Forum Train

Tout le monde est descendu et je reste seul sur le quai en cette fin de journée du 31/05/2006.
Les portières sont restées ouvertes comme pour recevoir d' autres passagers !

Puis les agents garent la rame 106 à côté de la 109


Une vue de la 003 sans les phares unifiés mais avec le dernier logo carmillon

Une dernière photo des deux rames avec au fond la rampe de déchargement du minerai que je viens juste de découvrir

Un recadrage plus serré et l' on distingue mieux le système de basculement des wagonnets pour déverser le minerai dans les tombereaux à voie normale

Vue d' ensemble du dépôt avec son entrée et juste à gauche le système de basculement

en bout de quai , le wagon désherbeur


Des voyageurs attendent le TER pour Perpignan

Un grand merci pour la ballade

Allez, la couv' d'un spécial sorti aujourd'hui :



La ligne mérite bien çà

Morvan a écrit:Allez, la couv' d'un spécial sorti aujourd'hui :



La ligne mérite bien çà

Merci Alain, je cours le chercher chez mon libraire
Patrick

XTof_vl a écrit:Existe-t-il des reproduction modélistique du Canari?

Les rails électriques me semblent... vétustes.

Merci pour le reportage!

Et bien oui, je viens de recevoir ces photos du 30/09/2009 qui montre un réseau évoquant le Train jaune.
Il se trouve actuellement dans l' ancien office de tourisme de La Tour De Carol laissé à l' abandon.
Un ancien cheminot de ma promo va s' occuper de le remettre en état tandis que le matériel roulant est entre les mains
d' un autre cheminot de Limoges aussi de ma promo pour une GRG.
A n' en pas douter il est entre de très bonnes mains. Merci Bernard

joseph a écrit:Heureusement que le train n'a pas tapé la remorque, ça aurait pu être comique!

En attendant, le train n'a pas eu beaucoup de dégats... Le tracteur non plus, il semblerait...

XTof_vl a écrit:Comme il y a des renvois, ce devrait être des câbles, mais on ne distingue pas les torsades.

Merci pour l'explication de la vitesse, et pour les photos.

Pour le pont Gisclard, je ne peux m'empêcher de penser: Comme c'est compliqué comme pont. Il y a probablement moyen de faire plus simple. Mais tant mieux, cela nous donne un pont très particulier!

Il y avait en effet la possibilité de faire plus simple: un pont métallique classique, soit en bow-string (LGV Méd, ou plus ancien le pont de Cologne), soit en arche cintrée (Garabit). Cependant, la volonté a été d'aller à l'économie, et donc de construire un pont suspendu.

Pourquoi ce type de pont est extrêmement peu utilisé? Tout simplement à cause des vibrations. Si le pont se met en résonnance au passage d'un train, il va se mettre à osciller et à vibrer fortement, jusqu'à "danser" et se rompre. J'avais étudié lors de ma terminale S le pont du Golten Gate de San Francisco (avec reproduction à l'échelle 1:900 de sa structure). En y mettant un moteur dans l'une des piles (le pont était en bois et balza), il vibrait de manière sensationnelle!
Concernant le pont Gisclard, il a dû être prouvé et calculé que le passage d'un train à faible vitesse ne présentait pas un risque majeur.

Je vous renvoie à vos souvenirs, et notamment à certains de vos voyages en Allemagne: sur certains ponts routier, on y voit une plaque jaune sur laquelle est portée le nombre de chars pouvant l'emprunter, et le nombre d'hommes. Ce nombre d'homme est une limite à ne pas dépasser: en effet, même si le pont supporte une charge de 200t (chars, par exemple), le nombre d'hommes est limité à 500, voire moins (pourtant un homme moyen ne fait pas 400Kg!!!) Mais ces hommes sont au pas de guerre, et le fait de franchire l'ouvrage au pas cadencé en même temps aurait pour effet d'effondrer le pont à leur passage (le pont rentrerait alors en résonnance, et c'est arrivé par le passé...)

Voilà pour les quelques explications techniques que je peux vous apporter

Toujours à props de "Train jaune" , de revues et de livres :

le train jaune est traité dans cette revue qui vient de paraître :



et ce livre est paru chez LVDR :



LES CENT ANS DU TRAIN JAUNE
Guillaume Pourageaux

Plus qu’une simple liaison ferroviaire de village à village, la ligne de Cerdagne est incontestablement devenue partie intégrante de l’identité régionale. La ligne, à voie métrique, relie Villefranche-de-Conflent et la gare internationale de La Tour-de-Carol en 62 km ponctués de 22 arrêts. La voie culmine à près de 1 600 m d’altitude et dessert la plus haute gare de France : Bolquère-Eyne.
L’ouvrage, abondamment illustré, revient sur les grands moments de la Vie du train jaune, sa construction, son histoire au cours du XXe siècle, son matériel roulant et invite à la découverte de cette région des Pyrénées et de son riche patrimoine.

Format : 210 mm x 397 mm, couleurs, 160 pages
PRIX FRANCE : 45.00 €

Et aussi ce DVD à La Régordanne :



LE TRAIN JAUNE DE CERDAGNE L’INTÉGRALE
Bientôt 100 ans : c’est l’âge du fameux Train jaune de Cerdagne, qui sillonne inlassablement depuis 1910 les 62 km de la voie métrique pyrénéenne Villefranche-de-Conflent - La Tour-de-Carol. Mais un record peut en cacher un autre : le train le plus âgé est aussi le plus lent : à peine 25 km/h de moyenne ! Et les superlatifs s’accumulent : le point culminant du réseau national, l’un des tracés les plus audacieux d’Europe, etc. Voyage dans un cadre naturel grandiose, tour à tour sous le grand soleil estival et dans la tourmente de neige.

Durée : 118 min
PRIX FRANCE : 32.00 €