passer avec le budget. Dans l’autre coté l’option pour une traction à vapeur était non plus possible.
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L’inauguration de la ligne entière prenait place 1ere aout 1832 en présence de l’empereur Franz I et l’impératrice.
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Mathias Schönerer restait dans le métier, comme conducteur de travaux il construisait (entre autres) la ligne Wien - Gloggnitz avec le premier tunnel ferroviaire en Autriche, le Gumpoldskirchner Tunnel appelé le >Busserltunnel< (tunnel des bisous).

Un lien pour le petit tunnel de Gumpoldskirchen :
http://www.eisenbahntunnel.at/inhalt/tu ... rchen.html
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
30 Jan 2010, 16:09

1ere Livre : le chemin de fer Hippomoblie Linz - Budweis
6ieme Chapitre : La prolongation a Gmunden

L’histoire de la Ligne Linz – Gmunden est un peu pareil que cela de Budweis – Linz. Tout commençait avec un projet de canal.

Le fleuve de Traun, utilisé pour les transports, était à maintenir toutes les années, on avait beaucoup de sédimentation, et la navigation fluviale était gênée. Vous connaissez le problème : la Garonne et la Loire possèdent un canal latéral à cause d’exactement ce problème.

Le canal était trop cher et déjà 1818 le directeur régional pour les travaux publics en Haute Autriche proposait un chemin de fer. Coutes estimées : 285.000. — Florins.

1829 un ingénieur avec provenance italienne, qui travaillait avec Franz Anton Gerstner et quittait le chantier Budweis – Linz ensemble avec lui achetait le privilège pour construire la ligne Linz – Gmunden. Son nom : Francesco Zolla, almandisée : Franz Zola. Il traçait toute la ligne, et cherchait des investisseurs, mais sans succès. Deux années plus tard quand le privilège était éteint, il quittait – désappointé - l’Autriche pour aller dans le sud de la France ou il construisait le barrage et canal Zola pour l'alimentation d'eau. Son Fils Emile devenait d’être un écrivain français avec certain importance…

Après les banques qui finançaient la ligne Linz Budweis réussiraient d’acheter le privilège chez l'état. Il était encore Schönerer qui faisait le tracement et après le conducteur de travaux.

Les travaux commençaient 1834, à 1935 on construisait des voies sur le pont du Danube à Linz et a 1936 la ligne était inaugurée, une petite antenne de quelques kilomètres pour le port de Zizlau dans les rives de Danube inclus.

Plus tard Cette ligne était exploitée avec les locomotives a vapeur et la Ligne Lambach -Vorchdorf (VN) et Vorchdorf Gmunden (VE metrique, très rare en autriche) est toujours en utilisation. La gare de Engelhof adns cette ligne est dit d'etre la gare plus ancienne en europe toujours en utilisation.




deux liens complementaires :
Francesco Zolla chez wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Zola

Le Barrage Zola ibidem :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_Zola
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
30 Jan 2010, 19:40

Un Chapitre intermédiaire :

Il est temps de mentionner
mes sources
et pour les connaisseurs de la langue allemand il permette de s’occuper plus profond avec tous:

Il y'a un article chez
Wikipédia
en allemand :
http://de.wikipedia.org/wiki/Pferdeeise ... %93Gmunden

J'ai piquée aussi quelques photos.

Pour le >Schwemmkanal< et les personnages on trouve pareillement des articles.

Après je veux mentionner le site du
>Pferdeeisenbahnmuseum Kerschbaum<
a Rainbach, Haute Autriche, qui est bien informatif :
http://gemeinde.rainbach-mkr.at/pfeiba/mainframe.htm

Avec un site connecté :
http://gemeinde.rainbach-mkr.at/pferdeeisenbahn/

Et last not least le
site de Dr. Elmar Oberegger,
qui s'occupe de l’histoire des chemins de fer dans la région Alpes-Danube-Adria, on peut dire de la région de l'ancien Empire Autrichien-Hongroise. Il me permettait aussi de réutiliser des graphiques etc.
http://members.a1.net/edze/index.html

Son article pour le Chemin de fer hippomobile Linz - Budweis:
http://members.a1.net/votu/enzyklopaedie/budweiser2.htm

Et pour le successeur moderne en vapeur
http://members.a1.net/elob/enzyklopaedie/budweiser.htm

En plus son article concernant le >Erste Eisenbahngesellschaft<
http://members.a1.net/elob/enzyklopaedie/erste.htm


Pendant mes recherches (au début seulement pour fermer mes trous de mémoire) les chapitres qui s’occupent de Budweis – Linz – Gmunden débordaient un peu, mais l’histoire est trop intéressante et je me mette plus et plus profonde dedans. Pareillement j’ai mieux compris qu’avant les dimensions de cette œuvre et son importance pour l’histoire suivante. Notamment les recherches de M. Oberegger donnent une grande alumation sur l’importance de cette œuvre. Comme il écrit, a l’école autrichien, mais aussi en général dans le le public on nous donne l’image d’un chemin de fer hippomobile petite, mignon, rigolot...

Mais je veux traiter ce thème dans un chapitre lui-même.
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
31 Jan 2010, 19:31

1ere Livre : le chemin de fer Hippomoblie Linz - Budweis
7ieme Chapitre : L’exploitation en chiffres et le stock roulant.

Au début on avait seulement un service marchandise, aussi après l’ouverture de la dernière partie de la ligne. Et il restait pendant toute l’histoire da la ligne la partie commerciale plus importante, faisant 95% des chiffres d’affaire. Mais les quantités de fret étaient beaucoup moins importantes que pensée par Gerstner. Il estimait plus que 1million WrZtr (1Wiener Zentner = 56kg), mais 1834 on réussit de transporter seulement 405.400 (environ 21to). Enfin après la prolongation à Gmunden la quantité du fret augmentait et dans l’autre direction on commençait de transporter le charbon bohème, qui trouvait ses consommateurs à Linz. A 1845 les quantités transportées étaient déjà beaucoup plus élevées : 1.700.000Ztr = 98.000to par an. Le sommet était arrivée a 1851 avec 20millions WrZtr = 1.15million tons.
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Les trains marchandises circulaient pendant toute l’année. Leur vitesse moyenne était 4km/h, pour faire les 128km de Linz a Budweis ils prenaient environ 3.5jours (32.5heures nette). Un cheval tractait 5.6to.

La société possédait environ 1000 wagons pour transporter le fret. Les wagons étaient en bois et en général des deux essieux. Aussi les roues étaient fait de bois mais avec une couronne et roulement en acier. La surcharge possible était environ 2.5 – 3.3 to par wagon, par exemple les wagons pour le sel avaient une capacité de 40 futs a 56kg = 2240kg. Un cheval tractait minimum deux wagons (normalement une unité était composée de deux chevaux tractent cinq ou six wagons, un >Bezug<, et 6 unités, Bezüge, formaient un >Last-train<, remarquez le mot français ou anglais train pour Zug!)
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Quelques wagons pour le transport de bois et des charbons étaient des quatre essieux.

Un cheval pour les trains marchandises marchait 42km par jour.

Les chiffres pour le transport des voyageurs : au début on avait seulement des transports occasionnels, des excursions etc…
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Le premier horaire était mis en place pour les transports à la kermesse de pâques 1834 à Urfahr (la partie de Linz au nord de Danube avec le terminus), dans la première année des transports ferroviaires des voyageurs en Autriche on transportait un peu plus que 2700 personnes.

Le permis officiel pour le transport des voyageurs arrivait le 10 mai 1936 et on installait un système des trains voyageurs avec un train grande distance (qui fait tout le voyage Linz - Budweis ou inverse) par jour et des trains local de Linz a Lest. Pour les transports locaux a Linz on restait dans un système occasionnel. Si on regarde la statistique, on voit qu’il prenait un an pour faire le chemin de fer populaire. A 1835 on avait 20 fois plus des passagères que a 1834.

Les voyageurs grandes distance partaient a 05.00heures le matin des deux Stationsplätze (les gares) de Linz et Budweis pour arriver a Kerschbaum le midi ou on s’arrêtait pour une heure pour manger. Le Stationsplatz (la gare) de Kerschbaum était équipée avec le premier restaurant en gare de l’Europe. Ils arrivaient le soir vers 19.00 dans leurs destinations.

La vitesse moyenne des trains était environ 12km/heure et on avait des wagons spéciaux pour transporter les calèches. Un cheval pour les trains voyageurs marchait 30km par jour.

Les voitures étaient différentiées en trois classes et on avait aussi des voitures ouvertes. Les voitures avec la plus grande capacité avaient 24 postes assises. La société possédait 96 voitures pour voyageurs. L’année plus forte au niveau de transport de voyageurs était 1857 avec 188.000 passagères.

Trains voyageurs circulaient entre avril et octobre.
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Mais il est mieux, laissé parler les passagères eux même :
>Avant le départ on avait beaucoup des formalités. Le fonctionnaire devait remplir sur les billets la destination, la date de voyage, l’heure… Le voyage commençait sans retard à 05.00 heures le matin. Comment il est agréable de voyager sur les voies ! Rien qui saute, pas de bruit, on glisse comme au ciel… Si les pentes sont grandes on rajoute un deuxième cheval. Ne pas loin de Lest notre voyage était interrompu par un train marchandise qui transportait les futs du vin, qui venait de l’autre coté. Quand la ligne a une voie seulement et pour éviter de revenir a la dernière éviration Il nous reste pas une autre possibilité que porter notre voiture a coté et ensemble avec le conducteur et laisser passer le train de l’autre coté.<

L’écrivain Franz Carl Wiedmann décrivait 1937 ses aventures dans le restaurant a Kerschbaum :
>Kerschbaum est le lieu pour le repas collectif du midi. Dans la salle à manger un trouve trois tables déjà prêtes. Le groupe des voyageurs de toutes les quatre voitures avait 42 personnes… On avait soupe, du bœuf, deux sauces, rôtie et la salade. La rôtie était du poulet et du gibier. Le dernier était absolument immangeable et puait dans toute la salle. Les autres parties de repas étaient très bien préparées. Tous coutaient, ensemble avec une bière, trois couronnes, le café était à payer en plus. Excepte le gibier, qui était mis à dehors toute suite en demande générale, on mangeait bien et beaucoup.<
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar XTof_vl
31 Jan 2010, 22:39

J'aime beaucoup l'anecdote sur l'évitement en portant le wagon hors de la voie!

Génial!

Bravo pour le travail!
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Voyou!


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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar POMidi
31 Jan 2010, 23:36

Anecdote succulente en effet ! En plus ces wagons en bois ne devaient pas être spécialement légers.

Merci Carlo pour ce récit très intéressant et nous fait découvrir une facette oubliée des débuts du rail en Europe. Personnellement j'ignorais que les chemins de fer à traction animale et rails en bois avaient connus un tel développement en Autriche.

Amicalement.

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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
01 Fév 2010, 00:03

POMidi a écrit:Anecdote succulente en effet ! En plus ces wagons en bois ne devaient pas être spécialement légers.

Merci Carlo pour ce récit très intéressant et nous fait découvrir une facette oubliée des débuts du rail en Europe. Personnellement j'ignorais que les chemins de fer à traction animale et rails en bois avaient connus un tel développement en Autriche.

Amicalement.

Pierre



Ca me plait, quand ça plait.

merci a vous deux pour l'encouragement :)

L'anecdote n'etait pas une anecdote comme evenement singulaire, ça était plutôt la routine. les rencotres ne pas prévues se ne laissaient pas éviter, quand le télégraph manquait encore.

le dévelopement des CF en autriche a l'époque : le Budweiser Bahn était singulaire. le premier chemin de fer et le seul avec traction animalier (except quelques trams urbaines).

pour l'importance dans l'histoire : je disait déjà (et je vai repeter des fois occasionellemnt :) ), que meme en autriche il est sousestimé, un truc mignon, Bidermeier, un peu rigolot et déjà ancienne dans le jour d'inauguration (quand on avait déja de vapeur partout).

Les faits disent absolument le contraire, chapitre 9 expliquera mieux...
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar CarloDiGhega
01 Fév 2010, 22:57

1ere Livre : le chemin de fer Hippomoblie Linz - Budweis
8ieme Chapitre : les Installations et la Logistique

Les installations plus importantes étaient les >Stationsplätze<, aujourd’hui on voudrait dire Bahnhof (gare), toutes les 20km environ. L’étape entre les gares on appelait Station. 20km était environement la moitie de la capacité de marche journalier d’un cheval. Les chevaux marchaient d’une gare à l’autre, et revenaient le même jour avec un train de l’autre direction. Grace de ce système en général le chef de gare (Expeditor) était toujours responsable pour ses chevaux. En plus il était responsable pour la régulation de la circulation, il remplissait les billets, acceptait le bagage ou fret, et s’occupait de la organisation du transport. Au début on n’avait pas de télégraphe.
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Une gare était équipée avec les écuries et granges pour 25 à 120 chevaux et leur nourriture. Toutes les gares avaient un fourgon. En plus on trouvait un magasin pour le fret en attende d’être distribuée ou envoyée, des logements et des bureaux et toutes les gares avaient une restauration avec un bailleur comme restaurateur.

Entre les gares on avait en plus des voies d’évitement (environ toutes les 6.0km a 7.0km), mais quand on n’avait pas de télégraphe au début, les mauvaises surprises viennent d’autre direction étaient suivantes… la seule possibilité était revenir a la dernière évitement ou, une alternative pour les trains voyageurs, mettre les voitures a dehors de voie, voir la petite reportage d’un passager dans le chapitre précédent.

Pour les gardiens de la ligne (qui étaient responsables pour la maintenance des voies) on avait les >Wächterhäuser< toutes les 2.0 a 3.0km.
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Les chevaux entaient des Noriker, une race autrichienne de la taille moyenne déjà élevé par les romains, fortes pour tracter bien les trains. Deux chevaux entaient la traction normale pour un train d’environ 60 passagères composé de quatre voitures. Un Bezug (trains de fret) entait pareillement tractées par deux Chevaux et les trois voitures étaient chargées avec 2520kg par wagon. Pour le passage des 2,1% vers Lest on mettait un troisième cheval ou on coupait le train en deux. La société avait environ 600 chevaux en service.

Comme déjà mentionnée, un >Last- train< était composée de deux >Bezüge<, ça augmentait la capacité de la ligne (imaginez, avec la vitesse de 4km un >Last-train< prenait 1heure et demi pour les 6km entre deux évitements).

Foin est moins chère que avoine : Pour le passage de 2.1% on pensait aussi d’utiliser la traction bovine et on faisait même des essayes, mais les bœufs entaient fatiguées beaucoup plus rapides et leurs vitesse ne satisfait non plus. Un rapport de l’époque :

>Le naturel du bovin n’est pas trop intelligent et moins sensible que cela de quelques bestioles plus nobles. Aussi sa manière de marcher est moins articulée et élégante, il a peur de pleines des petites choses qui arrivent, soit des personnes qui traversent le voie soit des parapluies etc. et quitte suivant le sentier, qui nécessite une attention plus grande des valets...<

On arrêtait les essayes avec la traction bovine après peu de temps et restait aux chevaux. La traction bovine restait anecdote.

Retour aux installations constructives : une ligne dans les montagnes est naturellement équipée avec les digues, coupures dans le terrain et ponts. On n’a pas un tunnel.
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On avait deux types des ponts : cela entièrement en maçonnerie, et cela avec les culées et piles en maçonnerie et les tabliers en bois.
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Un lien pour eux qui s'interessent mieux pour les chevaux, les >Noriker<
http://fr.wikipedia.org/wiki/Noriker
Modifié en dernier par CarloDiGhega le 04 Fév 2010, 23:07, modifié 2 fois.
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Re: L'art de traverser les montagnes en chemin de fer

Messagepar gib
02 Fév 2010, 07:48

Très beau travail, mais j'ai juste une question. Est-ce que tu sais quand ont eu lieu les premiers transports de courrier postal par train en Autriche, et sur quelles lignes ?
Il est dit parfois que toutes les guerres ne sont que des guerres de religion. Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour (Apologue d'Alegranza)
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