Vapeur Atlas ! Bricolage sauvage !

[Taisson]

Bonjour à tous,

Je n'ai pas pu résister à parler de mon bricolage...

Bien sur, ce n'est pas à proprement parler du vrai modélisme, en plus ce n'est pas non plus à l'échelle...Et l'embiellage est ...rudimentaire !! En plus, on ne peut pas tirer grand chose..

Mais ça roule !
Autant on peut motoriser correctement les automotrices, qui elles sont vraiment HO, pour les vapeurs, c'est un peu sauvage !!
Après la Crampton, voici la "C" coupe vent . Presque finie, il me reste à changer ou à équiper les lanternes pour qu'elles s'allument.

[sncb_nmbs]

Comme quoi !

[Taisson]

Merci!

[joseph]

très bien!
ça mériterait un peu plus d'explications et quelques photos supplémentaires! on est curieux de voir comment tu as fais, même si c'est un peu à la "sauvage"

[Taisson]

Bonjour,
Merci de l'intérêt pour mon "charcutage".
Je fais peu de photo pendant les travaux..Faits de modifications et d'ajustements, parce que rien ne va jamais comme prévu dans ce genre de bidouillage !
D'abord, le "challenge" est de ne rien acheter...Sauf, bien sur, l'engin à transformer, et, dans ce cas, un bogie Tenshodo.
Le maximum doit provenir de la boîte à bordilles, ou des restes d'autres bidouilles.
Et, en plus, je n'ai pas de machine outil précise, juste une perceuse sensitive industrielle, très ancienne et suisse, ainsi qu'un truc genre "Dremel". Donc, en gros, tout est fait à main lévée, etr au pif !

Le gros morceau, c'est de rendre roulante la loco.
Essayer de ne rien casser, et enlever tout ce qui est inutile, car rien n'a été conçu pour rouler...

Il faut découper le chassis métallique pour pouvoir mettre des vraies roues, et fabriquer des paliers en plastique pour les isoler, car les roues jouef étaient conçues pour être montées sur des supports isolants électriquement.
Elles, proviennent surement d'une 231 C, et c' était les seules disponibles dans un diamètre compatible. Comme le modèle n'est pas à l'échelle, on peut tout de suite oublier l'idée de réalisme, mais en restant dans le vraisemblable...
D’où l'embiellage, fait avec des morceaux divers, recoupés à la taille de l'engin.
Rudimentaire, mais l'important c'est de voir des trucs bouger ! Sinon on est plus "vapeur" !!
Une fois les deux roues principales installées, après de nombreuses opérations de découpe et de fraisage pour leur faire de la place (c'est très très juste..), et que les nombreux courts circuits aux essais de roulage ont étés éliminés... (Pas triste!! Arcs, étincelles, etc...), on peut alors s'attaquer au bissel.

La aussi il faut découper...pour rendre possible la rotation en courbe.
Fabrication du bloc roulant dans un bloc de matière plastique, puis tentatives d'équilibrage de l'ensemble.
En effet, il faut trouver le point ou les deux essieux à grande roues touchent les rails ensemble, et le bon point d'appui pour que le bissel supporte le déséquilibre du poids vers l'avant, sachant qu'il est poussé, et qu'il doit supporter les courbes et les appareils de voie (et chez moi, c'est du "vieux" d'origines diverses...).
pas Facile !
Quand la machine roule, en avant et en marche arrière dans les deux sens de circulation, la satisfaction est réelle !!
Je vais faire quelques photos, et je parlerais de la motorisation après...
La aussi, malgré le choix d'un système autonome, des "surprises" arrivent !
A bientôt pour la suite.
Cordialement.

[Taisson]

Et voici la suite.
Les petites roues proviennent de débris de bogies.
On voit bien que la lamelle métallique qui pousse le bissel est fixée pour peser sur l'essieu avant, et contre coudée pour éviter l'effet de levage.
Ce que l'on ne voit pas, c'est que l'essieu arrière du bissel est légèrement lesté, pour qu'il porte mieux sur les rails..
Les cylindres d'origine ont été débarrassés de leur embiellage moulé et collé, puis percés pour la coulisse de bielle. des écrous et vis d'environ 1mm de diamètre ont assemblé le tout.
La liaison machine tender est faite dans du laiton de même origine que la fixation du bissel, et de forme spéciale, qui permet de pousser la machine, sans dérive dans les courbes, en appui sur une pièce plastique rajoutée à l'arrière du châssis.
Passons maintenant au tender.
Découpage du châssis pour faire la place au bogie moteur, et fabrication d'un étrier de support pour le troisième essieu.
Sur les images jointes, on voit que le bogie est fixé de manière que tout le poids repose sur son axe central.
C'est la condition impérative pour ne pas le détruire... En effet, chaque délestage, même minime d'un des deux essieux reporte l'effort de traction sur l'autre, et comme les engrenages en plastique sont très très fragiles, ils se détruisent immédiatement, à cause du jeu trop important.
Mais,Il vaut mieux les bricoler pour qu'ils engrennent à fond de dents...( c'est une autre histoire...)
On voit aussi le gros lest collé, indispensable, ainsi que les résistances et la diode, (sous l'adhésif isolant), et le petit connecteur prévu pour les lanternes à l'avant.
Et quand tout va à peu près, on recolle les flancs de roue, les patins de frein, et tout ce que l'on à cassé pendant les travaux...
Et voila...les lanternes d'origine sont très moches, et je vais voir si j'en ai d'autres...pour les équiper de microleds.
La Crampton faite selon les mêmes critères est mieux finie, et plus flatteuse d'aspect, et en dépit de la même motorisation, est bien meilleure tractrice, et avec les petits wagons jouef à impériale, qui eux non plus ne représentent rien de bien réel, ça va bien.
Celle ci ne roule vraiment bien que toute seule...Mais on ne le sait que quand tout est fini !!
Voila, vous savez tout.
Cordialement.

[BébertNL]

Passionnant! Et inattendu !!
J'avais tapé totalement par hasard "motorisation loco vapeur Atlas", bien convaincu que personne ne s'y était attaqué!
Quelle recherche, quel travail, quelle ingéniosité, avec de si petit moyens. Une bonne leçon de Système D.
Bravo et surtout merci de nous avoir fait partager cette expérience!