Papy IIm a écrit:...
Avec l'ouverture des frontières -et même avant-, on trouve des trains Français en Belgique, Italie, Allemagne.... et inversement et cela ne fera que se renforcer dans les années à venir.
C'est encore plus vrai pour les wagons.
Nos petits-enfants auront des réseaux Européens et même aujourd'hui, combien d'entre nous n'avons que du matériel strictement Français sur nos réseaux
...
Cette gueguerre me semble malheureusement un combat d'arrière garde.
Et je pense que le problème est le même quelque soit l'échelle pratiquée. Pensez Messieurs au développement du train de jardin et aux grandes échelles. Il y a probablement là un marché à prendre
Le problème n'est pas de savoir dans quel créneau modélistique se place l'artisan français (c'est selon la sensibilité et les connaissances de chacun), le problème est celui d'une concurrence pas toujours honnête de la part de certains acteurs du marché qui font fabriquer de toutes pièces (étude, conception, fabrication, packaging) des produits en Asie (Corrée pour les modèles "laiton") et les revendent en France à des prix bien inférieurs aux prix du marché. L'exemple caractéristique est donné par AMJL qui a réussit le tour de force de se mettre à dos l'intégralité de la profession en vendant à prix coûtant des modèles coréens. Comment un JPPennati ou un Benoit Semblat peuvent-ils résister lorsqu'un doublon de leurs modèles est vendu tout monté par AMJL à peine plus cher que leurs modèles en kit ? Tous les marchands de modèles coréens ne pratiquent pas ce dumping anti-concurrenciel. Quand Brassline ou Lematec vendent un modèle , c'est au prix normal du marché (coût de fabrication + frais + salaires + charges sociales + marge bénéficiaire). Dans ce cas, l'artisan français peut rester aux mêmes niveaux de prix et continuer à vendre, mais face à du AMJL, on n'a plus qu'à fermer boutique et changer de métier.
Papy IIm a écrit:...
Enfin, je pense que les artisans feraient mieux de s'entendre pour ne pas faire de modèles identiques, ce qui élargirait notre choix plutôt que de faire la guerre.
Il me semble que c'est un peu le cas actuellement : le nombre de doublons entre modèles artisanaux est relativement limité. Vous pouvez voir que les productions de chaque artisan sont orientés dans des directions un peu différentes, chacun ayant en quelque sorte sa "spécialité". Lorsqu'on se lance dans l'étude d'un nouveau modèle on essaye de savoir s'il n'est pas aussi envisagé par quelqu'un d'autre. Mais comme il y a un certain secret dans les programmes (la peur de se faire court-circuiter) on a quand même tendance à ne pas trop se répandre sur nos projets à long terme. A titre d'exemple, je suis en communication permanente avec C. Dufrenoy car nous avons une gamme de wagons similaire, afin d'éviter de travailler en même temps sur des doublons (voir sur ce même forum
http://www.forum-train.fr/forum/viewtopic.php?f=27&t=2236Papy IIm a écrit:...
Nos petits-enfants auront des réseaux Européens et même aujourd'hui, combien d'entre nous n'avons que du matériel strictement Français sur nos réseaux
Sans compter le nombre croissant de réseaux U.S. ...
Et inversement les modélistes européens sont intéressés par les modèles français / ne vous inquiétez pas, les artisans français vendent bien en Europe.
Quant aux trains US, rassurez-vous, certains y ont déjà pensé, quoique la parité Euro/Dollar nous soit très défavorable (
http://pagesperso-orange.fr/proto87.team/Zscale_1.html)