Après l'abandon imbécile, en 1951, de la section Ussel-Neuvic, qui était alors le poumon des TC, notamment parce qu'elle leur apportait l'essentiel du trafic fret, et la quasi totalité du fret autre que le bois, mais qui avait le malheur de traverser la ville d'Ussel en tramway et d'emprunter la "nationale" Ussel - Bort en accotement routier jusqu'à Liginiac, le destin de la ligne principale des TC était scellé : ce sera la fermeture totale qui se produira d'ailleurs 8 ans plus tard.
Mais que faisait donc le maire de Neuvic, Henri Queuille, farouche opposant à cette fermeture ?
Et bien il dirigeait les affaires du pays ce qui l’empêchait de facto de diriger celles de son département.
Voila pourquoi, bien que né en 1949, je n'ai absolument aucun souvenir de voyage sur le TC puisque mon grand-père maternel résidait à Sérandon, dernière gare du tronçon supprimé, et que nos voyages déjà longs (Montluçon - Ussel par le train de nuit, puis Ussel - Sérandon en bus Citroën à essence) ne nous conduisaient pas jusqu'à Neuvic pourtant tout proche.
J'ai seulement pu faire quelques photos. Et encore, seulement à partir des années 90 :
Ce qu'il reste des installations de Neuvic : Le "Café de la Gare"
Quelques gares avant la restauration de certaines d'entre elles :
Sérandon et Chirac
Sérandon
St Pardoux et Le Mortier
Ces gares, pourtant de 2° et de 3° classe, présentent de notables différences entre elles.
Sans doute à cause de leur construction confiée à des entrepreneurs locaux.
Ceci explique sans doute qu'aucun des auteurs de livres publiés sur les TC (5 à ce jour) n'ait pris le risque de diffuser des plans précis de ces gares. Seul Jacques Maligne à publié les croquis des 3 types de gare ce qui renseigne suffisamment sur les proportions des différents corps de bâtiment mais laisse tout le reste dans l'ombre.