- Z - a écrit:Hello,
fichtre, une 22200 qui ne serait pas apte au 1,5/25 kV...
Faudrait vite la renuméroter dans la Tranche 7200 (7441 ?)...
Le fichier joint r1987-08-005-24ede5f.jpg n’est plus disponible.
Non, il me semble plutôt que cette 22278 avait reçu, en cours de carrière et à un instant "T", des pantographes spécifiques à titre d'essais. Elle a du maintenant rentrer dans le rang
(à moins qu'elle ne soit en train de pourrir du côté de Sotteville)...
@ suivre
GW...
En fait, juste la partie 25kV avait été isolée mais néanmoins si une panne survenait, nous devions appliquer les règles de sondages et dépannage des BB22200. Pour info complémentaire, le sectionneur mono-continu (HOM) situé en toiture, jouait complètement son rôle puisque lorsqu'on disposait la machine sur hors service, cet HOM, malgré l'utilisation uniquement sous 1,5 kV, basculait sur MONO comme toutes les 22200 lambda. Cette particularité était mentionnée sur la fiche rose du carnet de bord et il fallait être autorisé BB22200 pour la conduire et non 7200 même s'il avait la même utilisation.
D'autre part la mise en place des archets 1,5kv avait pour but d'utiliser les 2 pantos indiféremments et la position "N" sur le sélecteur pantos continu faisait monter le panto arrière, "N+S" les 2 pantos et "S" la panto avant ce qui limitait la vitesse à 180 km/h dans cette dernière configuration. Le sélecteur monophasé avait été obturé par une plaque de bakélite de telle manière d'éviter une mauvaise manipulation. Cela permettait aussi au dépôt de Bordeaux, qui dans les années 1980 ne voyait jamais ou presque des engins bicourants, de pouvoir changer les archets sur ce type de panto car ils les avaient en stock !
Les archets 1,5kV n'ont pas été montés d'origine lors de sa sortie d'Oullins en décembre 1980. Elle d'abord réalisée des essais sur la ligne 1 avec une rame UIC Y en livrée CAPITOLE autorisée à V200.
Ensuite lorsque dans sa deuxième phase il a été décidé de la mettre à l'épreuve quotidiennement des trains à 200, le montage de ces archets 1,5 kV de 1950 mm a été réalisé. Elle a remorqué le TEE AQUITAINE avec port de la plaque sur le nez au début et par la suite elle a assuré le "Montaigne". Elle a perdu ses archets 1500v lors de sa mutation au dépôt de Rennes toujours autorisée à 200. Et en 1991, je crois, elle passée en révision à OULLINS où elle a perdue ses bogies à 200 et ses plaques en relief pour se convertir au signe "nouille" et connaître des affectations diverses pour assurer le service que vous connaissez aujourd'hui en 22200RC sur le Nord Pas de Calais.
Vraiment un numéro à part et que LSM va peut-être enfin nous produire !
BB22278 en tête du train 168 en gare de Bordeaux 1985