Petite Histoire de la DRG électrique

Les photographies, les récits, tout ce qui concerne le chemin de fer ancien.

Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 17:42

Celui qui est en rouge a toute sa place ici. Du moment qu'il ne fume pas. Parce que bon. :ange2:
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 17:46

Silence...Moteur...Action!

LES LOCOMOTIVES ELECTRIQUES INTEGREES A LA DRG


INTRODUCTION


A) La classification des locomotives électriques allemandes


Au départ, la plupart des locomotives électriques étant des exemplaires uniques et des prototypes, un simple numéro suffisait à leur identification, en circulation comme pour les ateliers. Lorsque leur nombre augmenta et que des machines qui présentaient des similitudes de puissance, d’usage, d’apparence et d’équipements furent intégrées par les compagnies, il fallu pour les identifier créer un groupe accompagné d’un numéro de série.
Malgré cela, certaines particularités n’étaient pas ainsi identifiables. L’on créa donc des sous-groupes avec l’inconvénient de voir parfois un groupe et son sous-groupe ne comporter qu’une seule machine.

Les compagnies « royales « allemandes des anciens états utilisaient pour nommer les groupes le terme de « Gattung », que l’on peut traduire à la fois selon le contexte par « série », « type » ou « catégorie ». Voici comment chaque administration qui en détenait classa ses locomotives électriques.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 17:51

1) La classification prussienne

Les chemins de fer prussiens (KPEV) utilisèrent tout d’abord une classification à cinq chiffres qui permettait d’identifier l’usage et l’ordre de numérotation des machines :

10 201 à 10 210 pour les locomotives à usage de trafic marchandises (Güterzuglokomotiven).
10 501 à 10 519 pour les locomotives pour trains express (Schnellzuglokomotiven).

Plus tard, les KPEV adoptèrent un système de classification alphanumérique et identifièrent la destination d’usage des locomotives par des lettres majuscules :

Locomotives pour trains express (Schnellzuglokomotiven) – ES 1 et numéros suivants.
Locomotives pour trains omnibus (Personenzuglokomotiven) – EP 201 et numéros suivants.
Locomotives pour trains de marchandises (Güterzuglokomotiven) – EG 501 et numéros suivants.
Locomotives de manœuvre (Rangierlokomotiven) – EV 1 et numéros suivants.
Trucks motorisés (Triebgestelle) – EB 1 et numéros suivants.

Certains numéros sont restés inutilisés car les machines prévues pour les porter n’ont jamais été construites. Tel fut par exemple le cas des ES 7 et ES 8.
Les machines composées d’unités multiples séparables reçurent des numéros doubles à l’exemple de la EG 551/552. Les locomotives articulées portèrent après leur numéro de série des lettre minuscules indiquant le nombre de segments : EG 538 a,b,c ou EG 571 a,b.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 17:54

2) La classification bavaroise

Les chemins de fer bavarois transposèrent le principe de classification de leurs locomotives à vapeur à leurs locomotives électriques en en faisant précéder la désignation d’un « E ». Cette classification permettait d’identifier la destination d’usage, le nombre d’essieux entrainés, le nombre total d’essieux et le numéro de série de la machine.

Pour les locomotives destinées au trafic des voyageurs (Personenzuglokomotiven) :

EP 3/5 20 001 à EP 3/5 20 005
EP 3/6 20 101 à EP 3/6 20 104
EP 3/6 20 121 à EP 3/6 20 124

Pour les locomotives destinées au trafic des marchandises (Güterzuglokomotiven) :

EG 4 x 1/1 20 201 à EG 4 x 1/1 20 202
EG 2 x 2/2 20 221 à EG 2 x 2/2 20 222

Lorsqu’en 1920, les locomotives bavaroises intégrèrent le « Groupement Bavière » de la DRG, leur numérotation fut simplifiée. La différenciation entre essieux entrainés et totaux fut abandonnée et les locomotives existantes comme celles nouvellement mises en service furent regroupés dans les trois désignations ES 1, EP 1 à EP 5 et EG 1 à EG 5, suivies des numéros de série déjà existants ou nouvellement incrémentés.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 17:57

3) La classification badoise

Les chemins de fer badois classèrent leurs locomotives électriques en fonction de leur type et de l’ordre chronologique de leur mise en service. Cela donna A1, A2 1 à A2 9 puis A3 1 et A3 2.


4) La classification du LAG

La compagnie privée LAG (Lokalbahn AG) numérota simplement ses locomotives à la suite de l’acronyme de sa raison sociale : LAG 1 à 5.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
01 Aoû 2012, 21:55

5) La classification de la DRG

La DRG mit en place en 1927 un système de numérotation de ses locomotives électriques analogue à celui mis en place dès 1923 pour ses locomotives à vapeur. Identifiées par la lettre « E », les machines portaient ensuite un numéro de série et un numéro d’ordre dans la série. Le « E » et le numéro de série étaient désignés comme « numéros de racine ». L’incrémentation des numéros de série était basée sur la vitesse maximale des locomotives :

E 00 à E 29 – locomotives de Vmax égale ou supérieure à 90 km/h.
E 30 à E 59 – locomotives de Vmax comprise entre 70 et 90 km/h.
E 60 à E 99 – locomotives de Vmax inférieure ou égale à 70 km/h.

Lors de la mise en service de locomotives utilisant des courants différents, la DRG créa cinq catégories de numérotation à l’intérieur desquelles les distinctions décrites ci-dessus s’appliquaient :

E 00 à E 100 – locomotives à courant alternatif monophasé de fréquence 162/3 Hz ou de 25 Hz.
E 101 à E 200 – locomotives à courant continu.
E 201 à E 300 – locomotives à courant alternatif monophasé de 50 Hz.
E 301 à E 400 – locomotives bi-courants
E 401 à E 401 – Locomotive tri-courants et au-delà.

Concernant les locomotives provenant des anciens états, la DRG les renumérota en 1927 en conservant les deux derniers chiffres de leur numéro de série. A titre d’exemple, les locomotives prussiennes EG 511 à EG 537 devinrent les E 71 11 à E 71 37. Du fait de la radiation de certaines machines avant la création de cette nouvelle numérotation, certaines plages de numéros demeurèrent inutilisées. Ce fut le cas par exemple pour les numéros E 32 01 à E 32 05 ou E 71 01 à E 71 10.

Lorsqu’il y eut des sous-séries, le premier chiffre des numéros de série à trois chiffres ou les deux premiers chiffres des numéros de série à quatre chiffres furent placé en exposant du numéro de racine :

E 44 501 à E 44 509 = série E 445.

Tout système ayant ses exceptions, la locomotive E 16 101 fut classée sous la racine E 165 car le numéro de racine E 161 était déjà attribué aux locomotives E 16 18 à E 16 21 ; et la E 44 2001 fut classée E 442 et non E 4420.

A première vue simple et complet, le système de désignation alphanumérique présentait cependant – notamment en raison des nouveaux développements des machines – quelques inconvénients. A la fin des années trente du vingtième siècle, des locomotives électriques furent construites dont les plages de vitesse maximale n’entraient dans aucune des catégories racines. Citons par exemple les E 42 et E 94.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar decstef_be
01 Aoû 2012, 22:21

POMidi a écrit:Vite dit car à part Stef, nous sommes tous verts, il y en a même un qui est en rouge. :arrow:

Pierre


:gne:

caisse kiddy ? :gratte:

Stef pas vert !? :shock:
Mais, je ne vous permets pas : je trie mes déchets, MOI, Môssieu ! :vieux:
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
02 Aoû 2012, 12:13

6) L’évolution après guerre

L’unification croissante des normes de circulation ferroviaire et l’introduction de l’électronique amenèrent progressivement à une évolution d’un système au départ alphanumérique et national vers un système purement numérique.

A la DR Est-allemande comme à la DB, la base de la nouvelle numérotation fut établie par un groupe de travail sous contrôle de l’UIC qui proposa d’appliquer aux locomotives la base de numérotation analogique à douze chiffres utilisée pour la classification des voitures.

Elle intégrait les éléments suivants :

- Identification du véhicule (véhicule à moteur = 9)
- Chiffre complémentaire de contrôle (1 chiffre)
- Identification de la compagnie de chemins de fer (DR = 50 ; DB = 80 (Après l’unification))
- Identification de la nature du véhicule à moteur (Locomotive = 0)
- Identification du mode de traction (variable d’un pays à l’autre) :

A la DR : 0 = Vapeur ; 1 = Diesel ; 2 = Electrique ; 3 à 9 en réserve
A la DB : 0 = Vapeur ; 1 = Electrique ; 2 = Diesel

- Identification du numéro de la série (variable d’un pays à l’autre). Deux chiffres pour les locomotives électriques à la DB comme à la DR.
- Numéro d’intégration du véhicule dans sa série (001 à 999 – en cas de nombre d’unités supérieur, extension vers le numéro de série directement inférieur ou supérieur)
- Chiffre de contrôle. Séparé du reste par un tiret.

Le chiffre de contrôle est calculé de la manière suivante :

Sous le nombre à six chiffres représentant la série et le numéro d’ordre de la machine dans la série, l’on aligne le nombre 121212. Les chiffres alignés sont ensuite multipliés l’un par l’autre.

Soit l’exemple de la BR 242 numéro 100, ex E42 100 de la DR. L’on écrit et aligne puis multiplie :

242 100
121 212
282 200

La somme de l’ensemble des chiffres formant le nombre 282 200 est égale à 14. Ce nombre est soustrait de la décennie supérieure la plus proche. Ici, c’est 20. 20 – 14 = 6. Cette locomotive reçoit donc le chiffre de contrôle « 6 ».
L’ex E 42 100 reçoit donc la nouvelle numérotation « électronique » 242 100-6 qu’elle portera en service interne.
Si la machine est engagée en service international, elle portera les douze chiffres d’identification UIC, c’est-à-dire 90 50 0 242 100-6.

Cette numérotation fut mise en application à la DR le 1er juillet 1970.
Les anciens numéros de série furent modifiés comme suit (Ancien – Nouveau) :

E 04 – 204
E 11 – 211
E 18 – 218
E 42 – 242
E 44 – 244
E 94 – 254
E 251 – 251

Les numéros des machines dans les séries furent conservés. Les machines 01 à 99 de chaque séries reçurent un zéro complémentaire afin d’avoir une numérotation à six chiffres. Par exemple, l’ancienne E 04 09 devint la 204 009-5 (Refaites le calcul du chiffre de contrôle)


La DB mit en place le premier janvier 1968 un système à peu près identique. Les anciennes numérotations de la DRG pour les locomotives électriques furent précédées du chiffre « 1 ». A la DB, les E 04 devinrent donc des 104.

Comme nous allons nous intéresser principalement aux locomotives électriques intégrées à la DRG, nous utiliserons tout au long de ce fil la classification alphanumérique de 1927.
En pratique, les numéros des machines étaient inscrits sur les quatre faces de la caisse. Sur les faces latérales, on trouve aussi des informations concernant la compagnie, soit en toutes lettres, soit sous forme de sigle, soit les deux ; la Direction de la Reichsbahn et le dépôt auxquels sont attachées les machines ; le poids total en service ; la masse totale tractable et d’autres informations plus techniques concernant notamment les révisions.
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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar 230-G-352
02 Aoû 2012, 14:59

:rhaaa: :rhaaa:

A l'UIC, pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué :mdr2: :mdr2:
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Antoine

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Re: Petite Histoire de la DRG électrique

Messagepar Rockandrail
02 Aoû 2012, 15:46

7) La désignation par la disposition des essieux

L’une des autres caractéristiques principales utilisées pour distinguer les locomotives électriques l’une de l’autre était la disposition et la fonction des essieux. De ce point de vue, la classification mise en place par la DRG fut l’une des plus précises. Elle permettait en effet non seulement de connaître le nombre total d’essieux, mais aussi leur fonction, leur mode de fixation au châssis de la machine et leur type de motorisation, ce que n’indique pas, par exemple, la classification française.

Les chemins de fer allemands se sont référés depuis 1908 aux normes fixées par le VDEV (Verein Deutscher Eisenbahnverwaltungen), devenu en 1932 le VMEV (Verein Mitteleuropäischer Eisenbahnverwaltung). Ces normes ont été régulièrement mises à jour depuis.
Ces normes s’appliquent aussi bien aux locomotives qu’aux autorails, trucks et wagons motorisés. Elles n’ont fait à ce jour l’objet d’aucune unification internationale.

Les normes établies par le VDEV stipulaient ce qui suit :

Les essieux porteurs sont désignés par des chiffres arabes ; les essieux moteurs sont désignés par des lettres latines capitales.

Les essieux moteurs entrainés directement sont identifiées en ajoutant un « zéro minuscule » (o) après la lettre capitale. L’on distingue donc un agencement de deux essieux « B » d’un agencement « Bo ». Dans le premier cas, les deux essieux sont entrainés par un moteur unique ou par engrenages ; dans le second cas, chaque essieu est motorisé individuellement. Dans la classification allemande, donc, une BB n’est pas une BoBo et vice versa.

En détail, cela donne :

1 = un essieu porteur
2 = deux essieux porteurs
A = un essieu entrainé
B = deux essieux accouplés entrainés
Bo = deux essieux motorisés individuellement
Co = trois essieux motorisés individuellement

Lorsque des essieux ou des groupes d’essieux ne sont pas solidaires du châssis (autrement dit forment des bissels ou des bogies), leur désignation est suivie d’un « prime » (‘).

En détail, cela donne :

1’ = un essieu porteur non fixé au châssis = un bissel
2’ = deux essieux porteurs solidaires d’un truck non fixé au châssis = un bogie porteur
Bo’ = deux essieux motorisés indépendamment formant bogie
(1B) = un ensemble fixé au cadre composé d’un essieu porteur et de deux essieux accouplés entrainés.

En numérotation allemande donc, une BB n’est pas une BoBo et n’est pas non plus une Bo’Bo’ et vice versa. En désignation allemande, la BB 9004 SNCF détentrice du record de vitesse est une Bo’Bo’ ; Les 2D2 sont des 2’Do2’

Si une locomotive est composée de plusieurs unités motrices indépendantes (locomotive double ou triple), chaque unité est caractérisée comme décrit ci-dessus, l’ensemble des caractéristiques étant relié par un « + ». Toujours par analogie avec une machine française, les 1CC1 3701 à 10 de la Maurienne, au châssis unique, deviennent des1’CoCo1’ alors que les 1CC1 3801 à 10, composées de deux unités accouplées, deviennent des 1’Co + Co1’.

Les schémas suivants décrivent quelques cas de figure:

a) Locomotive présentant un essieu porteur à chaque extrémité et trois essieux à entrainement accouplé : désignation 1’C1’ – série E 32

Schema Elok-1.jpg



b) Locomotive présentant quatre essieux moteurs à entrainement individuel et un essieu porteur formant bogie Krauss-Helmholtz à chaque extrémité : désignation 1’Do1’ – série E 18

Schema Elok-2.jpg



c) Locomotive présentant quatre essieux motorisés indépendamment, groupés deux par deux et formant un truck avec un bissel porteur : désignation (1’Bo)(Bo1’) – série E 15

Schema Elok-3.jpg



d) Locomotive présentant six essieux motorisés indépendamment groupés par trois sous forme de bogie : désignation Co’Co’ – série E 94

Schema Elok-4.jpg



e) Locomotive présentant six essieux formant deux groupes de trois essieux accouplés montés en bogie : désignation C’C’ – série E 91

Schema Elok-5.jpg



f) Locomotive articulée composée de deux unités indépendantes, chaque unité présentant trois essieux motorisés indépendamment et un essieu porteur sous forme de bissel : désignation 1’Co + Co1’ – série E 95

Schema Elok-6.jpg
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