Engins POC et TC en II métrique

Construction intégrale, montage de kits, tant pour le matériel roulant que pour le reste.

Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar jeanluc4343
06 Juin 2019, 12:10

les pièces nécessaires à la poursuite du montage sont arrivées, notamment les robinets de caisses à eau, les crochets de chaînes de sécurité et les portes de foyer ouvrantes :

Elles attendront sagement mon retour d'Irlande .... :coucou:
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar sncb_nmbs
06 Juin 2019, 13:19

jeanluc4343 a écrit:(...)
Elles attendront sagement mon retour d'Irlande .... :coucou:


:o Mais les festivités de la St Patrick sont passées :siffle: Et en plus, il pleut souvent là-bas, c'est même plus vert qu'en Corrèze :ange:



Enfin, nous attendrons. :ange2:
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar jeanluc4343
08 Juil 2019, 18:50

Je suis dans l'incapacité totale de reprendre mes activités. Pour savoir ce qui m'arrive, lisez la lettre ci-dessous que j'adresse an droit de réponde à un article lénifiant sur la "balade irlandaise" à laquelle j'ai participé :


"Monsieur le rédacteur en chef,


« La Montagne » du 6 juillet dernier publie, en bas de page 12, un article d’une trentaine de lignes relatant « la balade irlandaise » du foyer culturel de Varetz. Comme cet article insignifiant, tant dans son contenu que dans sa tonalité, conclue « Tous les participants ont été ravis de ce voyage … », j’estime, en tant que participant, avoir le droit d’exprimer dans vos colonnes le point de vue légèrement dissonant que voici :

La « balade irlandaise » du 39ème participant :

Tout d’abord quelques constats :
Primo, sur les plus de 3 850 km effectués en autocar, il faut noter que plus de 2 100 km (soit les 4/7ème du total) n’ont servi qu’à approcher les côtes irlandaises ou à effectuer le parcours retour de Roscoff à Brive. Le génie des autocaristes est sans limites puisqu’ils parviennent à vous vendre plus du double des km nécessaires à votre voyage. Il faut également noter que le détour obligé par le tunnel sous la Manche a bien failli s’arrêter à Calais. En effet, deux heures avant le départ de notre navette, l’opérateur ferroviaire procédait à l’annulation de tous les passages prévus vers l’Angleterre. La cause était un accident sur l’un des deux tunnels obligeant l’opérateur ferroviaire à actionner deux des nombreuses bretelles qui relient les deux tunnels sur la totalité de leurs parcours ainsi que ses installations permanentes de contresens (IPCS) ce qui autorisait, moyennant annulation de quelques trains, la circulation de l’ensemble des convois sur un court tronçon de l’autre tunnel alors exploité en voie unique à double sens de circulation. Comme par ailleurs, les deux navettes annulées qui précédaient la notre n’étaient pas complètes, l’opérateur put finalement nous proposer, après seulement un peu plus d’une heure de doute, un passage vers l’Angleterre quasiment à l’heure initialement prévue. Pour une fois qu’un transporteur ne se contente pas d’annuler purement et simplement un voyage payé d’avance (tel Brittany Ferry) le fait mérite au moins d’être signalé !
Secundo, l’ancien maître d’ouvrage public que je suis, fut effaré de constater l’absence de conformité aux normes, françaises et européennes, de sécurité des établissements recevant du public, et d’accessibilité, de la plupart des lieux d’hébergement qui nous furent proposés au cours de cette balade irlandaise. L’hôtel anglais du premier soir constituant à lui seul une véritable caricature : nombreux escaliers montants, descendants et remontants, couloirs étroits et tarabiscotés, portes soi-disant « coupe-feu » ne servant qu’à entraver l’avancement rapide des usagers, aucun indication de sortie de secours et de la moquette combustible partout. Si un incendie se produit dans cet hôtel le bilan sera catastrophique !
Tertio, le groupe de 39 eut un comportement le plus souvent sympathique. Seul un groupe de six refusa presque catégoriquement de « se mélanger » aux autres. Néanmoins, il faut aussi reconnaître que presque chaque soir, entre la sortie des bagages et la distribution des clés des chambres, ce groupe se comportera tel un troupeau indiscipliné et vindicatif, certains voulant à tout force être servis en premier même s’il fallait pour cela écraser les pieds des autres pour y parvenir.
Quarto, le passage imprévu par Angleterre et Galles se traduisit par la quasi suppression de la visite de Dublin qui donnera lieu à un petit tour d’autocar le soir de notre arrivée en terre irlandaise puis à la visite de deux monuments le lendemain matin. A ce propos, bien que non-croyant, je fus scandalisé par le comportement de hordes de touristes asiatiques et britanniques qui parlaient forts, s’interpellaient et se dirigaient rapidement en tous sens, sans aucune considération pour le caractère sacré du lieu ni pour l’office qui s’y déroulait et dont on parvenait à peine à entendre les chants. Vraiment intolérable !

Venons en maintenant à la soirée du 12 juin.
Nous étions à Newport, dans un hôtel aussi peu conforme aux normes de sécurité incendie et d’accessibilité que les autres. Notre repas du soir nous fut servi au sous-sol, dans une véritable glacière (il faisait environ 20° au dehors mais nettement moins dans cette pièce lugubre). Pour la énième fois on nous servit du poisson purée. Cette fois ci c’était du Merlu. Ma voisine de table ne cessait de dire (avec raison) qu’il « sentait fort » et « n’était pas frais ». Mais, j’avais faim et je finissais mon assiette quand de nombreux autres préféraient ne manger que la purée ou même ne rien absorber du tout.
Environ 4 heures plus tard, je fus saisi de violentes crampes d’estomac qui durèrent toute la nuit. Malgré le gonflement de mon estomac il me fut impossible d’en évacuer le contenu, ni par le haut, ni par le bas. Bien entendu je ne pus rien absorber du petit déjeuner et ce n’est que dans l’autocar prêt au départ qu’enfin je pus vomir une partie de mon repas de la veille dans un sac plastique que par précaution je gardais avec moi.
A ce spectacle, et sans m’en avertir, l’organisation décidait de me prendre RV (à mes frais) auprès d’un médecin de la ville étape suivante de Galway. Cet homme était également coroner (disons médecin légiste) de Galway. Après palpations et rapide compte-rendu traduit par notre guide irlandais, le docteur Macloughlin livra un verdict dénué d’ambiguïtés :
- me voyant seul à souffrir dans un groupe de 39, il voulut d’abord écarter l’hypothèse d’une simple indigestion. A cet effet, il prescrivit l’absorption de deux comprimés de paracétamol par repas avec beaucoup d’eau pendant 24 h.
- néanmoins, le coroner qu’il était, sans doute habitué à voir des cas plus complexes, n’écartait point l’hypothèse d’une intoxication alimentaire. Il poursuivit dons son ordonnance verbale par les mots suivants : « Si les symptômes persistent après 24h de paracétamol et eau, alors il faudra impérativement vous rendre aux urgences hospitalières avant que 48 h ne se soient écoulées ». Je fis répéter cette injonction au guide irlandais devenu livide. Voyant et comprenant cela le coroner ajouta « ne prenez pas ce conseil à la légère ce sera pour vous une question de vie ou de mort et à brève échéance ! »

Evidemment l’organisation n’était ni présente ni représentée à ce RV. Evidemment les comprimés de paracétamol et quelques gorgées d’eau, seuls « aliments » que je pus absorber au cours de ces 24 h ne furent d’aucun effet. Après une nouvelle nuit de torture, je tentais vainement de faire appliquer la seconde partie de la prescription médicale, allant même jusqu’à proposer de payer moi-même les frais de mon rapatriement d’urgence en France. Peine perdue. Seulement verbale cette seconde partie de la prescription médicale ne sera pas retenue par l’organisation. Il me faudra continuer le voyage jusqu’à son terme, le 16 juin vers 21h à Varetz en parvenant de moins en moins à cacher l’extrême douleur qui m’envahissait.

C’est plié en deux et tremblant de fièvre que je me rendis enfin chez mon médecin traitant, après les refus successifs du SAMU et des pompiers de me conduire aux urgences la nuit précédente. Il me fit le bon d’entrée aux urgences de la clinique des Cèdres ou je subit alors une série d’examen :
- urines : RAS
- sang : taux anormaux de globules blancs (mes défenses immunitaires) et de PCR (l’attaque bactérienne) avec un taux plus de 30 fois supérieur à la norme ;
- radiographies : RAS
- scanner abdomino-pelvien : il révèlera une « ectasie des cavités excrétrices intra rénales gauche d’aspect plutôt inflammatoire compatible avec une pyélite …. »

Ainsi donc la bactérie avait mis à profit les cinq longues journées d’attente qui m’ont été imposées par l’organisation pour s’installer durablement à l’intérieur de mon rein gauche ou il serait désormais nettement plus difficile de l’en déloger. La prédiction du coroner irlandais se vérifiait, c’était bien un combat à mort qui s’était engagé.

Aujourd’hui (8 juillet), je suis sorti de mon second séjour aux urgences depuis quelques jours et ai scrupuleusement suivi l’ordonnance de sortie (intraveineuses quotidiennes d’antibiotiques). J’attends avec une certaine angoisse le résultat de l’analyse de sang qu’une infirmière de Varetz est venue prélever à mon domicile ce matin, sans trop d’illusion car mes deux reins me font toujours autant souffrir rendant mon sommeil nocturne presque impossible. Voila bientôt un mois que je ne peux plus dormir.

Je ne sais qui de la bactérie ou de l’homme sortira vainqueur de cette histoire. Si c’est l’homme, alors il faudra que l’organisateur de cette « balade irlandaise » assume, devant la justice, sa part de responsabilité sur le fondement de la triple accusation suivante :
- responsabilité du choix d’un restaurateur qui, le 12 juin, n’a pas hésité à servir une nourriture avariée et dangereuse ;
- total irrespect de la prescription médicale irlandaise pourtant effectuée à sa demande le 13 juin ;
- et non assistance à personne en danger de mort alors qu’elle se trouve sous sa responsabilité d’organisateur de voyages et qu’elle ne possède plus depuis longtemps la faculté de se sauver elle-même par ses propres moyens.

Voila, Monsieur le Rédacteur en Chef le point de vue du 39ème voyageur de cette si sympathique balade irlandaise. Permettez moi d’espérer être encore vivant lorsque vous la publierez.
Cordialement.
Jean-Luc SAUVESTRE"


Il est 18h30 ce 8 juillet et je viens de recevoir les résultats de l'analyse sanguine de ce matin. Ils ne sont pas bons, l'attaque bactérienne qui n'était que 25 fois supérieure à la norme à ma seconde entrée aux urgences, puis environ 20 fois supérieure lors de ma sortie il y a 5 jours est désormais plus de 30 fois supérieure, ce qui signifie que les 10 derniers jours de traitement (parfois douloureux) n'ont strictement servi à rien.
Je suis anéanti. Mon médecin traitant que je vois ce soir à 20h trouvera peut être q'une troisième entrée aux urgences en moins de 21 jours servira encore à quelque chose.
Dans le doute et, le moral au fond des chaussettes, je préfère vous dire Adieu; je n'ose encore avertir mes enfants de l’extrême gravité de mon état ....
Cordialement. JLS
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar sncb_nmbs
08 Juil 2019, 20:24

oulala Jean-Luc, merci d'avoir donné de tes nouvelles, même mauvaises. :oops:

Que dire pour t'aider ? Pas grand chose ! Tu en seras bon pour la dialyse, et ensuite la greffe !! Mais courage, les professionnels de la santé vont trouver à te sortir de ce guêpier :ange2:
Modifié en dernier par sncb_nmbs le 09 Juil 2019, 00:33, modifié 1 fois.
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar malletslm
08 Juil 2019, 23:36

Je découvre à mon tour ces nouvelles avec effarement, ce n'est évidemment pas ce à quoi je m'attendais en accourant :oops: à la "remontée" de ce fil...

Malheureusement ignare en la matière, j'espère que les médecins trouveront - pour commencer - quelque chose contre la douleur dont tu nous parles : Tiens-nous au courant dans la mesure du possible, on pense à toi !
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar jeanluc4343
16 Juil 2019, 10:08

J'ai sans doute été un peu trop alarmiste sur le forum.
Néanmoins, après syncope dans la salle d'attente de mon médecin traitant le soir même du message, puis transport par ambulance aux urgence hospitalières de Brive, puis attente de presque 8h sur un brancard, puis scanner abdomino-pelvien vers 6h le lendemain matin, puis transport en hélicoptère aux soins cardiaques intensifs du CHU de Limoges, puis 5 jours de soins intensifs pré opératoires, finalement le chirurgien décidera de ne pas m'opérer d'une "dissection" de l'aorte (dédoublement de la paroi de l'aorte au niveau abdominal ayant entraîné la formation d'un caillot de sang de nature à boucher l'aorte mais également susceptible d'entraîner l'accroissement du dédoublement jusqu'à rupture de l'une des branches de cette artère vitale et la mort immédiate). Néanmoins, l'anesthésiste ne me cachera pas que je vis désormais avec une grenade dans la poitrine et que tout effort un peu trop violent entraînera la sortie de quelques mm de la goupille jusqu'au jour où ....

J'en suis sorti (je devrais dire que j'ai été expulsé de ma chambre d’hôpital par les infirmières) le 14 juillet vers 15 h. Un taxi m'a ramené chez moi!
Je suis extrêmement faible et je ne peux plus (pour l'instant) me servir de ma main droite pour me nourrir, ni pour écrire, tellement son tremblement est fort. Ma tension flirte entre le 9 et le 11 alors qu'elle était habituellement à 13 ou 14. Je ne me considère pas encore guéri tant que l'analyse de sang prévu 8 jours après la sortie (donc le 22 juillet) n'aura pas confirmé un taux normal de globules blancs et de créatinine ainsi que la disparition des attaques bactériennes. J'en ai pour au moins un mois pour m'en remettre mais il semble bien que je tienne le bon bout. La nuit du 14 au 15 juillet fut la première au cours de laquelle j'ai pu dormir de 10h du soir à 5h du matin sans me réveiller, depuis un mois !
Merci pour votre sollicitude et pardon de vous avoir alarmé mais le 8 juillet je n'en menais effectivement "pas large" sur mes chances de survie.
Cordialement. JLS
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar malletslm
16 Juil 2019, 10:29

Bonjour Jean-Luc et... content de te lire ! (formule un peu "usée" certes, mais que je crois avoir rarement écrite avec autant de sincérité ;) ).

Non, tu n'as pas DU TOUT été trop alarmiste : c'est même notre ami sncb_nmbs et moi-même qui avons sans doute un peu "minimisé" les choses dans nos réponses :oops: , mais tu dois te douter que cette réaction est assez humaine dans ces cas-là...

De ce que je comprends, ce sont DEUX :shock: soucis de santé bien différents :!: et pas ordinaires que tu affrontes en même temps : repsose-toi au maximum, et continue à nous tenir informés quand tu peux !


PS : Je t'envoie un message privé à propos d'un ami commun, pas inscrit ici, qui aimerait aussi prendre directement de tes nouvelles...
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar tyrphon
16 Juil 2019, 12:52

Bon courage, Jean-Luc, et repose toi bien!
On ne sait pas bien quoi dire dans ces cas là, mais le cœur y est.
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont
Plutôt bobo que gros beauf,
plutôt pigeon que charognard.
http://tyrphon-trains.fr/.
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar jeanluc4343
17 Juil 2019, 10:45

malletslm a écrit:.....
De ce que je comprends, ce sont DEUX :shock: soucis de santé bien différents :!: et pas ordinaires que tu affrontes en même temps .....


En apparence il s'agirait bien de deux soucis sans liens.
Notons toutefois que le premier scanner abdomino-pelvien (du 18/06) constatait "un anévrisme de l'aorte abdominale sous rénale, de 44 mm de diamètre transverse maximal, sans signe de rupture ou de fissuration". Une anecdote en quelque sorte, que le docteur de la clinique des Cèdres ne soignera pas ....
le second et le troisième scanner pratiqués le 9 juillet ont pour leur part constaté, non pas un mais, trois anévrismes de l'aorte :
"- anévrisme de l'aorte thoracique descendante estimé à 4,2 cm;
- anévrisme de l'aorte abdominale sus-rénale de 3,8 cm;
- et anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale estimé à 4,5 cm sur une hauteur d'environ 5 cm."
Et c'est ce dernier anévrisme qui était désormais "fissuré" (avec traversée de la paroi interne par un caillot sanguin).

J'ai bien sûr interrogé le chirurgien qui ne m'a pas répondu ainsi que l’anesthésiste qui m'a fait la réponse suivante : Il n'y aurait aucun lien, toutefois il est évident que votre état de grande faiblesse générale ainsi que la sur-médication qu'il a entraîné aura pu contribuer grandement à l'apparition puis au développement de ces anévrismes.

J'observe aussi que depuis mon AVC de juin 2014 mon traitement n'a pas été modifié. je prenais toujours 1 comprimé de Périndopril-Bipreterax et 1 comprimé de Clopidogrel-Plavix chaque matin, sans me poser de questions et sans que mon médecin de famille n'ait estimé nécessaire de me faire voir par un cardiologue pour éventuellement adapter ce traitement. Or, Clopidogrel est destiné à fluidifier le sang et Bipreterax sert à "élargir" les artères. En apparence ce serait donc le dosage de Bipreterax-périndopril qui serait à revoir à la baisse, n'est ce pas !.
Et bien non, après plusieurs hésitations dans les différents services et urgences par lesquels je suis passé (un coup on me supprime tout, un coup c'est Clopidogrel qui est supprimé, un coup c'est Bipreterax), je suis désormais privé de Clopidogrel. Le résultat c'est que maintenant je ressens de plus en plus fréquemment des fourmillements dans les membres dès que je garde une position (croisement des bras ou des jambes par exemple) un peu trop longtemps. le problème c'est qu'il m'arrive aussi d'être réveillé en pleine nuit par ces fourmillements dans le bras entier à cause d'une mauvaise position sur mon épaule ....

J'ai une prise de sang de contrôle à faire lundi prochain (8 jours après la sortie d’hôpital). Il faudra que je demande à mon médecin de famille l'adresse d'un bon cardiologue qui me fera faire les examens nécessaires (scanner de contrôle et adaptation du traitement).

Ceci étant j'ai été hospitalisé en urgence pour autre chose que ces anévrismes. Il s'agissait de savoir pourquoi l'attaque bactérienne était demeurée au même niveau que 10 jours auparavant malgré un traitement intensif aux antibiotiques et aussi savoir pourquoi mon corps ne retenait plus le potassium dont il avait besoin malgré le "gavage" qui m'était imposé (6 gélules de potassium par jour). Je sais que les urgences de l'hôpital de Brive m'ont posé un catétère composé d'un mélange antibiotiques et sucre (pour me nourrir) avec seringue de produit orange destiné à ralentir la tension et la maintenir entre 9 et 11, avant de me transférer par hélico au CHU de Limoges qui poursuivra le traitement pendant les 5 jours suivants. Il se peut qu'ainsi, ils aient réglé les deux pb posés par mon médecin .... ? Il faudra que je lui en parles aussi mardi prochain ....

Hier soir j'ai regardé sur ARTE le reportage "tu accoucheras dans la douleur" au cours duquel plusieurs femmes se plaignaient des violences hospitalières à leur encontre lors de leur accouchement et toujours sans leur en parler ou contre leur avis. Et bien, l’hôpital c'est désormais ça ! Après trois passages aux urgences et en soins intensifs au cours de ces dernières semaines, je peux témoigner que si vous demander "pourquoi vous me faites ça ? c'est quoi ce nouveau médicament ? qu''y 'a t'il dans cette perfusion qui me fasse si mal aux reins ? etc et bien vous êtes aussitôt catalogué comme "emmerdeur" et les soit-disantes infirmières que vous verrez (souvent des aides-soignantes incompétentes) vous répondront n'importe quoi. Au cours des ces séjours je n'ai rencontré qu'un seul infirmier sachant expliquer ce qu'il faisait, toujours avec douceur (il écoutait aussi ce que me disaient les docteurs) et deux aides-soignantes capable d'empathie, qui me prenaient gentiment la main ou me caressait la joue lorsque j'étais moralement au plus bas. Quant aux personnels des "urgences" ils n'ont que ce qu'ils méritent : ils vous parlent comme ils n'oseraient pas le faire à leurs chiens, ne vous écoutent pas, n'ont strictement aucune considération pour l'aide que vous tentez de leur apporter dans le diagnostic, ne vous témoignent aucune empathie en cas de violentes douleurs et mentent dans leurs rapports (j'ai trouvé "patient peu coopératif" dans mon dossier alors qu'on m'a intimé l'ordre de me taire quant je cherchais à expliquer).
L'hôpital évolue très mal ces temps-ci !
Cordialement. JLS
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Re: Engins POC et TC en II métrique

Messagepar 0metric
17 Juil 2019, 10:57

Jean Luc, vous traversez une période difficile . Alors courage et patience dans ces moments difficiles.
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