Bonjour,
Beaucoup d’eau aura passé sous les ponts de la Vézère depuis mon dernier message (juin 2015 ; 3 ans déjà !) sur ce forum ….
J’ai quelques petites excuses.
D’abord les travaux pour aménager le grenier de ma nouvelle maison (sept à décembre 2015), puis le décès de mon père dans sa 94ème année en janvier 2016.
Il m’aura ensuite fallu plus de six mois pour vider sa maison, la nettoyer et y réaliser quelques rafraîchissements de peinture pour pouvoir la vendre à prix convenable.
Ce faisant, je suis tombé, par hasard, sur quelques vieilles photos, que je ne connaissais pas, de mes arrières grands parents et de certains de leurs parents, tous morts avant ma naissance, sauf un arrière grand-père et deux arrières grand-mères. Accompagnant ces photos, le début d’un arbre généalogique sur papier que mon père avait commencé sans jamais avoir pu l’achever, ne pouvant ni se déplacer dans les mairies, faute de permis de conduire, ni se connecter sur Internet pour consulter leurs états-civils numérisées, faute de PC.
Si les choses se font dans l’ordre logique, je serais le prochain sur la liste des défunctés de ma famille. Alors, sans perdre de temps, j’ai souhaité compléter ce travail de généalogie, sans doute entrepris trop tardivement par mon géniteur, et le mener à son terme. Je savais que c’était possible puisque dans les années soixante, j’avais entendu mon oncle (97 ans aujourd’hui), dire qu’il avait pu remonter jusque vers 1640 pour trouver ses ancêtres portant notre nom. Du reste, en confrontant ultérieurement mes trouvailles avec les siennes, nous avions exactement les mêmes chaînes d’individus et les mêmes dates. Mais lui ne s’était intéressé qu’à la seule branche portant notre nom. Pour ma part, je les TOUTES explorées.
Je n’imaginais pas alors dans quelle galère je m’embarquais !
Deux ans plus tard, j’avais réuni la totalité des Noms, prénoms, dates et lieux de naissance, de mariage et de décès, de la totalité de mes ancêtres, paternels et maternels, jusqu’à la 11ème génération pour certains, la 14ème génération pour d’autres. Cela fait déjà plus de 10 000 noms avec leurs conjoints, frères et soeurs. Bien entendu, je fus stoppé par l’absence d’archives religieuses avant 1630 sur la plupart des 2 500 branches ainsi ouvertes.
Cependant, sur quelques branches (4, pas plus), aussi bien du côté paternel (par les Bellenaves et les Bourbon d’Archambaud, et leurs ancêtres descendants de René d’Anjou) que du côté maternel (par les Comborn, Ventadour et Aquitaine), j’ai pu remonter, grâce aux archives notariales (et à Wikipédia pour les plus célèbres), jusqu’à 86 générations ce qui m’a conduit au chef Arverne Vercingétorix et à son grand copain … Jules César en passant par Louis VI le gros, Hugues Capet, l’incontournable Charlemagne -père de la moitié au moins de l’Europe de l’Ouest-, Charles Martel, Clovis et ses arrières grands-pères Mérovée et Clodion le chevelu, Marc-Aurèle, Claude, Auguste, etc.
Sans oublier Saint Vladimir de Russie dont la petite fille avait épousé notre ancêtre Henri Ier, petit-fils d’Hugues Capet, ni Guillaume le conquérant de Normandie et Aliénor d’Aquitaine, qui, par plusieurs des leurs enfants et petits-enfants, me font cousin … de la reine d’Angleterre.
Du coup, j’ai réuni toutes les photos et anecdotes possibles sur mes ancêtres immédiats et toutes sortes d’histoires, objets, blasons et portraits sur les plus lointains pour en faire un ouvrage de 250 pages à l’intention de mes enfants et petits enfants, neveux, nièces et leurs enfants, afin qu’ils sachent que leurs racines s’enfoncent vraiment très profondément dans ce p… de pays où ils souffrent aujourd’hui, autant que leurs ancêtres, à gagner leur pain quotidien ! Tiré à 20 exemplaires l’ouvrage leur a été distribué en juillet dernier.
La généalogie est une activité très addictive. Mais maintenant, avec plus de 25 000 noms sur mon arbre, j’ai arrêté parce que C’EST SANS FIN !
Je referme la parenthèse.
C’était juste pour vous dire que je n’étais pas resté trois ans à dormir sur mes lauriers et qu’il était grand temps, pour moi, de revenir au présent du modélisme, parce que la poussière commence à s’accumuler sur les quelques kits qu’il me reste à construire, sans compter mes nouveaux projets qui sont encore plus nombreux ….
Commençons par quelques assouplissements des phalanges avant de reprendre un train-train plus créatif …
A cet effet, cette occasion là semble parfaite :
Soyons clair. Le plus long pour construire cette « brouette » de gare conçue par MJM (Marcel Jolly Modélisme) sera de trouver la paire de ciseaux qui ouvrira proprement le sachet, d’aligner le tube de colle et la bonne lime sur la table, et de lire les 5 lignes de la notice !
Le montage en lui-même, c’est de l’ordre de 2 minutes chrono.
Et voilu !
J'ai néanmoins apporté une légère modification. La notice indique qu'il faut limer légèrement les fonds des mortaises de fixation du dossier pour l'incliner un peu. Perso, j'ai préféré limer les tenons ; c'est nettement plus simple ...
Je me souviens parfaitement de ces « brouettes » qui allaient généralement par paires dans les gares de moyenne importance : une vide pour décharger les colis livrés par l’autorail du matin (ou du soir), l’autre chargée pour remplir de nouveau l’autorail. Il y avait d’autres exemplaires en bois, à deux roues, avec notamment un plancher à claire voie largement cintré, ainsi que des exemplaires encore plus rustiques à une roue, comme de vraies brouettes, sans montants latéraux, mais en plus long.
Avec un léger coup de peinture grise en bombe, celle-ci équipera parfaitement ma gare de Neuvic.
Cordialement. JLS