Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar tyrphon
07 Mai 2012, 09:46

D'aprés les miennes, il y a aussi les trois 031T de la série 9925 et la 040T 9926, de la LAG München (Walhalla Bahn), absorbée par la DRG en 1938, et qui curieusement n'ont pas été immatriculées dans la tranche 99 7*** comme les autres locomotives intégrées à la DRG postérieurement à sa création ou sur le point d'être réformées à la création de la DRG.

Si tu n'as pas ces machines dans tes tablettes, je peux les présenter de manière succincte (je ne suis pas si bon que toi en allemand!). Ou alors, on en parlera à la fin, avec les 99 7***.
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Rockandrail
07 Mai 2012, 11:13

Mes livres font visiblement l'impasse sur ces machines. Probablement parce qu'ils ne traitent que des locomotives intégrées lors de la formation de la DRG. Et d'un point de vue historique, la DRG, société d'économie mixte, cesse d'exister en 1938 lors de sa nationalisation complète pour devenir la DR(B) sous statut nazi. (Son directeur, Julius Dorpmüller étant également ministre des transports depuis 1937).
Il est d'ailleurs intellectuellement intéressant de constater que les odieux capitalistes de l'Ouest créeront après la guerre une société totalement refondée: la DB, alors que les camarades de l'Est conserveront quasiment inchangée la structure mise en place par le IIIè Reich.
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar tyrphon
07 Mai 2012, 14:24

S'il n'y avait que ça! A Dresde, il y avait des panneaux sur l'histoire de la ville. Il passaient directement des manifestations syndicales de l'entre-deux-guerres... à la destruction de la ville par les anglo-américains! De là à y voir une relation de cause à effet!
Pire, sur la ligne du Harz, près de Wernigerode, il y a un ancien camp de concentration annexe. Il y avait un panneau indiquant que les bons socialistes y avaient été enfermés, puis avaient été évacués dans une "marche à la mort" au cours de laquelle ils avaient été exterminés... par les bombardements alliés!
Y a pas à dire, la dénazification à l'Est a été exemplaire! :siffle:
Mais on s'égare, encore une fois!
Bon, je reparlerai de "mes" locos à la fin. Les 99 720x sont dans le même cas, mais ont été intégrées en 1931 à la DRG, et pas en 1938 à la DR(B). Voila pourquoi tu les as dans tes tablettes.
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Rockandrail
10 Mai 2012, 19:05

La DRG avait pour usage de classer dans des plages de numéros élevés les locomotives qu’elle avait récupérées des « Länderbahnen » avec pour objectif de les radier rapidement. Ce fut également le cas pour les locomotives aux écartements étroits. De ce fait, quelques locomotives à écartement métrique ne furent pas classées dans la plage de numéros 99 001 à 99 299 telle que nous l’avons décrite au début de cette étude. Elles furent classées en fin de série comme 99xxx.

1-19) BR 99710 – ex pr. T 31

Trois lignes à écartement métrique ont été construites en Thuringe : en 1879/1880, la ligne dite « Feldabahn » qui reliait Dorndorf à Kaltennordheim ; en 1888, la ligne dite « Hildenburghausen-Heldburg-Lindenauer Eisenbahn » et en 1890, la ligne reliant Eisfeld à Unterneubrunn, plus tard rebaptisée Schönbrunn.

Lors de leur ouvertures, ces lignes furent dotées de locomotives-tender à trois essieux accouplés, de type Cn2, construite par Krauss à Munich entre 1879 et 1889.

Les cinq premières machines, numéros 782, 783, 827, 922 et1373, furent attribuées au Feldabahn. Les trois suivantes, numéros 1870, 1871 et 1939, allèrent au Hildenburghausen-Heldburg-Lindenauer Eisenbahn, et deux autres, numéros 2018 et 2019, furent affectées à la ligne Eisfeld – Unterneubrunn.

De ces dix locomotives, huit étaient encore en service en 1911, attachées à la KED d’Erfurt. Les chemins de fer prussiens en avaient fait leur type T 31 et les avaient immatriculées « ERFURT » 1 à 8.
Entre-temps, la KED d’Erfurt avait passé commande en 1908 auprès de la société Hagans des locomotives Cn2 que la DRG allait intégrer comme BR 9903, 9904 et 9905-06 et que nous avons passées en revue précédemment. Plus modernes et plus puissantes, ces nouvelles machines allaient accélérer la radiation des T 31 au cours des années 1913-1916.

Lors de la création de la DRG, deux locomotives T 31 étaient encore en service : la machine ERFURT n° 7 (Krauss 1871/1887), précédemment nommée HELDBURG et provenant de la ligne Hildenburghausen-Heldburg-Lindenauer Eisenbahn ; et la machine ERFURT 6 (Krauss 2018/1889), précédemment nommée EISFELD et provenant de la ligne Eisfeld – Unterneubrunn.

La machine ERFURT 7 avait été déplacée de sa ligne d’origine en 1916 à des fins militaire puis avait regagné la KED d’Erfurt en 1918. La DRG avait prévu de l’intégrer comme BR 99 7101. Elle ne fut cependant pas renumérotée et fut radiée avant 1925. Dans le plan définitif de numérotation de la DRG, on ne trouvait plus en 1926 que la locomotive ERFURT 6, devenue BR 99 7102. Elle fut cependant retirée elle aussi du service la même année et ferraillée très peu de temps après.

D’un point de vue technique, la BR 99 7102, qui appartenait à la série de machines livrées en 1889, différait significativement des premières machines qui avaient été livrées par Krauss à partir de 1879.
Elle était semblable en apparence aux locomotives livrées par Hagans entre 1908 et 1914 et était équipée notamment d’un embiellage de type Heusinger.
Cependant, alors que les machines Hagans présentaient un entraxe symétrique pour les trois essieux, la BR 99 7102 avait un entraxe de 1000 mm entre le premier et le deuxième essieu et un entraxe de 1250 mm entre le deuxième et le troisième essieu. Et la machine différait des premières livraisons effectuées par Krauss car celles-ci avaient un entraxe symétrique de 900 mm et un embiellage de type Allan.

Ces évolutions techniques permettent de conclure que la locomotive intégrée par la DRG était d’une puissance supérieure à celle des premières unités construites par Krauss. L’on sait également que les premières unités n’avaient pas de dôme de vapeur mais un simple régulateur installé derrière la cheminée. Les caisses à eau latérales de la BR 99 7102 se prolongeaient également plus vers l’avant que celles des machines plus anciennes.
Les premières machines n’étaient pas dotées des mêmes roues à rayon que la BR 99 7102. Elles avaient des roues pleines dont la masse avait été allégée par le perçage de trous.

Catégorie : Cn2
Distribution : K 33.7
Diamètre des roues motrices : 945 mm
Longueur hors tampons : 6740 mm
Empattement : 2250 mm
Poids total en service : 15,6t
Vitesse maxi : 15 km/h
Fabricant : Krauss
Première mise en service : 1889
Tender : 0,65t de charbon
Nombre total construit : 2
Nombre intégré à la DR : 1
Numérotation : 99 7102
Dates de réforme : 1926


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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Rockandrail
11 Mai 2012, 21:40

1-20) BR 99720 – ex bad. C

L’unique ligne à voie métrique du réseau du Grand Duché de Bade fut construite entre 1902 et 1904 afin de relier Mosbach à Mudau, dans l’Odenwald. La concession pour la construction de la ligne avait été attribuée à la société berlinoise Vehring et Wächter AG. Son exploitation avait été concédée par les chemins de fer de l’Etat du Bade à une compagnie privée : la DEBG (Deutschen Eisenbahn Bau-und-Betriebsgesellschaft).

La fondation initiale de la DRG en 1920 ne modifia pas ces statuts. Seul le concédant avait changé. Ce n’est qu’en 1931 que la DRG prit le contrôle de la ligne et procéda à son intégration.

Ouverte le 3 juin 1905, la ligne longue de 28,19 km fut exploitée au moyen de quatre locomotives-tender à vapeur saturée construites par Borsig en 1904 (Borsig 5324 à 5327).

Typiquement prussiennes, les locomotives présentaient toutes les caractéristiques de la T 3 à écartement normal. C’étaient de fait des versions métriques de la même locomotive avec quelques modifications : la chaudière était plus haute et portait, longitudinalement entre le dôme et la sablière carrée, un gros réservoir d’air comprimé. Deux petites caisses à charbon trouvaient place devant l’abri ; la caisse à eau était fixée entre les longerons du châssis. La cheminée était fermée par un panier en fin treillis destiné à limiter la production d’étincelles. La locomotive effectuait en effet la plus grande partie de son trajet sur un parcours forestier.

La DRG intégra les quatre locomotives comme BR 99 7201 à 99 7204. Elles stationnaient à Mudau, une dépendance du dépôt de Neckarelz, puis de Heidelberg après la dissolution de celui-là en 1960, sous la direction de la RBD de Karslruhe.

La fin du service des machines intervint à l’été 1963 lorsqu’elles furent remplacées sur la ligne par les nouvelles locomotives diesel V52. Un an auparavant, la BR 99 7203 avait été déplacée à Busenbach, près d’Ettlingen. Lorsque la ligne métrique de l’Albtalbahn fut portée à l’écartement standard, la machine fut utilisée pour les travaux de démolition. En 1970, la machine fut prêtée par la société de transport de l’Albtal de Karlsruhe à la DGEG pour être exposée au musée des chemins de fer Rhein-Neckar. Elle participe à des trains touristiques.

Les trois autres machines furent radiées le 10 mars 1965. La BR 99 7201 fut exposée comme monument près de l’auberge « Blauer Bock » à Passau avant d’être acquise par l'association du Hirzbergbahn et remise en état de marche ; la BR 99 7202 a été exposée devant la halle d’Odenwald à Mudau. La quatrième machine, BR 99 7204, a été achetée par une entreprise d’Unterbernbach près d’Aichach.

Catégorie : Cn2
Distribution : K 33.8
Diamètre des roues motrices : 900 mm
Longueur hors tampons : 7060 mm
Empattement : 2140 mm
Poids total en service : 23,0t
Vitesse maxi : 30 km/h
Fabricant : Krauss
Première mise en service : 1904
Tender : 0,95t de charbon
Nombre total construit : 4
Nombre intégré à la DR : 4
Numérotation : 99 7201 à 99 7204
Dates de réforme : 1963-65









Toutes ces petites machines se portent encore très bien de nos jours :


BR 99 7202 à Mudau.jpg
BR 99 7202 exposée à Mudau


BR 99 7203.jpg
BR 99 7203 s’apprêtant à faire de l’eau



+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+


Voilà pour les BR 997xx à écartement métrique dont j'ai connaissance.
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar POMidi
11 Mai 2012, 21:50

Merci Pierre de nous faire découvrir l'incroyable variété de ces machines.

Pierre, d'en bas.
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Le Basque
11 Mai 2012, 22:49

Visiblement la notion de préservation du patrimoine industriel a fait plus de chemin chez nos voisins Allemands que dans l'hexagone. Et pourtant ils ont eux aussi des trains rapides (il ne doit pas exister d'Ena chez eux).

En tout cas merci à notre ami Rock pour ces présentations superbes.


;)
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar malletslm
11 Mai 2012, 23:18

Intéressantes, ces petites "T3" façon voie métrique ! :)

Une fois de plus, les renseignements historiques sur cette ligne Mosbach-Mudau (où ont roulé les locomotives diesel V52 reproduites par Bemo en H0m) sont bien pratiques pour orienter les recherches sur les sites allemands, quand on ne parle pas cette langue ! :cool:
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Rockandrail
12 Mai 2012, 18:22

2) les locomotives pour voie de 900 mm intégrées à la DRG



2-1) BR 9930 – ex meck. T 7

Avec le tramway à vapeur Doberan – Heiligendamm, le Mecklembourg avait ouvert en 1886 sa première ligne à voie étroite et choisi pour ce faire l’écartement peu commun de 900 mm. La ligne de 15,4 km avait initialement été ouverte pour du trafic de villégiature et ne fonctionnait que l’été. Elle était la propriété de la compagnie Wismar-Rostock, compagnie qui fut rachetée en 1890 par les MFFE (Mecklenburgischer Friedrich-Franz-Eisenbahn), eux même nationalisés un peu plus tard par les autorités du land du Grand-duché de Mecklembourg-Schwerin.

Une première locomotive tramway à deux essieux avait été commandée pour l’ouverture de la ligne, suivie un an plus tard par un deuxième exemplaire. Très vite dépassées par les exigences du service, elles furent bientôt suivies par deux nouvelles machines à trois essieux accouplés commandées aux usines Krauss de Munich. La première machine, sortie des ateliers de Sendling, près de la gare du Sud de Munich, sous le numéro 2554, fut livrée en 1891. Elle fut immatriculée 1003 par les MFFE. La deuxième machine fut livrée et mise en service comme numéro 1004 en 1898.

En 1910, la ligne fut prolongée de Heiligendamm à la station balnéaire baltique d’Arendsee, (aujourd’hui Kühlungsborn West). Concomitamment, la ligne fut ouverte au trafic des marchandises.

A la suite de cette extension, de nouvelles machines à trois essieux accouplés furent livrées par Henschel en 1910, 1911 et 1914. Elles furent numérotées 1005 (Henschel 9845/1910), 1006 (Henschel 10699/1911) et 1007 (Henschel 12884/1914). Ces trois dernières locomotives formèrent aux MFFE la catégorie T 7. Lors de la mise en service de la 1005 sur la ligne Doberan – Heiligendamm, les 1003 et 1004 furent déplacées sur la ligne betteravière à voie de 900 mm qui avait été construite à Neubukow (Neubukower Rübenbahn) en 1894. La ligne était à strict usage de transport agricole. Les machines y restèrent en service jusqu’à leur radiation en 1923/1924.

La raison qui fut à l’origine du déplacement de ces deux premières machines n’est d’ailleurs pas clairement identifiée. La comparaison des performances de ces machines telles que mentionnées dans les archives de 1909 de la Direction Générale des chemins de fer de Schwerin ne révèle guère de différences avec celles des trois nouvelles.

La DRG intégra les trois machines T 7 comme BR 9930 avec pour numéros 99 301 à 99 303.

Dès 1923/1924, la DRG allait passer commande pour la ligne de machine Dn2 plus puissantes formant la série 9931. A la suite de cela, les trois T 7 se retrouvèrent également aux betteraves. Elles y restèrent en service jusqu’au démantèlement de la ligne en 1946. En réalité, seules les BR 99 301 et 303 y assurèrent du service. La 99 302 fut garée comme locomotive de réserve dans la gare de Bad Doberan où elle fut radiée en 1932.

On notait quelques légères différences entres les machines 301 et 302 d’une part, et la 303 d’autre part. Sur les premières, la chaudière culminait à 1750 mm au dessus du rail ; elle s’élevait à 1900 mm sur la troisième.
Signalons enfin que les cinq locomotives ont été livrées avec des couvre-roues que la DRG fit ôter.

Catégorie : Cn2
Distribution : K 33.6
Diamètre des roues motrices : 700 mm
Longueur hors tampons : 5630 mm
Empattement : 1800 mm
Poids total en service : 16,2t
Vitesse maxi : 31 km/h
Fabricant : Henschel
Première mise en service : 1910
Tender : 0,7t de charbon
Nombre total construit : 3
Nombre intégré à la DR : 3
Numérotation : 99 301 à 99 303
Dates de réforme : 1923 à Bad Doberan puis 1946 à Neubukow


BR 99 303 - mécanicien.jpg
BR 99 303 – ex meck. T 7 numéro 1007 (Henschel 12884/1914) – côté du mécanicien


BR 99 303 - chauffeur.jpg
BR 99 303 – ex meck. T 7 numéro 1007 (Henschel 12884/1914) – côté du chauffeur
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Re: Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

Messagepar Rockandrail
21 Mai 2012, 15:00

2-2) BR 9931 – Nouvelle construction DRG (meck. T 42)

Nous venons de l’évoquer, la DRG passa commande fin 1922 auprès de Henschel et Sohn de trois locomotives Dn2 pour remplacer les T 7 du Mecklembourg sur la ligne Doberan – Heiligendamm. Les deux premières furent livrées en 1923 (Henschel 19747 et 19748) et classées par la DRG dans la série 99 comme 99 311 et 99 312. La troisième machine (Henschel 20223 – BR 99 313) suivit en 1924.

Comparées aux T 7, ces machines développaient une puissance de plus du double. Comme ces locomotives furent directement commandées à l’initiative de la DRG, elles furent livrées sans couvre-roues. On remarquait sur ces machines la cheminée Kobel dont le profil était censé protéger des étincelles. Afin d’éviter au personnel d’avoir à sonner une cloche manuelle lors de la traversée des rues de Bad Doberan, les locomotives avaient été équipées de deux cloches à vapeur, disposées pour l’une sur la boîte à fumée et pour l’autre derrière la paroi arrière de l’abri.

Peu commun sur des machines de ce type, le système de freinage était à air comprimé de type Knorr.

Afin d’améliorer l’inscription en courbe, le quatrième essieu disposait d’un jeu latéral de ±12,5 mm.

Malgré l’acquisition en 1932 des locomotives unifiées 1’D1’h2 de la série 9932 fabriquées par Orenstein et Koppel, machines très modernes pour l’époque qui feront l’objet du prochain sujet, deux locomotives de la série 9931, les 99 312 et 313, restèrent en service à la DR jusqu’en 1961. Elles furent alors vendues comme locomotives de chauffe à des entreprises de la région de Rostock.

La BR 99 311 fut par contre déplacée au Danemark au cours de la deuxième guerre mondiale et y fut ferraillée en 1945.

Voilà tout ce que l’on peut dire à propos de ces machines.

Catégorie : Dn2
Distribution : K 44.8
Diamètre des roues motrices : 830 mm
Longueur hors tampons : 7900 mm
Empattement : 3400 mm
Poids total en service : 31,9t
Vitesse maxi : 30 km/h
Fabricant : Henschel
Première mise en service : 1923
Tender : 1,5t de charbon
Nombre total construit : 3
Nombre intégré à la DR : 3
Numérotation : 99 311 à 99 313
Dates de réforme : 1961


BR 99 312.jpg
BR 99 312 – Nouvelle construction DRG (Henschel 19748/1923)
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