Engins SE en II métrique

Construction intégrale, montage de kits, tant pour le matériel roulant que pour le reste.

Re: Engins SE en II métrique

Messagepar Rockandrail
06 Fév 2012, 16:51

Dès qu'il a fini celle là, il fait la même en Z! :mdr: :cool:
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
06 Fév 2012, 18:41

C'est vrai que c'est nettement plus facile à l'échelle II ! :ange2:
C'est aussi pour cela que j'ai choisi cette échelle, avec mes deux mains gauches ... :siffle:

Équipement des lanternes. Ça se fait tout seul, il n'y a aucune rectification d'usinage à faire, juste un peu d'ébarbage du joint de moulage au couteau :

La lanterne de gauche ira derrière, c'est la raison pour laquelle le pied de la lanterne est légèrement entamé pour un passage discret des fils. Celle de droite sera posés sur la tablier avant, juste au-dessus du trou de passage des fils de liaison au décodeur.
Les ampoules sont montées sur des supports LGB, ou équivalent, sur lesquels sont soudés les fils d'alimentation, of course ...
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
06 Fév 2012, 18:51

A priori, c'est terminé ...

Il faut tout démonter pour le nettoyage final et la peinture.
D'abord dévisser la caisse du châssis et aussitôt rigidifier celle-ci avec une pièce d'écartement :

On en profite pour terminer l'encollage entre pièces de fixation et caisses à eau, puis ponçage de cette sous-face.

Les pièces à lessiver sont toutes disposées sur le plateau de transport :

Les volants aboutés aux tuyauteries sont mis en place
Pour sa part l'embiellage va subir un traitement de surface spécial.
Les autres pièces (cercles de chaudière, parements de baies, sifflet) restent couleur laiton.
Et l'équipe de conduite va passer sa tenue de travail.
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar clofer
07 Fév 2012, 08:36

Bonjour,
Une question de béotien : pour tous ces montages, quelle colle(s) utilisez-vous ?
D'avance merci !
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
07 Fév 2012, 10:42

J'utilise 4 colles différentes :
- la cyanolite liquide lorsque les pièces s'assemble parfaitement. On assemble et la colle s'insère dans la fente. Gare aux doigts. Pour cette locomotive, je n'ai jamais pu utiliser cette colle là ;
- la cyanolite gel lorsqu'il faut coller d'abord puis poser la pièce ensuite et éventuellement rectifier sa position dans les secondes qui suivent. C'est la colle que j'ai le plus utilisé ici ;
- la colle néoprène a également été utilisée pour assembler les pièces lourdes qui peuvent avoir besoin d'un léger débattement en place (élasticité permise même après séchage long). Toute la caisse a été collée de cette façon (sauf les pièce bois insérées dans les caisses à eau qui sont collées au syntofer) puis fixée sur le tablier pour pouvoir encore rectifier sa position. C'est aussi la raison pour laquelle il faut fixer une pièce provisoire de maintien de la caisse pour peinture car les caisses à eau bougent légèrement de gauche à droite par rapport à l'abri, même après une semaine de séchage ;
- enfin, le syntofer rebouche les bâillements entre pièces mais les encolle aussi très fermement. Quelques pièces ont été collées de cette façon lorsque la cyanolite n'aurait pas pu les fixer suffisamment bien (trou surdimensionné par exemple).

Évidemment, avant chaque collage les pièces en contact, surtout le PVC, sont dépolies au papier de verre.
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar CFRA
07 Fév 2012, 13:09

Une autre solution consiste à souder les pièces en métal blanc avec de la soudure appropriée qui fond vers 80°. Utiliser un fer à souder de 25 w. le métal blanc ACO se ramollit vers 200° il n'y a donc pas de soucis mais il ne faut pas s'éterniser. Naturellement, la soudure des pièces se fait toujours de l'intérieur (côté non visible). Avantage de cette soudure, lorsqu'on a soudé de travers, plonger les pièces dans l'eau bouillante, seule la soudure fond , pas les pièces. Attention aux doigts tout de même, l'eau est à 100°! On peut aussi de la même manière souder du métal blanc sur du laiton. Il faut seulement étamer ce dernier avant exécution.
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
07 Fév 2012, 13:24

CFRA a écrit:Une autre solution consiste à souder les pièces en métal blanc avec de la soudure appropriée qui fond vers 80°. Utiliser un fer à souder de 25 w. le métal blanc ACO se ramollit vers 200° il n'y a donc pas de soucis mais il ne faut pas s'éterniser. Naturellement, la soudure des pièces se fait toujours de l'intérieur (côté non visible). Avantage de cette soudure, lorsqu'on a soudé de travers, plonger les pièces dans l'eau bouillante, seule la soudure fond , pas les pièces. Attention aux doigts tout de même, l'eau est à 100°! On peut aussi de la même manière souder du métal blanc sur du laiton. Il faut seulement étamer ce dernier avant exécution.


Oui, bien sûr, il faut souder chaque fois que c'est possible. J'ai utilisé de la soudure au bismuth pour souder les traverse de tamponnement en métal blanc au châssis en laiton, elle fond à moindre température que la soudure traditionnelle à l'étain.
Cela étant je crains toujours que ces soudures là soient plus des collages fragiles (sur le laiton) que de véritables soudures et on revient à la case départ, et le plus souvent au pire moment ... :siffle:
Je n'ai pas soudé la caisse, pourtant métal blanc massif sur métal blanc massif, car, même à l'intérieur (de l'abri par exemple) les soudures auraient été visibles, d'une part, et la rigidité plus grande se serait traduite par des torsions disgracieuses de pièces lors du positionnement sur le tablier, d'autre part.
N'oubliez pas, on s'en est vite rendu compte, que ce modèle a été fabriqué, parfois, au mm prés ce qui est énorme. Pour donner une idée de l'approximation, imaginez un assemblage sur une 120 T réelle conçu à 2 cm près !
:rhaaa:
C'est pourtant l'échelle de grandeur ...
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
07 Fév 2012, 13:32

Ce n'est pas facile de peindre avec ce froid.
Il me faut chauffer mon garage pour atteindre la température limite de 5-6° au-dessus de zéro, et le maintenir fermé en dépit des solvants en suspension dans l'air :malade:
Malgré cela la couche d'apprêt sèche très lentement :
première couche d'un côté :

une heure après, premier passage sur l'autre face :


Je vais aérer rapidement puis :apero:
Seconde couche cet après-midi seulement, là où c'est nécessaire.
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar jeanluc4343
07 Fév 2012, 16:52

Couche de noir satiné sur les superstructures :

Les pièces en question ont déjà reçu une première couche sur la face opposée.
On voit bien qu'il en faudra une seconde à certains endroits difficile d'accès.
Toujours sur ma planche à peintures ...

Pendant que ça sèche, traitement de surface de l'embiellage :

Particulièrement efficace sur les parties en métal blanc (crosse de piston par exemple), ce produit nécessitera un second passage sur les bielles en laiton fraisé lorsqu'elles seront en place.
Cordialement. JLS
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Re: Engins SE en II métrique

Messagepar CFRA
07 Fév 2012, 17:05

Pas si viiiite mirabelle ! pas le temps de vous répondre que déjà vous avez décroché sur l'action suivante ! :mdr2: Avec mon intervention sur la soudure je voulais simplement informer clofer qu'il y avait une autre possibilité que la colle pour assembler les pièces, sans plus. Ma scuzzi amigo... :oops:
Quant à la conception des pièces en métal blanc, je pense que certains problèmes (entre autres) viennent parfois de la coulée avec la centrifugeuse. Chez ACO les galettes de coulée faisaient environ 45 cm de diamètre. Après plusieurs coulées le moule résiste moins bien à la force centrifuge du métal blanc en fusion à 220°environ. Il s'en suit une distorsion des pièces plus ou moins grande en fonction de leur position dans le moule. Pour y remédier, il faut "jouer" avec plusieurs moules à la fois en attendant que les premiers refroidissent et aussi contrôler les pièces pour mettre au rebut les plus mauvaises. Mais là c'est une autre histoire...
J'avais visité il y a plus de vingt ans une fonderie en banlieue parisienne ou les galettes faisaient près de 60 cm, on y coulait des figurines. Sur chaque coulée il y en avait bien une cinquantaine à vue de nez. Ils ne faisaient la coulée qu'une fois par semaine car la mise en chauffe du creuset prenait plusieurs heures et ensuite ils coulaient toute la journée. L'atelier doit être un "loft" maintenant et la fabrication des figurines probablement délocalisée très à l'est...
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