Concernant les trains de bois, compte-tenu de leur faible fréquence de mouvements (et celle des trains de marchandises en général ), le mieux est de se renseigner directement dans les gares. Je ne sais pas ce qu’il en est sur la ligne des Cévennes, mais à Autun le convoi arrive bien évidemment vide et reste plusieurs jours sur son faisceau, le chargement se faisant progressivement au fur et à mesure de l’arrivée des camions (là, enfin une utilisation intelligente de ces derniers....). Ce qui me permet, passant devant la gare et avisant la présence de ce train, de me renseigner au sein de cette dernière. M’étant présenté comme ‘‘railfan’’, mes interlocuteurs sont en général assez coopératifs et me donnent volontiers la date et l’heure où le convoi est prévu de repartir. Même si les changements sont inévitables, j’arrive à paufiner et finalement, si je suis encore dans la région le jour J, à coincer le train sous mon objectif.
À l’instar de ce que je faisais au Mexique il y a dix ans sur ma ligne fétiche à l’unique A/R hebdomadaire, comme j’avais la chance d’avoir le No de téléphone du régulateur et de baragouiner trois mots d’espanche...
Domi