cdz183 a écrit:Mais sans même parler du dimanche ou de la nuit, l'envoyer ne serait-ce que le mardi à 10H n'interférerait pas avec le trafic voyageur "critique" (6h-9h le matin, 17h-19h le soir du lundi au vendredi) !
C'est du simple bon sens !
Bien sûr que c'est du bon sens !
Mais qui paye le coût du stock de marchandise entre le Lundi 04h30 et le Mardi 10h ? En espérant que les blancs travaux (plages travaux) prévues entre les périodes de pointes et celle de midi soient libres de travaux d'entretien qui n'ont pu être fait de nuit ...
En même temps, si le céréalier est prévu rouler le Lu matin, c'est que son sillon a pu être construit en période de pointe sans gêner les autres trains au graphique.
Si ça coince, les raisons sont a étudier:
un TER en retard suite malveillance voyageur qui entraine des retards en cascades ?
l'entreprise qui ouvre tardivement son EP (ITE maintenant) à la machine ou UM qui vient chercher la rame ?
Une remise tardive des wagons en attente de fin de chargement ?
Un automobiliste qui défonce les barrières d'un PN ?
Sur voie unique, vu les contraintes d'exploitation, soit le train part à l'heure ou avec son retard quand un créneau de circulation se libère soit il ne part pas jusqu'au lendemain.
Si on le retient jusqu'au lendemain, il peut exister un risque sur la conservation de la marchandise, et cela générera des coûts pour non respect du contrat de transport, surtout si le client a payé un jour A-jour B.
Par manque de moyens, tout en faisant face a des contraintes financières fortes (dette, règles commerciales, jeu de la finance ...) le système fonctionne sur trois pattes.
Imagine, CDZ183, que les céréales sont dirigées au dernier moment sur des ports ou frontières différentes en fonction de leur destination finale (qui sont autant de sillons possibles différents) ... destination découlant du cours du blé par exemple, et vendu au plus offrant ...
Quand un bateau attend, le train roulera, même avec du retard.