Amélioration de la 150 C HJ

[141E416]

Un peu de vie sous l'abri :

C'est fini.
A vous de jouer.

Eric

[POMidi]

Bonjour,

Comme j'ai envie de jouer, peux tu nous en dire plus sur les capacités de traction de cette machine.

A tu comparé par rapport au modèle Roco d'y il y a fort longtemps. Est-ce la même sous-série ou une variante différente (j'avoue que c'est un peu difficile de s'y retrouver dans les machines Armistice).

Merci.

Pierre

[141E416]

Salut Pierre.

Tout d'abord, je n'ai pas la 150 C Roco ; donc pas de possibilité de comparaison;
Ensuite, j'ai fait tourner ce modèle près de 2 heures "non stop", sauf par le jeu des cantons, sur le réseau de l'AMFPRATP de La Varenne. A part un curieux bruit que j'attribue à la pignonnerie, le modèle a roulé correctement, avec une rame de 13 tombereaux "RLSMEE".

Enfin, du point de vue historique, je ne peux que paraphraser le contenu du livre de J. Gillot :
à l'origine ces machines sont des G12E.
118 locos commandées pour l'AL, numérotées 5563 à 5680 classe G12
9 locos prussiennes attibuées à la Cie des chemins de fer de l'Est au titre de l'armistice de 1918, numérotées à l'Est 5151 à 5159, série 13.
10 locos récupérées à l'armistice de 1945, numérotées 1-150 C 808 à 897

Au 01/01/1938, les 127 locos 5563 à 5689 figuraient à l'inventaire de la sncf, numérotées 150 C 563 à 689.

La version choisie par HJ, les versions devrais-je dire au vu du catalogue HJ (150 C 822 et 150 C 824) appartient à la série des 10 locos récupérées en 1945 :
150 C 808, 810, 822, 824, 836, 838, 866, 893, 895 et 897.

La photo de la C 824 que j'ai postée un peu plus haut est une photo de Félix Fénino.

Eric

[POMidi]

Merci beaucoup pour cette réponse rapide et détaillée.

Il me semblait bien me souvenir qu'il y avait une double origine: logique qu'ils aient choisi la version Armistice, plus universelle.

Je vais peut-être me laisser tenter.

Salutations amicales.

Pierre

[Rockandrail]

A propos de ces dix machines récupérées en 1945, un article de Wikipedia mentionne que leurs numéros DRG ont été conservés. Il se serait donc agit des ex BR 58 808, 810, 822, 824, 836, 838, 866, 893, 895 et 897.
Sauf qu'il n'y a jamais eu de BR 58 808, 810, 822, 824, 836, 838, 866, 893, 895 et 897 à la DRG.

[141E416]

Heureusement que le livre de Jean Gillot est autrement plus sérieux que Wikipédia...

A propos d'ânerie, je trouve curieux que Ballby propose deux n° pour ce modèle (la 822 et désormais la 824), alors qu'il n'a pas été fichu de le franciser correctement.

Eric

[POMidi]

Intéressant, merci.

Pour Ballby, c'est dans leur mode de fonctionnement, non!

Pierre, d'en bas

[Rockandrail]

Heureusement que le livre de Jean Gillot est autrement plus sérieux que Wikipédia...

Eric

Certe. Mais alors d'où vient cette numérotation hétéroclite?

[141E416]

Hé les gars, vous auriez pu m'prév'nir qu'y'avait interro !

Franchement, je n'en sais rien. Et les acteurs de l'époque qui décidèrent de cette numérotation ne sont plus là pour nous répondre, sauf erreur.

Et pourquoi une telle question ?

Eric

[Rockandrail]

Ben parce que je m'intéresse de près à la DRG; qu'en 1945, ces machines devaient y être immatriculées et que dans mes livres, je n'en trouve pas trace.