Le trafic a repris, entre les réguliers et les spéciaux (hier, un groupe de 170 personnes, avec déjeuner organisé par T&T et un restaurateur) : l'atelier est donc maintenant ouvert quasi tous les jours, ce qui est pratique pour aller travailler quand on n'a pas les clefs.
La troisième Rosselle a été, comme ses soeurs jumelles à l'époque, entièrement détôlée : les tôles peuvent ainsi être peintes "qualité automobile" : encore un avantage de travailler avec un chantier d'insertion compétent qui fait de la formation soignée.
La C32 détôlée
Comme l'atelier est quasi plein, difficile de faire une photo correcte.
Comme vous le voyez, l'ossature bois est peinte pour une bonne protection.
La deuxième voiture PMR avance à grands pas : elle sera identique à ses soeurs : un gros travail.
Le plancher chêne est posé, les élévateurs PMR installés : on en est aux finitions.
A ce stade, heureusement qu'on a des menuisiers, un combi (machine à travailler le bois), un bénévole ex peintre professionnel et plein des gars doués et impliqués.
Les ferronniers, métalliers et autres "choumaques" ont, eux, bien bossé auparavant sur cet ex-fourgon M.
Coté couvert USA 1918, il a mis sa nuisette : on a de ces pudeurs...
Le couvert 4 portes ex APPAF Miramas cache son jeu.
Comme il est appelé à passer bien des jours dehors et qu'un wagon, cela meurt comme un manoir, par des fuites dans le toit, l'Expert Monuments Historiques nous a exceptionnellement autorisé à poser tissu de verre et gel-coat sur un contreplaqué marine de 5 millimètres, lequel est posé sur les planches du toit : réversibilité possible, quoiqu'improbable.
On apprécié son réalisme : où trouver la toile imperméable "qui va bien", les centaines de clous spéciaux à large tête, et qui va y passer des heures tous les 10 ans pour changer et clouter les toiles ?
Vive le Chemin de Fer !