Bonjour,
Tout d'abord, je remercie certains pour leurs encouragements, auxquels j'ai été très sensible par manque d'habitude. Vu qu'il y a des gens intéressés, je donne une suite.
Ce matin les membres de la SGVA ont été informés de la bonne nouvelle : le nom du propriétaire de la 104 est connu officiellement (courrier de lundi pour ceux ayant un facteur paresseux).
Dans le cadre de l'avenir : une hypothèse de travail sur une remise en service en 2013 est sérieusement à l'étude ; ce n'est pas un utopie. Il faudrait pour cela que la SNC manifeste son intérêt de manière tangible. Le climat actuel : restrictions d'accès, impossibilité d'utiliser les vérins, transfert des bâches à eau à Lamastre (voir photo sur ce site) sans avis, lettre d'avocat, font penser que la tâche se difficile, d'autant que des contrats comme ceux de l'Isère ou de la Corpet sont exclus (prêt gratuit ; machines restituées hors service sans compensation financière). C'est la solution la plus sure pour l'exploitant d'avoir une machine en état en 2013 (1)
Pour les plus jeunes et les absents, je poste quelques photos de son inauguration en juin 1997 après 34 ans d'inactivité :
Préparatifs à Tournon, la rame est déjà à quai
Une image définitivement du passé la 104 retrouve les voies SNCF :
Rencontre avec le Doux :
Pour l’événement le CFTM avait bien fait les choses en faisant venir la voiture salon du POC, propriété de la FACS et exposée à Pithiviers. On peut supposer qu'elle a été utilisée comme voiture d'inspection dans les années 20 ou 30. Elle était fortement délabrée lors de son rachat par la FACS dans les années 60. Sans se tromper il est possible de dire qu'elle n'avait pas roulé depuis plus de 50 ans, et elle n'a pas roulé depuis.
Noter la lanterne sur le toit.
Un passage en viaduc :
Le 45ème parallèle vient d'être franchi, Lamastre n'est plus très loin. :
Lamastre enfin, la 104 manœuvre pour accéder au pont tournant :
Il n'est pas de fête à Lamastre sans la fanfare :
C'est déjà le retour, la 413 va prendre le régulier qui passera en premier.
La fête est finie, il va falloir songer à effectuer des trains moins prestigieux.
J'espère que cette rétrospective donnera envie à quelques uns de soutenir la remise en route de la machine qui est définitivement française dans une structure pérenne.
Stef
(1) Il n'est pas question pour moi de jouer les Cassandre. En dehors du problème juridique de récupérer le châssis de la 414 avant la fin de la liquidation, je n'ai jamais pu savoir les instructions d'usinage qui ont été données à l'entreprise de Baix. Pour toutes les machines à vapeur les tolérances doivent être négatives pour donner éventuellement un très léger jeu. Les tolérances positives auraient pour conséquence de serrer d'où des échauffements spécialement gênants. L'expérience est arrivée à la 141 TD 740, pour un travail fait par la SNCF.