BRUNO L a écrit:... Par contre, la machine étant classée monument historique, la chaudière devait être rivetée ...
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce genre de prescription d'autant plus incompréhensible et désolante qu'en matière de monuments historiques (bâtiments), il est fréquent d'utiliser les technologies les plus avancées quand il y a nécessité... technique, justement
.
Par exemple, nombre de bâtiments anciens ont bénéficié de charpentes métalliques, voires de consolidations les plus avancées (injections de béton, emploi de résines, voire de tirants en Kevlar...), dès lors que ces ouvrages sont
invisibles et qu'ils permettent d'assurer la pérennité de l'édifice... en économisant l'argent du contribuable !!!
On devine l'analogie qui pourrait (devrait) être faite avec la chaudière d'une locomotive à vapeur, qui est une "pièce d'usure" , absolument invisible une fois l'enveloppe extérieure remontée, et dont la durée de vie est inférieure au reste de l'engin lui-même...
Au fait, une question m'intrigue depuis longtemps (depuis que des locomotives ont été classée "MH", en fait...): quel est l'interlocuteur désigné par l'État pour discuter avec les propriétaires des locomotives classées MH ?
Sont-ce des consultants "spécialistes" (genre intervenants extérieurs sous contrat) ou bien, en application de la règle générale, les SDA (Services Départementaux de l'Architecture, souvent appelés "Bâtiments de France") dont, comme leur nom l'indique,
l'unique domaine de compétence est... l'architecture