malletslm a écrit:.....
De ce que je comprends, ce sont DEUX
soucis de santé bien différents
et pas ordinaires que tu affrontes en même temps .....
En apparence il s'agirait bien de deux soucis sans liens.
Notons toutefois que le premier scanner abdomino-pelvien (du 18/06) constatait "un anévrisme de l'aorte abdominale sous rénale, de 44 mm de diamètre transverse maximal, sans signe de rupture ou de fissuration". Une anecdote en quelque sorte, que le docteur de la clinique des Cèdres ne soignera pas ....
le second et le troisième scanner pratiqués le 9 juillet ont pour leur part constaté, non pas un mais, trois anévrismes de l'aorte :
"- anévrisme de l'aorte thoracique descendante estimé à 4,2 cm;
- anévrisme de l'aorte abdominale sus-rénale de 3,8 cm;
- et anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale estimé à 4,5 cm sur une hauteur d'environ 5 cm."
Et c'est ce dernier anévrisme qui était désormais "fissuré" (avec traversée de la paroi interne par un caillot sanguin).
J'ai bien sûr interrogé le chirurgien qui ne m'a pas répondu ainsi que l’anesthésiste qui m'a fait la réponse suivante : Il n'y aurait aucun lien, toutefois il est évident que votre état de grande faiblesse générale ainsi que la sur-médication qu'il a entraîné aura pu contribuer grandement à l'apparition puis au développement de ces anévrismes.
J'observe aussi que depuis mon AVC de juin 2014 mon traitement n'a pas été modifié. je prenais toujours 1 comprimé de Périndopril-Bipreterax et 1 comprimé de Clopidogrel-Plavix chaque matin, sans me poser de questions et sans que mon médecin de famille n'ait estimé nécessaire de me faire voir par un cardiologue pour éventuellement adapter ce traitement. Or, Clopidogrel est destiné à fluidifier le sang et Bipreterax sert à "élargir" les artères. En apparence ce serait donc le dosage de Bipreterax-périndopril qui serait à revoir à la baisse, n'est ce pas !.
Et bien non, après plusieurs hésitations dans les différents services et urgences par lesquels je suis passé (un coup on me supprime tout, un coup c'est Clopidogrel qui est supprimé, un coup c'est Bipreterax), je suis désormais privé de Clopidogrel. Le résultat c'est que maintenant je ressens de plus en plus fréquemment des fourmillements dans les membres dès que je garde une position (croisement des bras ou des jambes par exemple) un peu trop longtemps. le problème c'est qu'il m'arrive aussi d'être réveillé en pleine nuit par ces fourmillements dans le bras entier à cause d'une mauvaise position sur mon épaule ....
J'ai une prise de sang de contrôle à faire lundi prochain (8 jours après la sortie d’hôpital). Il faudra que je demande à mon médecin de famille l'adresse d'un bon cardiologue qui me fera faire les examens nécessaires (scanner de contrôle et adaptation du traitement).
Ceci étant j'ai été hospitalisé en urgence pour autre chose que ces anévrismes. Il s'agissait de savoir pourquoi l'attaque bactérienne était demeurée au même niveau que 10 jours auparavant malgré un traitement intensif aux antibiotiques et aussi savoir pourquoi mon corps ne retenait plus le potassium dont il avait besoin malgré le "gavage" qui m'était imposé (6 gélules de potassium par jour). Je sais que les urgences de l'hôpital de Brive m'ont posé un catétère composé d'un mélange antibiotiques et sucre (pour me nourrir) avec seringue de produit orange destiné à ralentir la tension et la maintenir entre 9 et 11, avant de me transférer par hélico au CHU de Limoges qui poursuivra le traitement pendant les 5 jours suivants. Il se peut qu'ainsi, ils aient réglé les deux pb posés par mon médecin .... ? Il faudra que je lui en parles aussi mardi prochain ....
Hier soir j'ai regardé sur ARTE le reportage "tu accoucheras dans la douleur" au cours duquel plusieurs femmes se plaignaient des violences hospitalières à leur encontre lors de leur accouchement et toujours sans leur en parler ou contre leur avis. Et bien, l’hôpital c'est désormais ça ! Après trois passages aux urgences et en soins intensifs au cours de ces dernières semaines, je peux témoigner que si vous demander "pourquoi vous me faites ça ? c'est quoi ce nouveau médicament ? qu''y 'a t'il dans cette perfusion qui me fasse si mal aux reins ? etc et bien vous êtes aussitôt catalogué comme "emmerdeur" et les soit-disantes infirmières que vous verrez (souvent des aides-soignantes incompétentes) vous répondront n'importe quoi. Au cours des ces séjours je n'ai rencontré qu'un seul infirmier sachant expliquer ce qu'il faisait, toujours avec douceur (il écoutait aussi ce que me disaient les docteurs) et deux aides-soignantes capable d'empathie, qui me prenaient gentiment la main ou me caressait la joue lorsque j'étais moralement au plus bas. Quant aux personnels des "urgences" ils n'ont que ce qu'ils méritent : ils vous parlent comme ils n'oseraient pas le faire à leurs chiens, ne vous écoutent pas, n'ont strictement aucune considération pour l'aide que vous tentez de leur apporter dans le diagnostic, ne vous témoignent aucune empathie en cas de violentes douleurs et mentent dans leurs rapports (j'ai trouvé "patient peu coopératif" dans mon dossier alors qu'on m'a intimé l'ordre de me taire quant je cherchais à expliquer).
L'hôpital évolue très mal ces temps-ci !