Je ne connais pas toute l' histoire de ce touristique, mais quatre personnes pour s'occuper de tout devait nécessairement se solder par un arrêt. Je pense que quelque soit le réseau, de la VN à la voie de 0,40 il doit y avoir un ratio entre la taille, l'activité du réseau et le nombre minimum de bénévoles. On n'a certainement pas besoin du même nombre de personnes pour un touristique genre Mastrou et le le TAC (à voie de 0,40) mais dans tous les cas il faut au moins un pilote dans l'avion.
Un nombre élevé d'actifs permet d'avoir une "réserve" pour compenser des départs ou absences temporaires, mais dès que l'effectif est limite, ça créée automatiquement des problèmes et des tensions. Suivant le nombre, chaque départ peut compter double ou triple car une absence sur dix est plus supportable qu'une absence sur cinq...
Chaque bénévole a une vie privée qui supporte tant bien que mal la passion du papa. A cela s'ajoute les problèmes de santé (plus souvent chez les retraités) et professionnels (plus souvent chez les jeunes) ,sans oublier aussi les frictions inévitables qui peuvent diviser l'équipe... Que dire aussi du moral lorsque l'on perd des amis (départ ou décès) et la perspective que le touristique devienne une corvée au lieu d'un réel plaisir.
L'arrêt d'un touristique n'est jamais réjouissant, ayons une pensée amicale pour ceux qui y ont crû et ont beaucoup donné... en vain.
les céféra....toute l'histoire de mes grands parents.