Bonjour à tous !
Quelques photos pour illustrer la peinture et la patine de ces plaques.
Ici, une version en HO, que je m'apprête à couper avec une lame neuve ou bien affutée, c'est toujours mieux.
Les plaques à proprement parler se séparent et on laisse de côté les jonctions (ou on les bazarde dans un tombereau après un bon coup de patine, ça fait de la ferraille pas lourde !
).
La matière que nous avons employée supporte sans doute toutes les peintures courantes ; ici, une bonne vieille Humbrol/Revell que l'on trouve partout, dans un ton de gris moyen. L'exemple posté avant montre qu'elle pouvait être "acier brillant immaculé" ! Bien faire attention avec des peintures un peu épaisses de ne pas boucher les petits trous de ces plaques ; ceux qui dégainent l'aéro sans souci sont avantagés.
24H plus tard, la peinture glycéro est bien sèche et on peut attaquer la patine ; j'ai eu recours en base au produit Mig que vous apercevez ici, une espèce de peinture diluée, très liquide, où flotte des pigments de rouille plus ou moins en grumeaux : on remue ça copieusement et on peint avec une brosse douce : on pourrait s'arrêter là, le résultat est déjà parfait.
Je n'ai pas résisté toutefois à badigeonner aussi ces plaques avec divers pigments (terre à décor, craies pastels réduites en poudre), avec en base un mélange d'eau et d'alcool isopropylique. On fait cela en même temps sans souci, un coup de Mig, un coup de terre à décor, etc...
La seule précaution à prendre est de bien vérifier que la patine n'est pas venue boucher les petits trous et une brosse un peu dure en finition y pourvoiera.
En situation avec un petit M8 (au 1/72ème certe
) sur une maquette de mon minot !
