Maintenant que les caisses ont trouvé châssis à leur pointure, on peut les achever
Oui, terminer les châssis ....
Pour pouvoir les peindre en noir, demain !
La lettre "f" signifie que ces voitures étaient freinées. Cependant, à l'époque, et les plans confirment, il n'y avait pas de freinage à distance au moyen d'une conduite d'air ou de vide. Du reste, les locomotives de ce réseau n'étaient pas équipées de systèmes de ce genre. Le frein était donc manuel, à vis et, semble t-il, ne concernait qu'un seul des deux boggies. C'était un "freinage de garage", accessoirement, un "freinage d'urgence" à condition qu'un assistant (le chef de fourgon par exemple) entende les signaux sonores de détresse du mécanicien et se précipite sur les freins à vis de ces voitures, puis sur les freins à main (ou à vis) des wagons ....
C'est l'option que j'ai prise.
Pas trop difficile de confectionner l'équipement classique de freinage de deux essieux rapprochés. La seule difficulté consistait à relier la vis fixe à un boggie, mobile autour de son axe.
Pour cela, il suffisait de rejoindre le boggie au plus près de son axe de rotation au moyen d'une pièce mobile (non collée) fixée en bout de la tige de freinage. Par ailleurs, pour pouvoir démonter le boggie (au moins pour le peindre), il fallait ne pas coller non plus cette tige de freinage au bout du levier de la vis.
Pas clair, n'est ce pas !
En image ce sera plus parlant :
ensemble de freinage des boggies. La bielette qui devrait entrainer la rotation de l'axe central (et repousser les sabots de frein contre les roues) n'est pas collée. Elle peut même se déplacer le long de son axe jusqu'au pivot du boggie et le boggie tourne librement dans les courbes.
La tige de droite est reliée (pas collée) au levier de renvoi de la vis, celle de gauche ne l'est pas.
Après peinture séparée des boggies et des châssis, ces pièces seront fixées par écrasement de leur extrémité. Pas de collage.
Bien entedu, les sabots de frein ont été éloignés des bandages des essieux métalliques pour éviter les courts-circuits !
Cordialement. JLS