Ce qui a été moins "comme à l'époque" c'est la rapidité. Tout une séquence "d'imprévus" nous a amené à commencer en milieu de journée seulement. Quand on a ouvert le pot de peinture désigné, la peinture était "gris battleship"... gris sur gris, c'est pas facile à lire !... J'ai proposé de faire les marquages en braille, mais mon idée n'a pas été retenue. Le pot de peinture blanche était en réalité caché dans un certain wagon au PN 24, mais le garde-barrière étant absent, ça a été un super jeu de piste pour arriver à ouvrir le wagon, et s'apercevoir que finalement le pot n'était pas là. Bon... finalement on mis la main dessus, et quand on est arrivé au dépôt, on est tombé sur... un autre pot de peinture blanche. On n'a rien compris. Mais pour les cadences infernales, on reviendra un autre fois parce que là c'est un peu loupé.
Donc après ça il a fallu trouver la technique. Pas évident ! De déductions en déductions, on est arrivé à quelques conclusions dont je vais faire part dans un petit topo à usage interne. Mais quand on voit sur un film d'époque que les gars torchaient un marquage en 5 secondes et que nous il nous fallait 5 mn... on se dit que soit les marquages devaient être très moches, soit c'est nous qui sommes très mauvais (merci de ne pas répondre à cette question !).
Les marquages au pochoir, ça donne des contours imprécis, et en tout cas de près c'est assez décevant. Mais quand on prend du recul, il y a un effet de "matière" qu'aucune décalcomanie coupée au laser ne pourra jamais restituer. Et ça, c'était quand même la récompense de la fin de soirée.
Merci à Philippe Gerbier pour avoir accepté d'être désigné volontaire d'office (il devait rouler sur la loc vapeur !) et d'avoir été très efficace dès qu'on s'est mis au boulot.
