Bonjour à tous !
Quelques nouvelles du projet de transformation de la CC 6551 Maurienne Jouef, qui, malgré mon silence depuis Juillet, avance (mais lentement, comme d’habitude !!).
Pas encore de photo pour le moment, car peu de choses ont changé.
J’ai refait les marchepieds latéraux d’extrémité, en matière plus fine et plus solide, et en les alignant mieux et plus horizontaux, et j’ai inséré les plaques latérales boulonnées (avec jambes d’appui des amortisseurs anti-lacets) dans des encoches pratiquées dans la caisse, en les alignant en épaisseur, de telle sorte qu’elles affleurent sans trop dépasser de la caisse.
Ceci n’a pas été si facile au final que ça aurait pu le sembler, car j’avais pratiqué des encoches trop grandes qu’il a fallu que je rebouche avec de la carte plastique, et que je refasse plus soigneusement.
Tout ceci m’a fait beaucoup manipuler la caisse, et inévitablement, certaines petites pièces se sont décollées.
C’était notamment le cas des supports de levage en bas de caisse, toutes petites pièces blanches taillées dans de la carte plastique, de 2 mm de long par 1,5 mm de large, et 0,4 mm d’épaisseur, que j’avais collées sur l’épaisseur du bas de caisse.
Ne souhaitant plus connaître cette mésaventure dans le futur (il me reste plein de détails à monter avant masticage, ponçage, et peinture, donc de nombreuses manipulations de la caisse), et après réflexion, j’ai créé 4 pièces identiques dont je vous livre le schéma avec ce texte.
Il faut partir de 4 feuilles de laiton de 0,3 mm d’épaisseur, 40 mm de longueur environ, et 6,5 à 7 mm de largeur.
Unir ces 4 feuilles ensemble (scotch) et limer les espaces entre les « ergots », après avoir tracé leurs emplacements, de manière à obtenir 7 ergots sur la longueur (en rose et bleu sur le dessin, ce seront les 7 points d’appui de levage de caisse).
Chaque ergot mesure environ 2 mm de long sur 1,5 mm de large (= l’épaisseur de la caisse).
Attention : Le dessin n’est pas le reflet de la stricte réalité, certains espaces entre « ergots » sont plus grands que d’autres, il faut donc se référer à des photos de modèles réels ou réduits pour qu’ils se retrouvent au bon endroit une fois les plaques collées à l’intérieur de la caisse.
Car chacune de ces 4 plaques sera collée par l’intérieur de la caisse (partie verte du dessin), une fois que les ergots auront été repliés à 90 degrés.
Il faut tenir compte du côté latéral de la loco où se retrouveront ces plaques, car le pliage à 90 degrés sera à faire dans l’un ou l’autre sens.
Il faut aussi tenir compte du fait que 2 ces plaques se retrouveront du côté de la loco où se trouvent les plaques boulonnées « Grande + Petite » (sous les ailettes de ventilation des moteurs de traction), car sous la grande plaque, les ergots, au nombre de 2, sont absents, et seront donc à supprimer.
Pour cette raison, ils sont représentés en bleu sur le dessin, et du coup, seuls doivent rester les roses.
A l’autre extrémité de la loco, les 7 ergots sont présents.
Voilà, pas très long à faire, et le fait de créer 4 plaques identiques permet d’obtenir un résultat solide et visuellement tout à fait satisfaisant, l’épaisseur de 0,3 mm à la place de 0,4 mm étant un plus indéniable du point de vue de de la finesse.
Et ça gêne moins la rotation des bogies.
Autre avantage : Cette faible épaisseur ne gêne pas le remontage du châssis (j’avais des craintes à ce sujet), il n’est donc apparemment pas utile de désépaissir les flancs du châssis à l’endroit des plaques.
D’ici quelques semaines, j’espère pouvoir poster des photos de la caisse équipée de l’ensemble de ses détails.
En attendant, je vais m’attaquer dès que possible à la fabrication des conduites de frein et câblots 1500 Volts pour habiller les traverses de tamponnement.
Je posterai également des photos dès que ces pièces seront fabriquées.
A bientôt,
Cordialement,
Pantographe.