En ce qui me concerne, il s'agit bien de "petites" locos en fin de carrière, donc bien usagées, pas de loco "de grande ligne", de prestige. Qui plus est, ce sont souvent des locos de manœuvre. J'ai indiqué que je m'y prendrai autrement pour les "grandes locos" (du moins je l'essaierai). D'autre part, on dit qu'il faut, pour patiner, s'inspirer du réel ; en l'occurrence une courte enquête sur un moteur de recherche permet de vite trouver des exemples bien plus décatis ! En tout état de cause : même rutilante, flambante neuve, aucune loco ayant un tout peu petit servi n'est uniformément d'un noir brillant, qui pis est reflétant bien son côté plastoc, comme sont les nôtres sorties de boite ! Le minimum me semble "d'éteindre" cette couleur brillante et cet aspect plastoc. Or, que trouve-t-on en réalité qui nous le permet ? De la boue, de la poussière, de la suie, des traces d'eau, d'huile, des coulures, bref : du "sale" qui s'incruste très vite même si on brique sa machine comme une porcelaine de Limoges... Plus, avec le temps, la rouille, le calcaire, etc. Du moins, il me semble... Ensuite on peut patiner + ou -, avec une palette + ou - sombre, tirant vers le noir ou le marron, etc. Des goûts et des couleurs (et des possibilités de chacun...)...
Voici quelques exemples "light" — j'ai volontairement évité les plus crasseux — trouvé en 3 mn sur le Net (réel et modélisme, français, allemand... et belge !) :
Pour ma part, j'ai commencé à remettre les premières petites locos patinées dans leur contexte (dépôt), et vraiment je trouve que c'est beaucoup mieux (comparer avec la 241, derrière...) !
Un premier aperçu, un peu à l'arrache (agrandir la photo au maxi pour mieux voir les jeux de couleur):
Bon, cela dit, ce n'est que mon avis, mais je le partage (pour l'instant) !