Voies métriques et étroites à la DRG, la DB et la DR

[malletslm]

(...) Vous êtes peut-être un peu lassés, comme moi, des 030T? Rassurez-vous, vous allez voir du plus gros. Encore un petit tour à Rügen, et nous attaquerons la "grosse kavalerie" du KJ1.

Pas lassé, mais un peu perdu : je commence à ne plus les différencier !

Il y a heureusement toujours les notices "biographiques" sur les réseaux !

[tyrphon]

2-2-12 "série" 99⁴⁶² - 99 4621

Je vous avais promis de l’original, en voici! Et celle-là, vous ne pourrez la confondre avec aucune autre

En page 14 de ce fil, Pierre avait décrit le réseau industriel à voie de 785mm de Haute Silésie. Il avait aussi mentionné la livraison par Hagans de quatre machines à cinq essieux moteurs, et le fait qu’elles n’avaient pas donné satisfaction.

Ces quatre locomotives (Kattowitz 101 à 104) avaient été construites de 1897 à 1902. C’étaient des machines articulées de type CBt (nous dirions 030-020T), Le châssis avant, à trois essieux, était fixe, et le châssis arrière, à deux essieux, était articulé comme un bissel.. Ce châssis possédait ses propres bielles motrices et d’accouplement, et le mouvement était transmis du premier au second châssis par un système de balanciers (Schwinghebel).
La distribution était du type Heusinger.

Les chemins de fer prussiens, qui absorbèrent le réseau en 1904, classèrent ces quatre machines dans la série T36. Elles ne durent pas rester très longtemps en service, à part un exemplaire qui fut muté au Rosenberger Kreisbahn, en Haute Silésie. Pour ce faire, la machine fut convertie à voie de 750mm et perdit par la même occasion son système de balanciers pour devenir une 032T d’allure plutôt originale. A la mise à voie normale du réseau en 1928, elle partit pour une sucrerie, puis se retrouva en 1945 sur le Demminer Kreisbahn West. En 1949, elle prit le numéro DR 99 4621, et atterrit finalement sur le réseau de l’Ile de Rügen, où elle termina sa carrière fin 1965.

[malletslm]

(...) C’étaient des machines articulées de type CBt (nous dirions 030-020T), Le châssis avant, à trois essieux, était fixe, et le châssis arrière, à deux essieux, était articulé comme un bissel.. Ce châssis possédait ses propres bielles motrices et d’accouplement, et le mouvement était transmis du premier au second châssis par un système de balanciers...

Et moi qui croyait "avoir tout vu" sur ce fil avec les machines système Klose...

Curieusement la 99-4621 n'avait pas trop attiré mon attention dans le "Taschenbusch", sans doute du fait de sa transformation en 032T...

[tyrphon]

La Compagnie du Nord a connu ce type de machine avec les T15 prussiennes à voie normale, dont cinq sont devenues 5551 à 5555, puis 2-050TA 1 à 5. Elles avaient pour leur part été transformées en 050T classiques, avec un grand espace entre le 3e et le 4e essieu.
Elles ont durées plus longtemps que les autres prussiennes, réformées en 1925.

[tyrphon]

Une petite insomnie m'a permis de préparer la documentation pour une autre série de locomotives. Il faut dire que celle-ci ne pose guère de problèmes.

2-2-13 Série 99⁴⁶³ 99 4631 à 4633

Une série de trois machines qui sont toujours restées fidèles à leur réseau d'origine et qui y sont toujours en service en 2012, c'est assez rare pour être noté!

La firme Lenz et C°, qui exploitait de nombreuses lignes secondaires en Allemagne , avait défini des types de locomotives qu’elle faisait étudier et fabriquer (le plus souvent) par Vulcan. Nous avons déjà cité les 020T de types n et m et les 020-020T de type nn , mis en service notamment sur l’île de Rügen.
Les Autorités provinciales de Poméranie, qui avaient repris en 1910 l’exploitation des lignes à voie de 75 de leur Land, continuèrent cette pratique et achetèrent à Vulcan, en 1913-1914, huit machines d’un nouveau « type Lenz », le type M.
C’étaient des 040T d’aspect moderne, avec la chaudière haut placée surmontant une caisse à eau basse, mais s‘étendant sur toute la largeur de la locomotive, lui donnant son aspect particulier.
Deux de ces machines furent affectées à l’île de Rügen, sous les numéros 51^M et 52^M.
Interrompue par la guerre, la production reprit en 1925 avec la livraison de deux dernières machines, cette fois à vapeur surchauffée, classifiées dans le type Mh. Une de ces machines fut affectée à Rügen, sous le numéro 53^Mh.
Satisfaits des résultats de cette dernière machine, les RüKB décidèrent de convertir les deux premières machines à la surchauffe.
Renumérotées 99 4631 à 4633 par la DR, elles continuèrent leur carrière dans l‘île de Rügen.

En 1992, les 99 4632 et 4633 reçurent des chaudières et des cylindres neufs aux ateliers de Görlitz. La 99 4631 avait été exposée « en pot de fleurs » à Lehrte de 1984 à 2002, mais elle est retournée depuis sur l’île de Rügen.
Les deux locomotives rénovées avaient retrouvé les anciens numéros RüKB et l’ancienne livrée verte, mais la en 99 4632 a retrouvé sa livrée noire et rouge et son numéro DR en 2003.
N.B. D’après ce que j’ai vu des locomotives préservées, ces derniers temps, la livrée Reischbahn semble avoir la cote, (même pour des machines qui ne l’ont jamais portée, comme la  pseudo 99 4604). L’ami Rock peut se réjouir!

Cette série a fait l'objet d'une magnifique reproduction en LGB.

Je laisse à malletslm le soin de rechercher d'éventuelles reproductions en HOe.

[tyrphon]

2-2-14 Série 99⁴⁶⁴ - 99 4641 à 4645

Après une série très simple à décrire, en voici une beaucoup plus complexe, bien qu’elle soit composée de 040T ayant toutes appartenu au Kleinbahn Kreis Jerikow 1 (KJ1).
Deux dessins et origines différents, une renumérotation DR ne suivant pas l’ordre de numéros KJ1, des transformations différentes suivant les exemplaires et une deuxième renumérotation d’une des machines, voila de quoi rendre la description un peu difficile.

2-2-14-1 - 99 4642, 4643 et 4645

2-2-14-1-a Origine de la série et histoire de la 99 4642, alias 99 4551.

Sur le KJI, le besoin de machines plus puissantes que les 030T s'étant fait sentir, deux 040T furent livrées par Orenstein et Koppel en 1922 et deux autres en 1924. Elles portaient les numéros 11 à 14. Leur deuxième et troisième essieu avait un déplacement latéral pour faciliter l’inscription en courbe. Sans doute de ce fait, c’est le quatrième essieu qui était attaqué par les bielles motrices. Cette disposition s’avéra préjudiciable à la tenue de voie.

Source: http://kj-1.de/kj-1/fahrzeuge/lokomotiven/99-4642/

En 1945 ou 1946, la n°11 fut transformée en machine à tender séparé pour pouvoir bruler de la lignite. Elle perdit de ce fait ses caisses à eau latérales.
Elle fut néanmoins renumérotée 99 4642, dans la même série que les autres 040T du KJ1.

Source: http://kj-1.de/kj-1/fahrzeuge/lokomotiven/99-4642/


En 1956 toutefois, la DR s’avisa que sa charge par essieu était devenue plus faible du fait de sa transformation, et elle fut renumérotée 99 4551.
Mais son histoire n’était pas finie. Comme sa transformation avait encore détériore sa tenue de voie, elle perdit son tender en 1959 et retrouva à peu près son état d’origine, si on excepte les caisses à eau soudées rectangulaires, l’éclairage électrique et le frein à air comprimé qui avait remplacé le frein Heberlein.
Le plus étrange est qu’elle garda le numéro 99 4551 jusqu’à la fin de sa carrière en 1965, bien qu’elle ait retrouvé une charge à l’essieu de plus de 6t!

Collection W. Meereis

2-2-14-1-b Histoire des 99 4643 et 4645

Intéressons nous maintenant aux machines 12 à 14.

Un petit mot de la n° 13. Sa courte histoire à la DR n’est pas claire, du moins en ce qui concerne son numéro. Apparaissant brièvement sur le papier comme 99 4501 (numéro déjà attribué ailleurs), elle fut numérotée sur le terrain 99 4402 (numéro déjà attribué sur le papier à la 99 4401, future 99 4301... Apparemment, c’était la pagaille à l’ex KJ1!). De toutes façons, tout ceci est anecdotique, puisque cette machine fut réformée en 1950.

L’histoire des n° 12 et 14 est plus claire. On ne sait pas quels numéros leur furent d’abord attribués, mais très vite, elles devinrent les 99 4643 et 4645 et gardèrent ces numéros jusqu’à leur réforme.

Cela dit, leur histoire technique est plus riche. La DR les équipa aussi de l’éclairage électrique et du frein à air comprimé, mais surtout, en 1964/65, elles subirent une grande révision à Görlitz, à l’occasion de laquelle elles furent profondément transformées. Elles reçurent une nouvelle chaudière soudée avec une plus grande surface de chauffe. Les bielles motrices attaquaient désormais le 3e essieu. Les côtés de cabine étaient maintenant inclinés, comme sur toutes les machines reconstruites par la DR.

Leur rénovation leur permit de survivre un peu à la fermeture de lex-KJ1 intervenue cette même année 1965, et d’être affectés à Perleberg, sur les ex-Kleinbahnen der Kreise West- und Ostprignitz, où elles furent ré-équipées du frein Heberlein. En 1969, la 99 4645 fut réformée, mais la 99 4643 partit pour l’île de Rügen, où elle finit sa carrière un an plus tard. Encore deux rénovations qui n’auront pas servi à grand-chose!


2-2-14-2 - 99 4641 et 4644.

Les lecteurs attentifs auront remarqué des trous dans la numérotation des locomotives précédentes. Pour expliquer ces trous, il faut nous intéresser à une autre série de locomotives du KJ1, les n°15 à 17.

Le Rosenberger Kreisbahn, réseau silésien dont nous avons déjà parlé précédemment, avait entrepris sa transformation en voie normale(terminée en 1928) et se séparait progressivement de ses machines à voie de 75. Le KJ1 récupéra en 1926 trois de ses machines qu’il numérota 15 à 17.

C’étaient des 040T construites par Orenstein et Koppel en 1923, 1912 et 1907 (le KJ1 les avait numérotées dans l’ordre inverse de celui de leur construction). Contrairement aux précédentes, elles avaient un châssis extérieur et les bielles motrices attaquaient le 3e essieu.

La n° 17 fut cédée à la Wehrmacht en 1939. Les deux autres reçurent à la DR les numéros 99 4644 (n°15) et 99 4641 (n°16). Eh oui, la DR avait numéroté toutes les 040T du KJ1 par ordre de construction, et pas en fonction de l’origine. Comme les autres, elles furent équipées de l'éclairage électrique et du frein à air comprimé.

Comme les 99 4643 et 4645 (en fait, avant elles), ces machines subirent une grande révision en 1963/64 aux ateliers de Görlitz. Elles y reçurent également de nouvelles chaudières et une cabine aux côtés inclinés.

En 1965, elles partirent également pour les ex-Kleinbahnen der Kreise West- und Ostprignitz. Où elles furent rééquipées du frein Heberlein. D'après une photo trouvé sur un forum allemand déjà cité, elle assura du service sur la ligne Glöwen-Havelberg, rattachée après la guerre à ce réseau.

Source: http://www.drehscheibe-foren.de/foren/r ... 56,3302456

En 1969, la 99 4641 fut vendue et servit un temps de locomotive-chaudière avant d‘être ferraillée en 1971. La 99 4644 alla, comme la 99 4643, sur le Rügensche Kleinbahn jusqu’en 1970.. Mais contrairement à celle-ci, elle fut préservée et placée en monument en 1977 aux ateliers de Neustrelitz. En 1994, elle fut récupérée par le Prignitzer Kleinbahnmuseum (Pollo) à Lindenberg. Sa remise en service y est envisagée.

http://www.pollo.de/fahrzeuge&fz=4644?P ... s9kgn6ak23

[tyrphon]

Ah, j'oubliais! La 99 4644 est reproduite en HOe par Modellbau Veit.
http://www.modellbau-veit.de/produkte/f ... /index.php

[malletslm]

(...) 2-2-13 Série 99⁴⁶³ 99 4631 à 4633

... Je laisse à malletslm le soin de rechercher d'éventuelles reproductions en HOe.

Oups ! j'ai omis de surveiller ce fil la semaine dernière et j'arrive donc avec un peu de retard sur ce coup ... mais après une petite recherche sur internet, j'ai découvert qu'il a existé un kit de cette série (apparemment plus au catalogue) chez DJH-Model Loco !

PS : Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt les deux articles ci-dessus : c'est toujours aussi érudit et captivant !!!

[tyrphon]

Merci malletslm pour avoir déniché ces chevaux de trait de l'île de Rügen.
Aujourd'hui, j'aborde encore un nouveau réseau, et une série de locomotives qui n'est pas inconnue en France.

2-2-15 Série 99⁴⁶⁵ - 99 4651 à 4653

Les Jüterbog-Luckenwalder Kreiskleinbahnen (JLKB) étaient un réseau ouvert en 1900, situé dans le Brandebourg, à environ 70 km au sud de Berlin. Il reliait les villes de Jüterborg et Luckenwalde, situés sur l’axe Berlin-Dessau, à la ville de Dahme, déjà reliée par une branche à voie normale à l’axe Berlin-Leipzig. Une branche reliait aussi Dahme à Görsdorf (7 km au nord de Dahme). La longueur totale des lignes atteignait environ 80km. Propriété des communes, ce réseau fut dès le début géré par l’autorité provinciale du Brandebourg. Un trafic notable était fourni par le camp militaire embranché à Markendorf, à 7km à l’est de Jüterborg.

L’inflation des années 20 porta un coup dur aux JLKB.Le trafic voyageurs fut transféré sur route dès 1932, et le trafic marchandises abandonné en 1939. Le réseau fut vendu à l’armée, qui l’utilisa à des fins de formation, en complément de la ligne militaire à voie normale Zossen-Jüterborg („Kanonenbahn“) déjà existante depuis la fin du 19e siècle (ligne 99e sur la carte).
En 1945, un trafic voyageur réduit fut remis en place entre Dahme et les faubourgs de Jüterborg et de Luckenwalde, et le réseau prit le nom de Luckenwalde-Jüterboger Eisenbahn (LJE). La branche Dahme-Gôrsdorf ferma en 1947, et le reste du réseau fut repris par la DR en 1949.
Le trafic voyageurs fut à nouveau supprimé en 1963 et le trafic marchandises, qui ne desservait déjà plus les deux terminus ouest, cessa totalement en 1965.

Le parc de locomotives d’origine comprenait six 031T construites par Krauss, rejointes en 1906 par un septième exemplaire identique.
Enfin, en 1919, une 030T construite par Henschel vint compléter le parc.
Les 031T furent dispersées en 1939, mais la 030T n°8, baptisée TECHOW, connut un destin intéressant (bien que hors sujet). Vendue en 1934 à une usine de Baryte de Bad Lautenberg et rebaptisée HELENE, elle fut reprise en 1970 par la DGEG et assura la traction des trains touristiques sur le Jagsttalbahn (ligne Möckmühl-Dorzbach exploitée par la SWEG, en RFA) de 1971 à 1986. Elle est actuellement préservée.

Jagsttalbahn, 1975 - Photo Jean-Pierre Dumont

Comme il n’y avait plus de machines en 1945, le trafic fut assuré en partie par trois 020 de chantier et quatre 040 prises en Pologne, mais aussi par trois machines provenant de l’Heeresfeldbahn (HF), les chemins de fer militaires du IIIe Reich.
La DR restitua ou réforma les machines "empruntées" ou louées , mais intégra les trois machines HF à son parc sous les numéros 99 4651 à 4653.
Avant de les décrire, signalons encore quelques machines qui vinrent leur prêter main forte : Les 030T 99 4501 et 4502 de Prignitz et l’inévitable 040« Gummilok » 99 4541 . Quatre locotacteurs Köf et Kö rejoignirent aussi le parc.
Revenons aux 99 4651 à 4653. Au LJE, elles portaient les numéros 4^III, 1^II et 5^III. Elles étaient du type HF 110 C, construites par Henschel en 1941 pour les deux premières et par Jung en 1944 pour la troisième.
C’étaient des 030 à châssis extérieur, comportant un tender séparé mais pouvant aussi circuler sur de courtes distances sans tender. On désigne ce type en allemandt par C(t)+T. Nous dirions 030 (T)+T. Plus de 130 locomotives de ce type furent construites pour des écartements de 60 à 76 cm.
Ces machines assurèrent le service du LJE jusqu’à sa fermeture, puis rejoignirent l’île de Rügen en 1964 et 1965 (L’île de Rügen a recueilli décidément beaucoup de machines pas trop usées en provenance de réseaux fermés). Elles y roulèrent jusqu’en 1968.

Une fois n'est pas coutume, au lieu d'une mauvaise photo du Taschenbuch, je dispose d'une magnifique photo trouvée sur ce très beau site: http://www.inselbahn.de

Foto: Archiv Wolf-Dietger Machel
Wiek (Rügen), Bahnhof - 23.07.1968

Deux locomotives furent vendues comme générateurs de vapeur, mais la 99 4652 (ex n° 1^II du KJE) fut vendue à un amateur ouest-allemand qui la fit adapter à la voie de 60. Elle roula ainsi de 1974 à 1981 sur le Dampf-Kleinbahn Mühlenstroth sous le nom de Frank S. En 1981, elle fut remise à voie de 75 et alla sur le Jagsttalbahn, puis en 1990 sur le Öchsle-Schmalspurbahn.

"Frank S.", l'ancienne JLKB Nr. 1/99 4652, le 23. Juillet 1983 sur le Jagsttalbahn.
Source : Wikipedia

En 1994, elle retourna enfin sur l’île de Rügen où elle retrouva sa livrée et son numéro DR. Elle y attend sa remise éventuelle en état de marche.

Foto: Ralph Hölscher
Putbus (Rügen), Pommersches Kleinbahnmuseum - 09.08.2007
Source: http://www.inselbahn.de

Après la guerre, des HF 110 C ont roulé dans différents pays: Autriche, Yougoslavie... et même Inde.
Une dizaine de machines sont préservées, dont un exemplaire célèbre en France, qui circule depuis 1975 (environ) sur le CF d’Abreschviller, après avoir roulé sur la ligne de Stainz des Steiermarkisce Landesbahnen en Autriche.

Abreschviller, octobre 2009

En ce qui concene les modèles réduits, ce n'est pas un artisan, mais un industriel qui s'est attelé à la reproduction en HOe. Roco a sorti un très beau modèle de cet engin. Il n'est plus au catalogue, mais on le trouve facilement sur e-chose.

LGB a aussi sorti un beau modèle de la 99 4651, qui semble ne plus être disponible non plus.

[malletslm]

Ah, j'en sais ENFIN un peu plus sur cette "Franck S" en livrée verte qui m'a si souvent intrigué...

La "Nicki et Franck S" en livrée bleue était-elle une autre machine du même propriétaire privé ?