BURLINGTON a écrit:Je parlais de la combinaison turboréacteur et statoréacteur. Dans le cas du Griffon, les éléments étaient plus nettement séparés que dans le cas du SR71 qui restait, quand même, partiellement en mode turboréacteur.
Les moulins du SR71, duquel nous parlions quelques pages en amont, étaient ce qu'on peut appeler "turboramjet". C'est à dire des turboréacteurs noyés au milieu de statoréacteurs à combustion subsonique. Le Leduc 022 et le Nord Griffon ont en effet été les précurseurs. Dans le cas du SR71 à sa vitesse de croisière (Mach 3.3), la propulsion était assurée par un mix des deux systèmes, la poussée totale étant en effet assurée un peu par la partie turbo-réacteur (20%) et beaucoup par la partie statoréacteur à combustion subsonique (ramjet, 80%). Comme Burlington l'a très bien décrit.
Et effectivement, le SR71 arrivait à la limite de la technologie qui le définissait.
De nos jours, les évolutions à l'étude sont le scramjet : statoréacteur à combustion supersonique. Les vitesses visées sont de l'ordre de Mach 7, soit le double de ce qu'était (officiellement
) capable le SR71.
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."