Neuvic en II métrique

[jeanluc4343]

La charpente est complète :

C'est assez impressionnant pour une modeste remise de Tramways, mais il faut aussi penser qu'elle supportait 4 ou 5 tonnes de tuiles.

La toiture s'insère à sa place :

au mm près !

On va pouvoir passer la couche d’apprêt préalable à l'achèvement de la toiture (tuiles faitières, cornières de rives et extrémités de panne faitière).

[jeanluc4343]

Une couche couleur brique,
sauf sur les murs de l'atelier et le sol :

[Le Basque]

Tiens du rouge basque, une très belle couleur.

[jeanluc4343]

Il me semblait que le "rouge Basque" était plus rouge que celui-ci qui est plutôt "brique".
Mais bon, on va pas chipoter pour du rouge

[jeanluc4343]

Toiture terminée avec tuiles faitières et cornières de rives :

A noter que le linteau de porte a été placé à la bonne hauteur, mais qu'il sera touché par le pare-escarbilles s'il n'est pas préalablement rabattu. Et le pare-escarbilles se rabat vers l'avant ! :

Pour l'avoir oublié, un mécanicien (inconnu) aura gravement endommagé le linteau de la remise de Neuvic pendant qu'un de ses collègues cassait carrément celui de la remise de Lapleau, dans les derniers temps de l'exploitation ...
Sans doute à cause du rouge !

[jeanluc4343]

Les portes sont prêtes :

Reste à savoir dans quel sens elles s'ouvrent !

En effet, la présence du parement bas, en "moellons de béton", plus épais que la paroi en planches
indique que les portes ne pourraient jamais s'ouvrir complètement sur l'extérieur.
Ni complètement à l'intérieur d'ailleurs !
Seulement à angle droit par rapport à la façade, au risque d'être accrochées par un élément de l'embiellage ou de la distribution de la locomotive qui entrerait ou sortirait.
Surtout les jours de grand vent !

D'un autre côté, les photos du dépôt du Mortier montrent que les portes s'ouvrent sur l'extérieur, avant comme après l'incendie de 1947.
A cet effet, d'imposantes charnières sont bien visibles sur l'extérieur des portes.
Il est confirmé que l'ouverture ne dépasse guère 90°; 120° maximum !

Mais, dans les dépôts (Mortier, Bosplos, etc), l'atelier n'est pas séparé du dépôt et n'est pas fermé !
Il faut donc que le dépôt le soit ...
Fermé, oui !
Ce n'est évidemment pas le cas des remises, ni du "dépôt secondaire" de Neuvic, qui disposent d'un atelier (petit ou grand) fermé par deux portes.

Hélas il n'existe, à ma connaissance, aucune photo montrant des portes ouvertes, fermées, ou seulement présentes, sur une remise (Lapleau, Neuvic ou autre). A croire qu'elles ne furent jamais posées, ou très vite démontées.
De fait, plus symboliques qu'efficaces, elles ne protégeaient vraiment de rien ; Même pas de la pluie qui pouvait entrer par le "ciel ouvert" ou par les vitres rapidement brisées des impostes avant et arrière ...
Et il n'y avait pas de voleurs de locomotives !

Alors, faut-il vraiment poser des portes ?
That is the question !
Je suis "dans le bleu"

[Le Basque]

Il demeure la possibilité de poser un volet montant et descendant, en lattes de bois. Il en existait pour fermer les halles marchandises dans les gares. Avec une chaîne pour les manœuvres d'ouverture fermeture.

Est-ce totalement incongru ?

[jeanluc4343]

Oui, bien sûr.
Mais en l’occurrence, les plans d'origine sont formels : c'étaient deux grandes portes en lattes de bois verticales posées sur un châssis intérieur, avec une petite porte dans l'un des deux grands vantaux : celui situé du côté de l'atelier.

C'est en fonction de ces plans que j'ai déjà réalisé scrupuleusement les portes.
Ma seule interrogation est de savoir s'il faut les poser en place ou pas car je n'ai jamais vu de porte sur aucune photo de remise, même très ancienne.
Seulement sur les dépôts du Mortier et du Bosplos.

Je réfléchis encore un peu.

[jeanluc4343]

La nuit portant conseil, j'ai finalement décidé .... de ne rien faire de définitif !

Les portes seront terminées, avec leurs charnières, mais ne seront pas fixées en place.
Elles seront posées en attente contre la paroi de la remise, à l'intérieur ou à l'extérieur suivant l'humeur du jour.

Ainsi, elles pourront être mises en place et fermées lorsque les personnels partiront en vacances
ou lorsque l'exploitation cessera
Le plus tard possible, j'espère !

[jeanluc4343]

Une après-midi tranquille hier, m'a permis de réaliser les salissures nécessaires.
Comme toujours, le fond réalisé en peinture acrylique, ou glycéro, est net.
Les salissures sont réalisées à la gouache à l'eau et peuvent donc s'estomper aisément.

Nuances d'orange, puis blanc, noir, vert foncé et vert clair, pour les toitures :

Les couleurs sont finalement atténuées (et mêlées entre elles) avec un gros pinceau presque sec lors de leur séchage final. Le gros pinceau sec est toujours passé par mouvements circulaires, du bas vers le haut pour que les salissures s’accumulent de préférence aux jonctions entre tuiles.

Pour les façades et l'intérieur, nuances de gris de blanc et de noir, plus ou moins forcées. Par exemple pas de blanc et beaucoup de noir pour la façade avant :

Cette fois le gros pinceau est d'abord passé du bas vers le haut pour que les salissures déposées en partie basse se diffusent un peu, puis du haut vers le bas pour les accumuler à nouveau en partie basse comme elles le seraient sous l'effet de la pluie ...
Comme toujours les photos montrent des défauts que l’œil ne voit pas sur le modèle.
Ainsi, il faudra fondre un peu plus le dégradé de gris et rajouter du vert sur les parties basses du grand pignon.
Notamment ...